Les soldats désengagés doivent passer trois jours dans un hôtel de Paphos où séjournent habituellement les militaires français de retour d'opérations, avant de regagner la France. Les militaires français déployés au Mali étaient un peu plus de 4.000 avant ce premier retrait.
Le Président François Hollande avait annoncé le début du retrait français avant la fin avril, et l'effectif français devrait être ramené à 2.000 hommes en juillet.
Les premier éléments désengagés appartiennent à des unités parachutistes qui étaient déployées dans la région de Tessalit, dans le nord-est du Mali, où ont eu lieu de violents combats fin-février, début mars, contre les groupes islamistes armés, a précisé le porte-parole de l'état-major, le colonel Thierry Burkhard. Ils ont gagné Chypre après un passage par Abidjan, pour une remise en condition des matériels.
Paris a par ailleurs proposé la semaine dernière aux Nations-Unies et au gouvernement malien de maintenir au Mali de façon "permanente" une "force d'appui" d'environ un millier de soldats "pour lutter contre le terrorisme".
L'opération militaire française, qui a débuté le 11 janvier, a permis de démanteler les structures des groupes islamistes armés et provoqué de lourdes pertes parmi les jihadistes qui occupaient le nord du Mali.