Hauts responsables de l’Union africaine (UA), de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), de l'ONU et de l'Union européenne (UE) rencontraient dans la capitale belge la délégation malienne dirigée par le ministre des Affaires étrangères, Tiéman Coulibaly.
Le Groupe de soutien au Mali doit discuter des moyens d'assurer le retour à la stabilité après les opérations militaires et étudier la reprise de l'aide publique au Mali.
A elle seule, l'UE pourrait débloquer 250 millions d'euros.
La communauté internationale va aussi "proposer son aide à l'organisation des élections" promises par le président malien par intérim Dioncounda Traoré d'ici au 31 juillet. "C'est un calendrier ambitieux", a souligné un responsable européen.
La France a déjà annoncé la reprise progressive de l'aide publique au développement, gelée depuis le coup d'Etat militaire du 22 mars 2012 qui avait précipité la chute du Nord aux mains des islamistes armés.
Le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) a aussi annoncé mardi la reprise de la distribution de rations alimentaires dans le nord afin d'apporter une assistance alimentaire pour un mois à environ 35.000 personnes.
Sur le terrain, une première colonne de véhicules blindés français devait traverser, en empruntant un bac, le fleuve Niger aux environs de Tombouctou, pour se diriger vers Gao, la plus grande ville du nord du Mali, reprise le 26 janvier par des soldats français et maliens.
Il faudra plusieurs jours aux quelque 600 soldats français présents à Tombouctou pour rallier leur destination, selon des sources militaires françaises. Des soldats maliens, arrivés avec les Français, continuent à assurer la sécurité de cette ville emblématique du nord du Mali, mutilée par les jihadistes.
1.800 soldats tchadiens à Kidal
De Gao, les Français doivent se rendre à Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, près de la frontière algérienne, où l'armée française contrôle l'aéroport depuis presqu'une semaine. La ville elle-même est "sécurisée" par quelque 1.800 Tchadiens, a indiqué mardi le ministère français de la Défense.
Kidal était un bastion du groupe islamiste armé Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), mais elle est passée sous le contrôle du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, dissidence d'Ansar Dine s'affirmant "modérée") et du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rebelles touareg) juste avant l'arrivée de soldats français dans la nuit du 29 au 30 janvier.
Ces deux groupes ont apporté leur soutien à l'entrée en ville de soldats français, mais ils ont refusé la présence de militaires de la Cédéao (dont ne fait pas partie le Tchad), par crainte d'exactions contre les Aarabe et Touareg, souvent assimilées aux groupes islamistes.
Les soldats français poursuivent dans le même temps leur traque des chefs et combattants islamistes qui se seraient réfugiés dans le massif des Ifoghas, au nord de Kidal, près de la frontière algérienne.
Des frappes aériennes massives ont été menées ces derniers jours dans la région de Tessalit et d'Aguelhok, au nord de Kidal, visant "principalement des dépôts logistiques et des centres d'entraînement", selon Paris.
C'est aussi dans cette région de grottes et de montagnes que se trouveraient les sept otages français enlevés au Niger et au Mali en 2011 et 2012 par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et un autre groupe islamiste armé, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).
Selon des sources de sécurité et un député malien touareg, une délégation des Touareg des Ifoghas a récemment rencontré les ravisseurs des otages français, assurant que certains se sont montrés dans "de bonnes dispositions".
Parmi les chefs islamistes probablement réfugiés dans les Ifoghas figurent l'Algérien Abou Zeïd, un des émirs les plus radicaux d'Aqmi, et Iyad Ag Ghaly, chef d'Ansar Dine, ex-rebelle touareg malien des années 1990, originaire de Kidal, qui connaît parfaitement la région.
Lundi, le président François Hollande et le vice-président américain Joe Biden ont souhaité que la force africaine en cours de déploiement au Mali soit "aussi rapidement que possible placée sous l'autorité de l'ONU", dans le cadre d'une "opération de maintien de la paix".
Cette force, qui doit prendre le relais de 4.000 Français, doit à terme comprendre quelque 6.000 soldats dont seuls 2.000 sont déjà au Mali.
Le Groupe de soutien au Mali doit discuter des moyens d'assurer le retour à la stabilité après les opérations militaires et étudier la reprise de l'aide publique au Mali.
A elle seule, l'UE pourrait débloquer 250 millions d'euros.
La communauté internationale va aussi "proposer son aide à l'organisation des élections" promises par le président malien par intérim Dioncounda Traoré d'ici au 31 juillet. "C'est un calendrier ambitieux", a souligné un responsable européen.
La France a déjà annoncé la reprise progressive de l'aide publique au développement, gelée depuis le coup d'Etat militaire du 22 mars 2012 qui avait précipité la chute du Nord aux mains des islamistes armés.
Le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) a aussi annoncé mardi la reprise de la distribution de rations alimentaires dans le nord afin d'apporter une assistance alimentaire pour un mois à environ 35.000 personnes.
Sur le terrain, une première colonne de véhicules blindés français devait traverser, en empruntant un bac, le fleuve Niger aux environs de Tombouctou, pour se diriger vers Gao, la plus grande ville du nord du Mali, reprise le 26 janvier par des soldats français et maliens.
Il faudra plusieurs jours aux quelque 600 soldats français présents à Tombouctou pour rallier leur destination, selon des sources militaires françaises. Des soldats maliens, arrivés avec les Français, continuent à assurer la sécurité de cette ville emblématique du nord du Mali, mutilée par les jihadistes.
1.800 soldats tchadiens à Kidal
De Gao, les Français doivent se rendre à Kidal, à 1.500 km au nord-est de Bamako, près de la frontière algérienne, où l'armée française contrôle l'aéroport depuis presqu'une semaine. La ville elle-même est "sécurisée" par quelque 1.800 Tchadiens, a indiqué mardi le ministère français de la Défense.
Kidal était un bastion du groupe islamiste armé Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), mais elle est passée sous le contrôle du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA, dissidence d'Ansar Dine s'affirmant "modérée") et du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rebelles touareg) juste avant l'arrivée de soldats français dans la nuit du 29 au 30 janvier.
Ces deux groupes ont apporté leur soutien à l'entrée en ville de soldats français, mais ils ont refusé la présence de militaires de la Cédéao (dont ne fait pas partie le Tchad), par crainte d'exactions contre les Aarabe et Touareg, souvent assimilées aux groupes islamistes.
Les soldats français poursuivent dans le même temps leur traque des chefs et combattants islamistes qui se seraient réfugiés dans le massif des Ifoghas, au nord de Kidal, près de la frontière algérienne.
Des frappes aériennes massives ont été menées ces derniers jours dans la région de Tessalit et d'Aguelhok, au nord de Kidal, visant "principalement des dépôts logistiques et des centres d'entraînement", selon Paris.
C'est aussi dans cette région de grottes et de montagnes que se trouveraient les sept otages français enlevés au Niger et au Mali en 2011 et 2012 par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et un autre groupe islamiste armé, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).
Selon des sources de sécurité et un député malien touareg, une délégation des Touareg des Ifoghas a récemment rencontré les ravisseurs des otages français, assurant que certains se sont montrés dans "de bonnes dispositions".
Parmi les chefs islamistes probablement réfugiés dans les Ifoghas figurent l'Algérien Abou Zeïd, un des émirs les plus radicaux d'Aqmi, et Iyad Ag Ghaly, chef d'Ansar Dine, ex-rebelle touareg malien des années 1990, originaire de Kidal, qui connaît parfaitement la région.
Lundi, le président François Hollande et le vice-président américain Joe Biden ont souhaité que la force africaine en cours de déploiement au Mali soit "aussi rapidement que possible placée sous l'autorité de l'ONU", dans le cadre d'une "opération de maintien de la paix".
Cette force, qui doit prendre le relais de 4.000 Français, doit à terme comprendre quelque 6.000 soldats dont seuls 2.000 sont déjà au Mali.