Tous reprennent la célèbre citation de Mandela selon laquelle "notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens".
"De ma cellule, je vous dis que notre liberté semble possible parce que vous avez obtenu la vôtre", a répondu Marwan Barghouthi, considéré par les siens comme le "Mandela palestinien", derrière les barreaux depuis 11 ans.
"L'apartheid ne l'a pas emporté en Afrique du Sud et il ne l'emportera pas en Palestine", proclame Barghouthi, condamné à la perpétuité par Israël pour implication dans des attaques meurtrières, dans un texte signé de la cellule 28 de sa prison.
Barghouthi, un des leaders de la deuxième Intifada (2000-2005), loue en Mandela "le combattant de la liberté, le négociateur et le faiseur de paix, le commandant militaire et l'inspirateur de la résistance pacifique, le militant infatigable et l'homme d'Etat".
Dans plusieurs villages de Cisjordanie où se déroulent chaque vendredi des manifestations contre la colonisation et le mur de séparation israélien, baptisé "mur de l'apartheid" par les Palestiniens, des participants brandissaient des portraits de Mandela, notamment à Bilin.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a décrété un jour de deuil officiel et la mise en berne des drapeaux.
Il a salué en Mandela "un symbole de la libération du colonialisme et de l'occupation pour tous les peuples aspirant à la liberté".
L'ambassade palestinienne en Afrique du Sud souligne que "la perte de Nelson Mandela rappelle aux Palestiniens celle du grand leader Yasser Arafat".
Tout au long de leur vie, les deux hommes, icônes respectives de la cause de leur peuple, récompensés à une année d'écart par le Prix Nobel de la Paix -1993 pour Mandela, 1994 pour Arafat- affichaient la solidarité et la complicité de vieux camarades de lutte.
A la mort d'Arafat le 11 novembre 2004, Mandela avait prononcé l'éloge de "l'un des plus remarquables combattants de la liberté de cette génération".
'Routes séparées'
Le premier président noir d'Afrique du Sud avait effectué sa première visite dans les Territoires palestiniens et en Israël en octobre 1999, quelques mois après avoir quitté le pouvoir.
Devant le Parlement à Gaza en présence de Yasser Arafat, il avait exhorté les Palestiniens à ne jamais renoncer. "Nous avons connu, nous aussi, des jours terribles, le sacrifice de camarades, et de fortes frustrations", dans le combat contre l'apartheid.
Avant de quitter le Proche-Orient vendredi, le secrétaire d'Etat John Kerry a cité "l'exemple de Nelson Mandela, non seulement de ses mots mais de ses actions", dénonçant "les pessimistes qui ont tort de croire que la paix dans cette région est un but impossible".
A Gaza, le Centre palestinien pour les droits de l'Homme a annoncé l'organisation la semaine prochaine "avec les prisonniers libérés de cérémonies à la mémoire de Mandela".
Le numéro deux du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, Moussa Abou Marzouk, a rendu hommage à "l'un des principaux soutiens de la cause du peuple palestinien, dont la cause était similaire à celle de la Palestine".
Selon ce dirigeant du Hamas, opposé aux négociations de paix, à la lecture des accords d'autonomie israélo-palestiniens de 1993, Mandela aurait dit avoir refusé une proposition similaire des autorités sud-africaines 30 ans auparavant.
Les Palestiniens affirment régulièrement que la politique israélienne conduit tout droit à l'apartheid en "détruisant la solution à deux Etats".
"Jamais, même dans les heures les plus sombres de l'apartheid en Afrique du Sud il n'y a eu de routes séparées pour les Blancs et les Noirs", répète à l'envi le négociateur palestinien Saëb Erakat, en référence aux routes réservées aux colons israéliens en Cisjordanie.
Le "Théâtre de la Liberté" de Jénine en Cisjordanie a annoncé que sa troupe jouerait ce week-end à Sao Paulo (Brésil) une pièce sud-africaine, "The Island", inspirée de "l'incarcération de Mandela à Robben Island", pendant 18 de ses 27 années d'embastillement, une adaptation qui "souligne les parallèles entre l'Afrique du Sud et la Palestine aujourd'hui".
"De ma cellule, je vous dis que notre liberté semble possible parce que vous avez obtenu la vôtre", a répondu Marwan Barghouthi, considéré par les siens comme le "Mandela palestinien", derrière les barreaux depuis 11 ans.
"L'apartheid ne l'a pas emporté en Afrique du Sud et il ne l'emportera pas en Palestine", proclame Barghouthi, condamné à la perpétuité par Israël pour implication dans des attaques meurtrières, dans un texte signé de la cellule 28 de sa prison.
Barghouthi, un des leaders de la deuxième Intifada (2000-2005), loue en Mandela "le combattant de la liberté, le négociateur et le faiseur de paix, le commandant militaire et l'inspirateur de la résistance pacifique, le militant infatigable et l'homme d'Etat".
Dans plusieurs villages de Cisjordanie où se déroulent chaque vendredi des manifestations contre la colonisation et le mur de séparation israélien, baptisé "mur de l'apartheid" par les Palestiniens, des participants brandissaient des portraits de Mandela, notamment à Bilin.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a décrété un jour de deuil officiel et la mise en berne des drapeaux.
Il a salué en Mandela "un symbole de la libération du colonialisme et de l'occupation pour tous les peuples aspirant à la liberté".
L'ambassade palestinienne en Afrique du Sud souligne que "la perte de Nelson Mandela rappelle aux Palestiniens celle du grand leader Yasser Arafat".
Tout au long de leur vie, les deux hommes, icônes respectives de la cause de leur peuple, récompensés à une année d'écart par le Prix Nobel de la Paix -1993 pour Mandela, 1994 pour Arafat- affichaient la solidarité et la complicité de vieux camarades de lutte.
A la mort d'Arafat le 11 novembre 2004, Mandela avait prononcé l'éloge de "l'un des plus remarquables combattants de la liberté de cette génération".
'Routes séparées'
Le premier président noir d'Afrique du Sud avait effectué sa première visite dans les Territoires palestiniens et en Israël en octobre 1999, quelques mois après avoir quitté le pouvoir.
Devant le Parlement à Gaza en présence de Yasser Arafat, il avait exhorté les Palestiniens à ne jamais renoncer. "Nous avons connu, nous aussi, des jours terribles, le sacrifice de camarades, et de fortes frustrations", dans le combat contre l'apartheid.
Avant de quitter le Proche-Orient vendredi, le secrétaire d'Etat John Kerry a cité "l'exemple de Nelson Mandela, non seulement de ses mots mais de ses actions", dénonçant "les pessimistes qui ont tort de croire que la paix dans cette région est un but impossible".
A Gaza, le Centre palestinien pour les droits de l'Homme a annoncé l'organisation la semaine prochaine "avec les prisonniers libérés de cérémonies à la mémoire de Mandela".
Le numéro deux du mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, Moussa Abou Marzouk, a rendu hommage à "l'un des principaux soutiens de la cause du peuple palestinien, dont la cause était similaire à celle de la Palestine".
Selon ce dirigeant du Hamas, opposé aux négociations de paix, à la lecture des accords d'autonomie israélo-palestiniens de 1993, Mandela aurait dit avoir refusé une proposition similaire des autorités sud-africaines 30 ans auparavant.
Les Palestiniens affirment régulièrement que la politique israélienne conduit tout droit à l'apartheid en "détruisant la solution à deux Etats".
"Jamais, même dans les heures les plus sombres de l'apartheid en Afrique du Sud il n'y a eu de routes séparées pour les Blancs et les Noirs", répète à l'envi le négociateur palestinien Saëb Erakat, en référence aux routes réservées aux colons israéliens en Cisjordanie.
Le "Théâtre de la Liberté" de Jénine en Cisjordanie a annoncé que sa troupe jouerait ce week-end à Sao Paulo (Brésil) une pièce sud-africaine, "The Island", inspirée de "l'incarcération de Mandela à Robben Island", pendant 18 de ses 27 années d'embastillement, une adaptation qui "souligne les parallèles entre l'Afrique du Sud et la Palestine aujourd'hui".