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Les manifestants brandissaient un poster sur lequel était écrit "nous n'oublierons pas", en référence aux 23 morts officielles lors des affrontements avec la police. Cette marche pacifique était organisée à l'appel du seul syndicat autorisé en Tunisie, qui a appelé à une grève symbolique de deux heures dans la région autour de la capitale tunisienne.
La Tunisie est le théâtre de vives contestations depuis qu'un vendeur ambulant s'est immolé par le feu le 17 décembre à Sidi Bouzid (centre) - le diplô mé de 26 ans a succombé quelques semaines plus tard à ses blessures. Entre temps, le mouvement s'est propagé à plusieurs régions du pays, atteignant mercredi le centre de Tunis.
Les chiffres du gouvernement font état de 23 morts depuis le début des violences, tandis que des témoins et les syndicats évoquent au moins une cinquantaine de morts. Selon la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) a dit avoir recensé 66 morts: sept personnes qui se sont suicidées et 59 qui ont été tuées lors de manifestations, "la plupart" par balles.
La Tunisie est le théâtre de vives contestations depuis qu'un vendeur ambulant s'est immolé par le feu le 17 décembre à Sidi Bouzid (centre) - le diplô mé de 26 ans a succombé quelques semaines plus tard à ses blessures. Entre temps, le mouvement s'est propagé à plusieurs régions du pays, atteignant mercredi le centre de Tunis.
Les chiffres du gouvernement font état de 23 morts depuis le début des violences, tandis que des témoins et les syndicats évoquent au moins une cinquantaine de morts. Selon la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) a dit avoir recensé 66 morts: sept personnes qui se sont suicidées et 59 qui ont été tuées lors de manifestations, "la plupart" par balles.
