
Quelque 196 "casseurs" avaient été interpellés lundi à mi-journée en marge des manifestations lycéennes contre la réforme des retraites, contre 151 vendredi midi, a annoncé le ministère de l'Intérieur.
Dans le même temps, quatre policiers ont été blessés, a ajouté le ministère de l'Intérieur.
En fin de matinée, des incidents devant le lycée Joliot-Curie de Nanterre avaient tourné à l'affrontement entre forces de l'ordre et lycéens et s'étaient étendus près de la cité Pablo-Picasso. Ces violences, perpétrées par "200 à 250 casseurs", selon la préfecture des Hauts-de-Seine, avaient commencé dès 08H30 après le blocage du lycée par quelque 300 élèves.
Des voitures ont été renversées et incendiées. Un camion de pompiers a été la cible de jets de pierre avant que les forces de l'ordre ne l'escortent. Tout le mobilier urbain alentour --abribus, cabines téléphoniques-- a été détruit et les débris étaient utilisés par des jeunes comme projectiles sur des policiers et gendarmes. En face, les forces de l'ordre ont répliqué par des gaz lacrymogènes et des tirs de flash-ball, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Le calme est revenu en début d'après-midi.
A Evry, préfecture de l'Essonne, des dégradations ont été commises par des "casseurs" après une manifestation lycéenne, selon une source policière. L'accès au centre commercial Evry 2 a été fermé deux heures.
A Lagny-sur-Marne, en Seine-et-Marne, un policier a été blessé par des jets de pierre, et des cocktails Molotov ont été lancés en direction des forces de l'ordre devant un lycée professionnel de Combes-la-Ville, lors d'un rassemblement de lycéens, selon une source policière.
Près de Rouen, à Franqueville-Saint-Pierre, 13 lycéens ont été interpellés à la suite de dégradations d'un abribus et de voitures.
A Lille et à Roubaix, la police a procédé à plus de 50 interpellations en marge de manifestations de lycéens qui ont dégénéré en violences, selon la préfecture.
A Lyon, près d'un millier de lycéens ont manifesté, parmi lesquels "des groupes de 30 à 40 casseurs, très mobiles qui renversent des voitures", d'autres commettant des dégradations ou brisant des vitrines, selon le préfet délégué à la Sécurité, Olivier Magnaval, évoquant des "incidents plus graves" que vendredi. Seize personnes ont été interpellées.
A Nantes, une voiture a été brûlée devant un lycée et plusieurs dizaines d'autres ont été endommagées sur le parcours d'une centaine de lycéens.
A Paris, quelque 150 lycéens bloquaient la circulation en début d'après-midi devant l'Hôtel de ville, rue de Rivoli, tandis que trois à quatre cents autres manifestaient dans le calme sur les Champs-Elysées, ont constaté des journaliste de l'AFP.
En France, 261 lycées étaient "perturbés à des degrés divers" lundi, soit 6% des 4.302 lycées de France, selon le ministère de l'Education nationale, tandis que l'UNL, premier syndicat lycéen, faisait état de "850 lycées mobilisés, dont 550 bloqués" à la mi-journée.
Dans le même temps, quatre policiers ont été blessés, a ajouté le ministère de l'Intérieur.
En fin de matinée, des incidents devant le lycée Joliot-Curie de Nanterre avaient tourné à l'affrontement entre forces de l'ordre et lycéens et s'étaient étendus près de la cité Pablo-Picasso. Ces violences, perpétrées par "200 à 250 casseurs", selon la préfecture des Hauts-de-Seine, avaient commencé dès 08H30 après le blocage du lycée par quelque 300 élèves.
Des voitures ont été renversées et incendiées. Un camion de pompiers a été la cible de jets de pierre avant que les forces de l'ordre ne l'escortent. Tout le mobilier urbain alentour --abribus, cabines téléphoniques-- a été détruit et les débris étaient utilisés par des jeunes comme projectiles sur des policiers et gendarmes. En face, les forces de l'ordre ont répliqué par des gaz lacrymogènes et des tirs de flash-ball, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Le calme est revenu en début d'après-midi.
A Evry, préfecture de l'Essonne, des dégradations ont été commises par des "casseurs" après une manifestation lycéenne, selon une source policière. L'accès au centre commercial Evry 2 a été fermé deux heures.
A Lagny-sur-Marne, en Seine-et-Marne, un policier a été blessé par des jets de pierre, et des cocktails Molotov ont été lancés en direction des forces de l'ordre devant un lycée professionnel de Combes-la-Ville, lors d'un rassemblement de lycéens, selon une source policière.
Près de Rouen, à Franqueville-Saint-Pierre, 13 lycéens ont été interpellés à la suite de dégradations d'un abribus et de voitures.
A Lille et à Roubaix, la police a procédé à plus de 50 interpellations en marge de manifestations de lycéens qui ont dégénéré en violences, selon la préfecture.
A Lyon, près d'un millier de lycéens ont manifesté, parmi lesquels "des groupes de 30 à 40 casseurs, très mobiles qui renversent des voitures", d'autres commettant des dégradations ou brisant des vitrines, selon le préfet délégué à la Sécurité, Olivier Magnaval, évoquant des "incidents plus graves" que vendredi. Seize personnes ont été interpellées.
A Nantes, une voiture a été brûlée devant un lycée et plusieurs dizaines d'autres ont été endommagées sur le parcours d'une centaine de lycéens.
A Paris, quelque 150 lycéens bloquaient la circulation en début d'après-midi devant l'Hôtel de ville, rue de Rivoli, tandis que trois à quatre cents autres manifestaient dans le calme sur les Champs-Elysées, ont constaté des journaliste de l'AFP.
En France, 261 lycées étaient "perturbés à des degrés divers" lundi, soit 6% des 4.302 lycées de France, selon le ministère de l'Education nationale, tandis que l'UNL, premier syndicat lycéen, faisait état de "850 lycées mobilisés, dont 550 bloqués" à la mi-journée.