Cette petite manifestation semble organisée par le parti national démocratique de Moubarak, qui compte trois millions de membres, en réaction à la mobilisation de plus 250.000 personnes rassemblées sur l'immense place Tahrir pour réclamer le départ du président, au pouvoir depuis près de 30 ans.
Dans son discours de dix minutes diffusé mardi soir, le chef de l'Etat âgé de 82 ans, s'est exprimé de manière claire et déterminée, assurant qu'il resterait jusqu'à la fin de son mandat "pour accomplir les étapes nécessaires pour un transfert pacifique du pouvoir". Il a promis d'adopter des amendements pour adapter les lois électorales pour la présidentielle.
Hosni Moubarak, un ancien commandant de l'armée de l'air, a prévenu qu'il ne quitterait pas son pays. "C'est mon très cher pays. J'y ai vécu, j'ai combattu pour lui, j'ai défendu son sol, sa souveraineté et ses intérêts".
Et de lancer "sur son sol, je mourrai. L'Histoire me jugera, et nous jugera tous".
Dans un communiqué, Nicolas Sarkozy "réitère son souhait qu'un processus de transition concret s'engage sans tarder, et permette de répondre au désir de changement et de renouvellement exprimé avec force par la population".
"Il appelle tous les responsables égyptiens à tout faire pour que ce processus crucial se déroule sans violence", souligne le président français. "La France renouvelle son appui aux aspirations des Egyptiens pour une société libre, démocratique et diverse. Elle sera aux cotés de tous ceux qui entendent conserver un caractère pacifique et exemplaire à l'expression et à la satisfaction de ces attentes légitimes".
Dans son discours de dix minutes diffusé mardi soir, le chef de l'Etat âgé de 82 ans, s'est exprimé de manière claire et déterminée, assurant qu'il resterait jusqu'à la fin de son mandat "pour accomplir les étapes nécessaires pour un transfert pacifique du pouvoir". Il a promis d'adopter des amendements pour adapter les lois électorales pour la présidentielle.
Hosni Moubarak, un ancien commandant de l'armée de l'air, a prévenu qu'il ne quitterait pas son pays. "C'est mon très cher pays. J'y ai vécu, j'ai combattu pour lui, j'ai défendu son sol, sa souveraineté et ses intérêts".
Et de lancer "sur son sol, je mourrai. L'Histoire me jugera, et nous jugera tous".
Dans un communiqué, Nicolas Sarkozy "réitère son souhait qu'un processus de transition concret s'engage sans tarder, et permette de répondre au désir de changement et de renouvellement exprimé avec force par la population".
"Il appelle tous les responsables égyptiens à tout faire pour que ce processus crucial se déroule sans violence", souligne le président français. "La France renouvelle son appui aux aspirations des Egyptiens pour une société libre, démocratique et diverse. Elle sera aux cotés de tous ceux qui entendent conserver un caractère pacifique et exemplaire à l'expression et à la satisfaction de ces attentes légitimes".