Marathon - Kebede brise l'hégémonie kenyane à Londres


Lundi 26 Avril 2010 - 12:04
AFP


Londres - L'Ethiopien Tsegaye Kebede a mis fin à une série de six victoires consécutives des Kenyans au marathon de Londres, en survolant la course pour finir avec plus d'une minute d'avance sur son plus proche poursuivant, dimanche.


Tsegaye Kedebe
Tsegaye Kedebe
Chez les dames, Liliya Shobukhova, détentrice du record d'Europe du 5000 m, a remporté son deuxième succès sur marathon après celui de Chicago à l'automne. Elle est la première Russe à inscrire son nom au palmarès de l'épreuve.

L'armada kenyane semblait particulièrement bien armée pour continuer à régner sur la capitale britannique après les succès d'Evans Rutto (2004), Martin Lel (2005, 2007 et 2008), Felix Limo (2006) et Sammy Wanjiru (2009).

Favori, le tenant du titre pouvait compter sur l'assistance d'une équipe très forte, avec notamment le champion du monde Abel Kirui et son dauphin Emmanuel Mutai.

Mais Wanjiru n'était sans doute pas en pleine possession de ses moyens, handicapé par une préparation tronquée par une blessure au dos en début d'année et de son propre aveu épuisé par le périple que lui a imposé le nuage de cendres islandaises pour rejoindre Londres.

Il a très vite lâché prise. Kirui et Mutai ont un temps suivi le train imposé par Kebede, 2e l'an passé. Mais peu après, l'Ethiopien s'est débarrassé de Mutai, puis de Kirui pour se détacher irrémédiablement et courir les derniers kilomètres en solitaire et battre de deux secondes sa meilleure performance, en 2 h 05 min 19 secondes.

Mutai terminait 2e, à plus d'une minute, tandis que le Marocain Jaouad Gharib a confirmé qu'il était un des spécialistes les plus réguliers de la discipline en terminant à la 3e place en 2 h 06 min 55 sec.

Chez les dames, Shobukhova a très vite été débarrassée d'une de ses principales rivales, l'Allemande Irina Mititenko, double tenante du titre, mais blessée au pied gauche au 18e kilomètre.

Elle a haussé le ton à mi-course, menant un groupe composé de sa compatriote Inga Abitova et des Ethiopiennes Aselefech Mergia et Bezunesh Bekele.

Mais comme à Chicago, elle a su utiliser sa pointe de vitesse héritée des tartans pour se détacher irrémédiablement dans les deux derniers kilomètres et devancer Abitova et Mergia en 2 h 22 min 00 sec.


           

Nouveau commentaire :

Actus | Economie | Cultures | Médias | Magazine | Divertissement