L'ancien haut fonctionnaire, âgé de 65 ans, fait partie des 27 détenus à qui le président Nicolas Sarkozy a accordé une remise de peine en décembre : l'ancien préfet du Var, artisan de la libération des otages du Liban en 1988, a bénéficié d'une grâce de six mois.
Il est incarcéré depuis le 26 mai 2008 à la prison de la Santé, à Paris, où il purge une peine de trois ans pour avoir perçu des commissions occultes dans le cadre de passations de marchés à la fin des années 1990. Avec la grâce présidentielle, l'incarcération de Jean-Charles Marchiani devait s'achever en théorie le 6 octobre 2009, mais la sortie est possible dès maintenant en raison d'aménagements de peine et du choix d'une libération conditionnelle. Son avocat, Me Jacques Trémolet de Villers, a d'ailleurs déposé une demande de mise en liberté de son client le 24 décembre dernier.
"Une dérive monarchique" pour la gauche
C'est encadré de deux gendarmes que ce proche de Charles Pasqua comparaît depuis début octobre 2008 au procès de l'Angolagate , où une peine de prison de 3 ans, dont 18 mois avec sursis, assortie d'une amende de 200.000 euros, a été requise contre lui mercredi.
Dans cette affaire de vente d'armes de guerre à l'Angola dans les années 90, l'accusation lui reproche d'avoir touché plusieurs centaines de milliers de dollars contre du lobbying en faveur des intérêts angolais. Il devrait savoir, lors du jugement attendu à l'automne, si la justice le condamne à retourner derrière les barreaux. Mais il sera, en tout cas, libre mercredi prochain, lorsque son avocat plaidera sa défense au tribunal correctionnel de Paris.
L'idée d'une grâce en faveur du préfet a resurgi lorsque le chef de l'État a demandé, le 28 novembre, à la ministre de la Justice Rachida Dati de lui faire "des propositions" en vue de gracier des détenus dits méritants. Mais la grâce partielle de l'ancien agent secret a suscité l'indignation du Parti socialiste et des Verts qui ont dénoncé une "nouvelle illustration d'une dérive du fonctionnement des institutions et de la pratique présidentielle", un retour des "privilèges", et "une dérive monarchique". L'UMP y a vu "un choix juste et humain".
Il est incarcéré depuis le 26 mai 2008 à la prison de la Santé, à Paris, où il purge une peine de trois ans pour avoir perçu des commissions occultes dans le cadre de passations de marchés à la fin des années 1990. Avec la grâce présidentielle, l'incarcération de Jean-Charles Marchiani devait s'achever en théorie le 6 octobre 2009, mais la sortie est possible dès maintenant en raison d'aménagements de peine et du choix d'une libération conditionnelle. Son avocat, Me Jacques Trémolet de Villers, a d'ailleurs déposé une demande de mise en liberté de son client le 24 décembre dernier.
"Une dérive monarchique" pour la gauche
C'est encadré de deux gendarmes que ce proche de Charles Pasqua comparaît depuis début octobre 2008 au procès de l'Angolagate , où une peine de prison de 3 ans, dont 18 mois avec sursis, assortie d'une amende de 200.000 euros, a été requise contre lui mercredi.
Dans cette affaire de vente d'armes de guerre à l'Angola dans les années 90, l'accusation lui reproche d'avoir touché plusieurs centaines de milliers de dollars contre du lobbying en faveur des intérêts angolais. Il devrait savoir, lors du jugement attendu à l'automne, si la justice le condamne à retourner derrière les barreaux. Mais il sera, en tout cas, libre mercredi prochain, lorsque son avocat plaidera sa défense au tribunal correctionnel de Paris.
L'idée d'une grâce en faveur du préfet a resurgi lorsque le chef de l'État a demandé, le 28 novembre, à la ministre de la Justice Rachida Dati de lui faire "des propositions" en vue de gracier des détenus dits méritants. Mais la grâce partielle de l'ancien agent secret a suscité l'indignation du Parti socialiste et des Verts qui ont dénoncé une "nouvelle illustration d'une dérive du fonctionnement des institutions et de la pratique présidentielle", un retour des "privilèges", et "une dérive monarchique". L'UMP y a vu "un choix juste et humain".