Barack Obama prend dans sa main des boulettes de fuel
Depuis Grand Isle, le président américain a dit avoir ordonné à la secrétaire à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, et au commandant des garde-cô tes, l'amiral Thad Allen, de "tripler les effectifs là où le pétrole a touché les cô tes ou devrait le faire dans les 24 heures".
En outre, M. Obama s'est directement adressé aux habitants de la région, échaudés par la réaction des autorités, jugée insuffisante, lors du passage de l'ouragan Katrina en 2005.
"Je suis ici pour vous dire que vous n'êtes pas seuls", a dit le président américain. "On ne vous abandonnera pas, on ne vous laissera pas tomber", a-t-il assuré.
De son cô té, BP a continue ses opérations pour tenter de colmater la fuite à l'origine de la marée noire, à 1.500 m de profondeur dans le golfe du Mexique.
Tony Hayward, le directeur général de BP, a précisé que des débris avaient été injectés dans le puits dans la nuit de jeudi à vendredi.
L'injection à haute pression de ces débris s'inscrit dans le cadre d'une opération délicate lancée mercredi et qui consiste à envoyer dans le puits une solution faite d'eau et de matières solides. Une fois que le flux de pétrole aura été stoppé grâce à l'injection de cette "boue", il s'agira de cimenter la source.
Mais, a prévenu le directeur d'exploitation de BP, Doug Suttles, vendredi, l'opération pourrait encore prendre de 24 à 48 heures. "L'élément décisif, c'est la patience", a-t-il indiqué.
La directrice de l'Agence américaine de l'Environnement (EPA), Lisa Jackson, a annoncé devant le Congrès que BP utilisait désormais moins de produits chimiques pour disperser le pétrole. La semaine dernière, l'EPA et les garde-cô tes avaient exigé que BP utilise des dispersants moins toxiques.
Le pétrole s'est répandu dans les eaux du Golfe à un rythme de 2 à 3 millions de litres par jour depuis le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon, selon un groupe d'experts mandaté par l'administration américaine, soit un rythme trois à quatre fois supérieur à ce qui avait été estimé jusqu'ici.
Jeudi, les autorités américaines ont approuvé en partie la proposition de la Louisiane d'ériger une île artificielle --six segments totalisant 72 km-- qui pourrait empêcher le pétrole d'arriver sur les cô tes.
Par ailleurs, lors de son intervention en Louisiane vendredi, Barack Obama a reconnu que le nombre de barrages anti-pétrole était limité. "Nous allons essayer d'en faire fabriquer d'autres, mais cela va prendre du temps", a-t-il lancé.
Il avait profité d'une conférence de presse jeudi pour défendre sa gestion de la crise, au moment où son administration est accusée d'avoir tardé à réagir et d'être à la remorque de BP.
Interrogé sur la nouvelle estimation du volume de la fuite, il s'est demandé si le groupe britannique avait été "complètement honnête sur l'ampleur des dégâts".
Sur le terrain, le commandant du Thomas Jefferson, un bateau de recherche du gouvernement, qui a passé cinq jours en mer et frô lé la nappe de pétrole, a assuré qu'une forte odeur de pétrole planait dans la zone touchée.
"L'odeur ressemble à celle de traverses de voie ferrée fraîchement huilées", a dit le commandant Shepard Smith à des journalistes.
En outre, M. Obama s'est directement adressé aux habitants de la région, échaudés par la réaction des autorités, jugée insuffisante, lors du passage de l'ouragan Katrina en 2005.
"Je suis ici pour vous dire que vous n'êtes pas seuls", a dit le président américain. "On ne vous abandonnera pas, on ne vous laissera pas tomber", a-t-il assuré.
De son cô té, BP a continue ses opérations pour tenter de colmater la fuite à l'origine de la marée noire, à 1.500 m de profondeur dans le golfe du Mexique.
Tony Hayward, le directeur général de BP, a précisé que des débris avaient été injectés dans le puits dans la nuit de jeudi à vendredi.
L'injection à haute pression de ces débris s'inscrit dans le cadre d'une opération délicate lancée mercredi et qui consiste à envoyer dans le puits une solution faite d'eau et de matières solides. Une fois que le flux de pétrole aura été stoppé grâce à l'injection de cette "boue", il s'agira de cimenter la source.
Mais, a prévenu le directeur d'exploitation de BP, Doug Suttles, vendredi, l'opération pourrait encore prendre de 24 à 48 heures. "L'élément décisif, c'est la patience", a-t-il indiqué.
La directrice de l'Agence américaine de l'Environnement (EPA), Lisa Jackson, a annoncé devant le Congrès que BP utilisait désormais moins de produits chimiques pour disperser le pétrole. La semaine dernière, l'EPA et les garde-cô tes avaient exigé que BP utilise des dispersants moins toxiques.
Le pétrole s'est répandu dans les eaux du Golfe à un rythme de 2 à 3 millions de litres par jour depuis le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon, selon un groupe d'experts mandaté par l'administration américaine, soit un rythme trois à quatre fois supérieur à ce qui avait été estimé jusqu'ici.
Jeudi, les autorités américaines ont approuvé en partie la proposition de la Louisiane d'ériger une île artificielle --six segments totalisant 72 km-- qui pourrait empêcher le pétrole d'arriver sur les cô tes.
Par ailleurs, lors de son intervention en Louisiane vendredi, Barack Obama a reconnu que le nombre de barrages anti-pétrole était limité. "Nous allons essayer d'en faire fabriquer d'autres, mais cela va prendre du temps", a-t-il lancé.
Il avait profité d'une conférence de presse jeudi pour défendre sa gestion de la crise, au moment où son administration est accusée d'avoir tardé à réagir et d'être à la remorque de BP.
Interrogé sur la nouvelle estimation du volume de la fuite, il s'est demandé si le groupe britannique avait été "complètement honnête sur l'ampleur des dégâts".
Sur le terrain, le commandant du Thomas Jefferson, un bateau de recherche du gouvernement, qui a passé cinq jours en mer et frô lé la nappe de pétrole, a assuré qu'une forte odeur de pétrole planait dans la zone touchée.
"L'odeur ressemble à celle de traverses de voie ferrée fraîchement huilées", a dit le commandant Shepard Smith à des journalistes.