Dix-sept oeuvres monumentales de cet artiste sont présentées dans les appartements royaux et les jardins, dans le cadre de l'exposition Jeff Koons Versailles, qui se tient du 10 septembre au 24 décembre.
Une première en France où il n'y a jamais eu d'exposition consacrée à ce plasticien, le plus coté des artistes vivants avec le britannique Lucian Freud, mais aussi une irruption au parfum de polémique de l'art contemporain dans l'un des lieux symboles de l'Histoire de France.
Se promenant avec lenteur dans les allées du château, entouré d'une cour de photographes, journalistes et de caméramen de divers pays, Jeff Koons a assuré à l'AFP qu'il ne se sentait pas pour autant "le roi de Versailles". "Mais je me sens très heureux d'avoir cette opportunité d'exposer mon travail", a ajouté l'artiste de 53 ans.
"C'est un rêve devenu réalité", a déclaré le sculpteur, vêtu d'un élégant costume gris clair, en se tournant vers son oeuvre "Split Rocker", composée de 90.000 petites fleurs qui forment un animal étrange, mi-tête de poney, mi-tête de dinosaure.
"En faisant cette pièce, j'ai pensé que c'était le type d'oeuvre que Louis XIV aurait pu, un matin en se réveillant, souhaiter avoir. Et le soir c'était chose faite", a déclaré l'artiste au visage lisse et souriant.
L'exposition, qui présente des oeuvres des années 80 à nos jours, vise à éveiller des correspondances entre l'oeuvre baroque de l'artiste et le château de Versailles, classé au patrimoine mondial de l'Humanité.
L'idée de l'exposition, "c'est qu'à partir d'un moment, on regarde le château différemment", explique Laurent Le Bon, un des commissaires de cette manifestation.
"Quand on voit Split Rocker sur le parterre de l'Orangerie, on redevient attentif à ce dernier, on cesse de considérer que c'est un simple décor que l'on regarde de façon inattentive", relève Jean-Jacques Aillagon, président du domaine de Versailles.
Globalement, le public n'a pas trop mal réagi à ce mélange des genres. Deux jeunes Japonaises trouvent "très intéressant la confrontation entre l'ancien et le moderne".
Fabienne, une quadragénaire nimoise, estime que "cela permet d'égayer les appartements royaux".
Mais elle n'apprécie pas vraiment "Lobster", le homard géant en aluminium pendu dans le Salon de Mars. "J'ai vraiment l'impression que c'est un objet de plage qu'on a oublié", dit-elle.
Pour une sexagénaire australienne, en revanche, c'est clair, c'est net: ces oeuvres contemporaines "n'ont pas leur place dans un tel lieu".
eff Koons s'est vu offrir un lieu d'exception, le Château de Versailles, où il expose depuis mercredi 10 septembre. Durée: 2min24 sec
Une manifestation d'opposants traditionnalistes devant les grilles du château n'a rassemblé qu'environ 80 personnes. Pas vraiment de quoi faire une nouvelle révolution.
"Jeff Koons s'est fait connaître en montrant son sexe et présenter ses oeuvres est un outrage à Marie-Antoinette", a lancé le leader des manifestants, l'écrivain Arnaud-Aaron Upinsky.
Jeff Koons, qui fut l'époux de la Cicciolina, star du porno italien, a créé des oeuvres explicites autour de la "tentation et du désir" dans les années 90. Mais aucune d'elle n'est montrée à Versailles.
Ancien trader, Jeff Koons ne souhaite pas commenter sa cote très élevée sur le marché de l'art. "Le dialogue entre l'art et l'argent ne m'intéresse pas. Ce qui m'intéresse, c'est le dialogue entre l'art et le potentiel humain. Mon travail tourne autour de l'optimisme", souligne-t-il.
Une première en France où il n'y a jamais eu d'exposition consacrée à ce plasticien, le plus coté des artistes vivants avec le britannique Lucian Freud, mais aussi une irruption au parfum de polémique de l'art contemporain dans l'un des lieux symboles de l'Histoire de France.
Se promenant avec lenteur dans les allées du château, entouré d'une cour de photographes, journalistes et de caméramen de divers pays, Jeff Koons a assuré à l'AFP qu'il ne se sentait pas pour autant "le roi de Versailles". "Mais je me sens très heureux d'avoir cette opportunité d'exposer mon travail", a ajouté l'artiste de 53 ans.
"C'est un rêve devenu réalité", a déclaré le sculpteur, vêtu d'un élégant costume gris clair, en se tournant vers son oeuvre "Split Rocker", composée de 90.000 petites fleurs qui forment un animal étrange, mi-tête de poney, mi-tête de dinosaure.
"En faisant cette pièce, j'ai pensé que c'était le type d'oeuvre que Louis XIV aurait pu, un matin en se réveillant, souhaiter avoir. Et le soir c'était chose faite", a déclaré l'artiste au visage lisse et souriant.
L'exposition, qui présente des oeuvres des années 80 à nos jours, vise à éveiller des correspondances entre l'oeuvre baroque de l'artiste et le château de Versailles, classé au patrimoine mondial de l'Humanité.
L'idée de l'exposition, "c'est qu'à partir d'un moment, on regarde le château différemment", explique Laurent Le Bon, un des commissaires de cette manifestation.
"Quand on voit Split Rocker sur le parterre de l'Orangerie, on redevient attentif à ce dernier, on cesse de considérer que c'est un simple décor que l'on regarde de façon inattentive", relève Jean-Jacques Aillagon, président du domaine de Versailles.
Globalement, le public n'a pas trop mal réagi à ce mélange des genres. Deux jeunes Japonaises trouvent "très intéressant la confrontation entre l'ancien et le moderne".
Fabienne, une quadragénaire nimoise, estime que "cela permet d'égayer les appartements royaux".
Mais elle n'apprécie pas vraiment "Lobster", le homard géant en aluminium pendu dans le Salon de Mars. "J'ai vraiment l'impression que c'est un objet de plage qu'on a oublié", dit-elle.
Pour une sexagénaire australienne, en revanche, c'est clair, c'est net: ces oeuvres contemporaines "n'ont pas leur place dans un tel lieu".
eff Koons s'est vu offrir un lieu d'exception, le Château de Versailles, où il expose depuis mercredi 10 septembre. Durée: 2min24 sec
Une manifestation d'opposants traditionnalistes devant les grilles du château n'a rassemblé qu'environ 80 personnes. Pas vraiment de quoi faire une nouvelle révolution.
"Jeff Koons s'est fait connaître en montrant son sexe et présenter ses oeuvres est un outrage à Marie-Antoinette", a lancé le leader des manifestants, l'écrivain Arnaud-Aaron Upinsky.
Jeff Koons, qui fut l'époux de la Cicciolina, star du porno italien, a créé des oeuvres explicites autour de la "tentation et du désir" dans les années 90. Mais aucune d'elle n'est montrée à Versailles.
Ancien trader, Jeff Koons ne souhaite pas commenter sa cote très élevée sur le marché de l'art. "Le dialogue entre l'art et l'argent ne m'intéresse pas. Ce qui m'intéresse, c'est le dialogue entre l'art et le potentiel humain. Mon travail tourne autour de l'optimisme", souligne-t-il.