Plusieurs centaines de foreurs ont débrayé dans une mine de platine voisine appartenant à l'exploitant sud-africain Royal Bafokeng Platinum qui emploie 7.000 salariés près de Rustenburg, localité dont le stade rénové avait accueilli des matches de la Coupe du monde de football en 2010.
La direction a précisé à l'AFP que "la situation était calme".
Les grévistes, dont des représentants ont été reçus, étaient massés devant l'un des puits où quatre fourgons de police étaient également déployés.
A Marikana, théâtre d'une grève sauvage qui a dégénéré, faisant 10 morts dont deux policiers dans des rivalités intersyndicales puis 34 morts et 78 blessés quand la police a ouvert le feu jeudi, la situation était calme, a constaté l'AFP, même si l'heure était toujours aux revendications.
Plusieurs foreurs de ce site du groupe britannique Lonmin étaient toujours en grève, expliquant qu'ils voulaient que les 259 mineurs arrêtés soient libérés.
"S'ils mettent 12.500 Rands (1.250 euros) sur la table aujourd'hui, nous sommes prêts à reprendre le travail dès aujourd'hui", a aussi déclaré l'un des grévistes, Kwenene Msindiseni.
L'évêque Jo Seoka, qui joue les médiateurs, a déclaré lors d'une conférence de presse qu'"en tant qu'église, nous ne pensons pas que les travailleurs demandent quelque chose d'impossible. C'est faisable".
La direction de Lonmin affirme que ses foreurs gagnent déjà plus de 1.100 euros par mois avec les bonus.
La veille, l'entreprise avait décidé, sous la pression politique, de respecter une trêve pendant la période de deuil national d'une semaine décrétée après la tuerie, et levé sa menace de licencier les grévistes.
Plusieurs cérémonies d'hommage doivent se tenir jeudi, dont l'une à Marikana, a annoncé le secrétaire général de la présidence sud-africaine, Collins Chabane, à la radio.
Il n'y aura pas d'obsèques collectives, les corps des grévistes tués ayant été rapatriés dans leurs familles, souvent loin de la mine située à une heure et demie de route à l'ouest de Johannesburg, la capitale économique.
Une autre cérémonie est prévue à Mthatha (Cap oriental), la ville la plus proche du village de Nelson Mandela, dans le sud rural du pays d'où de nombreux mineurs sont originaires.
La plupart des grévistes tués étaient des travailleurs migrants. Un seul n'est pas sud-africain mais originaire du Lesotho, petit pays enclavé dans le vaste territoire sud-africain.
Les drapeaux sont en berne depuis lundi à la demande du président Jacob Zuma, dont le gouvernement est accusé de n'avoir pas anticipé le drame malgré des signes avant-coureurs, et qui est réduit aujourd'hui à faire de la gestion compassionnelle de la crise.
"Nous ne souhaitons pas que ces cérémonies d'hommage soient politisées (...) pour que les gens puissent se recueillir", a souligné M. Chabane.
Il n'a pas précisé si des membres du gouvernement seraient présents lors des cérémonies de jeudi.
Une autre mine de platine est aussi sous la pression de ses salariés à Thembelani, exploitée par le géant anglo-sud-africain Anglo American Platinum (Amplats).
Les exigences des salariés ne portent pas sur les salaires, selon la direction, qui n'a pas donné d'autres détails.
Depuis des mois, la production de platine, dont l'Afrique du Sud est numéro un mondial, connaît de fortes tensions sociales auxquelles la crise mondiale n'est pas étrangère, mais qui illustrent aussi nombre de mauvaises pratiques sociales héritées du passé et qui persistent dans le secteur minier.
A Marikana, le drame s'est noué autour des revendications salariales de 3.000 foreurs, des hommes qui effectuent le travail le plus dangereux. Le conflit a été attisé par des rivalités intersyndicales.
Les images terribles des 44 morts de la mine ont douloureusement rappelé à l'Afrique du Sud que la violence est une composante de son histoire nationale, tant dans les conflits sociaux que dans la classe politique.
La direction a précisé à l'AFP que "la situation était calme".
Les grévistes, dont des représentants ont été reçus, étaient massés devant l'un des puits où quatre fourgons de police étaient également déployés.
A Marikana, théâtre d'une grève sauvage qui a dégénéré, faisant 10 morts dont deux policiers dans des rivalités intersyndicales puis 34 morts et 78 blessés quand la police a ouvert le feu jeudi, la situation était calme, a constaté l'AFP, même si l'heure était toujours aux revendications.
Plusieurs foreurs de ce site du groupe britannique Lonmin étaient toujours en grève, expliquant qu'ils voulaient que les 259 mineurs arrêtés soient libérés.
"S'ils mettent 12.500 Rands (1.250 euros) sur la table aujourd'hui, nous sommes prêts à reprendre le travail dès aujourd'hui", a aussi déclaré l'un des grévistes, Kwenene Msindiseni.
L'évêque Jo Seoka, qui joue les médiateurs, a déclaré lors d'une conférence de presse qu'"en tant qu'église, nous ne pensons pas que les travailleurs demandent quelque chose d'impossible. C'est faisable".
La direction de Lonmin affirme que ses foreurs gagnent déjà plus de 1.100 euros par mois avec les bonus.
La veille, l'entreprise avait décidé, sous la pression politique, de respecter une trêve pendant la période de deuil national d'une semaine décrétée après la tuerie, et levé sa menace de licencier les grévistes.
Plusieurs cérémonies d'hommage doivent se tenir jeudi, dont l'une à Marikana, a annoncé le secrétaire général de la présidence sud-africaine, Collins Chabane, à la radio.
Il n'y aura pas d'obsèques collectives, les corps des grévistes tués ayant été rapatriés dans leurs familles, souvent loin de la mine située à une heure et demie de route à l'ouest de Johannesburg, la capitale économique.
Une autre cérémonie est prévue à Mthatha (Cap oriental), la ville la plus proche du village de Nelson Mandela, dans le sud rural du pays d'où de nombreux mineurs sont originaires.
La plupart des grévistes tués étaient des travailleurs migrants. Un seul n'est pas sud-africain mais originaire du Lesotho, petit pays enclavé dans le vaste territoire sud-africain.
Les drapeaux sont en berne depuis lundi à la demande du président Jacob Zuma, dont le gouvernement est accusé de n'avoir pas anticipé le drame malgré des signes avant-coureurs, et qui est réduit aujourd'hui à faire de la gestion compassionnelle de la crise.
"Nous ne souhaitons pas que ces cérémonies d'hommage soient politisées (...) pour que les gens puissent se recueillir", a souligné M. Chabane.
Il n'a pas précisé si des membres du gouvernement seraient présents lors des cérémonies de jeudi.
Une autre mine de platine est aussi sous la pression de ses salariés à Thembelani, exploitée par le géant anglo-sud-africain Anglo American Platinum (Amplats).
Les exigences des salariés ne portent pas sur les salaires, selon la direction, qui n'a pas donné d'autres détails.
Depuis des mois, la production de platine, dont l'Afrique du Sud est numéro un mondial, connaît de fortes tensions sociales auxquelles la crise mondiale n'est pas étrangère, mais qui illustrent aussi nombre de mauvaises pratiques sociales héritées du passé et qui persistent dans le secteur minier.
A Marikana, le drame s'est noué autour des revendications salariales de 3.000 foreurs, des hommes qui effectuent le travail le plus dangereux. Le conflit a été attisé par des rivalités intersyndicales.
Les images terribles des 44 morts de la mine ont douloureusement rappelé à l'Afrique du Sud que la violence est une composante de son histoire nationale, tant dans les conflits sociaux que dans la classe politique.