Lors d‘une conférence de presse, la dirigeante du Front national s‘est alarmée du risque de “fatwas bancaires” qui mettraient en péril la démocratie française.
“Nous sommes en présence d‘une tentative d’étouffement d‘un mouvement d‘opposition et il est du devoir de tous les démocrates de ne pas l‘accepter”, a-t-elle déclaré.
“Il semble que les oligarchies financières qui se sentent protégées, voire encouragées par une sorte d‘impunité, soient donc tentées d‘intervenir de plus en plus dans le cours de la démocratie en France”, a-t-elle poursuivi.
Elle a notamment cité le cas de Bernard Arnault, propriétaire du groupe de luxe LVMH, qui, selon Le Canard enchaîné, aurait sanctionné Le Monde pour ses publications sur les “Paradise papers”, données sur les pratiques d’évasion fiscale dans le monde, en retirant du quotidien les publicités du groupe jusqu’à fin 2017.
“La vraie question, c‘est est-ce que les opposants vont être réduits à un exil bancaire?”, s‘est interrogée Marine Le Pen. “Est-il acceptable qu‘une banque puisse décider qui a le droit d‘exercer sa liberté d‘expression en France?”
“Qu‘arrivera-t-il demain si une banque décide du bannissement bancaire d‘un journal?”, a-t-elle lancé à propos du Monde.
Marine Le Pen a précisé que la banque HSBC, “sans aucune justification”, lui avait annoncé par ailleurs mercredi matin la fermeture de son compte personnel datant de 25 ans.
Les motifs invoqués : “Pas assez d‘informations sur moi”, “manque d‘information sur l‘origine des fonds qui arrivaient sur mon compte personnel”.
“Personne ne nous a jamais saisi d‘aucune inquiétude” sur les comptes du FN ou personnels des responsables du parti, a-t-elle dit.
La dirigeante a précisé avoir saisi Emmanuel Macron des problèmes bancaires du parti mardi lors de son entrevue à l‘Elysée avec le chef de l‘Etat.
Le FN va déposer plainte pour discrimination contre la Société générale. Marine Le Pen le fera à titre personnel contre HSBC.
“Nous sommes en présence d‘une tentative d’étouffement d‘un mouvement d‘opposition et il est du devoir de tous les démocrates de ne pas l‘accepter”, a-t-elle déclaré.
“Il semble que les oligarchies financières qui se sentent protégées, voire encouragées par une sorte d‘impunité, soient donc tentées d‘intervenir de plus en plus dans le cours de la démocratie en France”, a-t-elle poursuivi.
Elle a notamment cité le cas de Bernard Arnault, propriétaire du groupe de luxe LVMH, qui, selon Le Canard enchaîné, aurait sanctionné Le Monde pour ses publications sur les “Paradise papers”, données sur les pratiques d’évasion fiscale dans le monde, en retirant du quotidien les publicités du groupe jusqu’à fin 2017.
“La vraie question, c‘est est-ce que les opposants vont être réduits à un exil bancaire?”, s‘est interrogée Marine Le Pen. “Est-il acceptable qu‘une banque puisse décider qui a le droit d‘exercer sa liberté d‘expression en France?”
“Qu‘arrivera-t-il demain si une banque décide du bannissement bancaire d‘un journal?”, a-t-elle lancé à propos du Monde.
Marine Le Pen a précisé que la banque HSBC, “sans aucune justification”, lui avait annoncé par ailleurs mercredi matin la fermeture de son compte personnel datant de 25 ans.
Les motifs invoqués : “Pas assez d‘informations sur moi”, “manque d‘information sur l‘origine des fonds qui arrivaient sur mon compte personnel”.
“Personne ne nous a jamais saisi d‘aucune inquiétude” sur les comptes du FN ou personnels des responsables du parti, a-t-elle dit.
La dirigeante a précisé avoir saisi Emmanuel Macron des problèmes bancaires du parti mardi lors de son entrevue à l‘Elysée avec le chef de l‘Etat.
Le FN va déposer plainte pour discrimination contre la Société générale. Marine Le Pen le fera à titre personnel contre HSBC.