Le roi Mohammed VI
Ce sera la première adresse au pays de Mohammed VI depuis le référendum du 1er juillet, qui a vu l'adoption par plus de 98% des Marocains, d'une révision constitutionnelle renforçant les attributions d'un Premier ministre issu des urnes, tout en préservant la prééminence du roi.
Le 17 juin, le souverain avait présenté à la nation les grandes lignes de réformes entreprises dans le tumulte des révoltes arabes.
Mohammed VI va "sans doute évoquer les élections législatives, afin de donner rapidement corps à la logique du changement propulsée par le référendum", a indiqué un membre du gouvernement qui a requis l'anonymat.
La date des prochaines législatives, qui est négociée entre le ministère de l'Intérieur et les partis, reste encore inconnue.
Des députés ont indiqué à l'AFP que le ministre avait proposé le 7 octobre, mais certaines formations comme le Parti islamiste justice et développement (PJD, opposition parlementaire) ne l'ont pas accepté.
Pour autant, le discours royal, qui sera prononcé à Tétouan (nord), intervient dans un contexte de revendications politiques et sociales pressantes.
Malgré la quasi-unanimité des résultats du référendum, les jeunes du Mouvement du 20 février continuent de manifester régulièrement dans les grandes villes pour revendiquer des changements politiques "profonds".
"Nous manifesterons dimanche prochain dans les grandes villes pour que nos revendications d'une véritable monarchie parlementaires soient réalisées. Je ne vois pas pourquoi on va s'arrêter", a déclaré Najib Chaouki, un des contestataires.
Pour leur part, les diplômés chômeurs ont repris leurs marches dans les principales villes, notamment à Rabat, pour réclamer des postes dans la fonction publique.
Le Premier ministre Abbas El Fassi avait promis, en février dernier, de 1.500 à 2000 postes aux diplômés chômeurs. Ces derniers s'étaient alors engagés à ne plus manifester dans la rue et en rester à des revendications strictement sociales.
Le Conseil économique et social (officiel) a indiqué le 22 juillet, que le taux de chômage des jeunes de 15 à 29 ans avait atteint 16,7% en 2010.
Pour juguler la contestation, le gouvernement avait porté dès février la dotation de la caisse de compensation (qui subventionne les produits de première nécessité) à 4 milliards d'euros au lieu des 1,7 milliard d'euros prévus initialement.
En avril, les autorités avaient aussi décidé une augmentation de 600 dirhams (55 euros) nette des salaires des fonctionnaires au 1er mai.
"Pour acheter la paix civile, l'Etat est prêt à répondre à tous les +chantages+ afin que les revendications politiques, portant sur le noyau du pouvoir, restent écartées", affirme l'économiste Fouad Abdelmoumni.
Pour financer ces décisions, le gouvernement n'a pas précisé les mesures budgétaires prévues. Mais des journaux ont récemment annoncé une prochaine cession de 7% des 30% d'actions de l'Etat dans le groupe Maroc Telecom, une filiale de Vivendi.
Cette information, qui n'a pas été officiellement démentie, suscite de vives critiques au sein de l'opposition parlementaire, qui refuse, comme Lahcen Daoudi, chef du groupe parlementaire du PJD qu'on brade Maroc Telecom, "un fleuron de l'économie nationale".
Le 17 juin, le souverain avait présenté à la nation les grandes lignes de réformes entreprises dans le tumulte des révoltes arabes.
Mohammed VI va "sans doute évoquer les élections législatives, afin de donner rapidement corps à la logique du changement propulsée par le référendum", a indiqué un membre du gouvernement qui a requis l'anonymat.
La date des prochaines législatives, qui est négociée entre le ministère de l'Intérieur et les partis, reste encore inconnue.
Des députés ont indiqué à l'AFP que le ministre avait proposé le 7 octobre, mais certaines formations comme le Parti islamiste justice et développement (PJD, opposition parlementaire) ne l'ont pas accepté.
Pour autant, le discours royal, qui sera prononcé à Tétouan (nord), intervient dans un contexte de revendications politiques et sociales pressantes.
Malgré la quasi-unanimité des résultats du référendum, les jeunes du Mouvement du 20 février continuent de manifester régulièrement dans les grandes villes pour revendiquer des changements politiques "profonds".
"Nous manifesterons dimanche prochain dans les grandes villes pour que nos revendications d'une véritable monarchie parlementaires soient réalisées. Je ne vois pas pourquoi on va s'arrêter", a déclaré Najib Chaouki, un des contestataires.
Pour leur part, les diplômés chômeurs ont repris leurs marches dans les principales villes, notamment à Rabat, pour réclamer des postes dans la fonction publique.
Le Premier ministre Abbas El Fassi avait promis, en février dernier, de 1.500 à 2000 postes aux diplômés chômeurs. Ces derniers s'étaient alors engagés à ne plus manifester dans la rue et en rester à des revendications strictement sociales.
Le Conseil économique et social (officiel) a indiqué le 22 juillet, que le taux de chômage des jeunes de 15 à 29 ans avait atteint 16,7% en 2010.
Pour juguler la contestation, le gouvernement avait porté dès février la dotation de la caisse de compensation (qui subventionne les produits de première nécessité) à 4 milliards d'euros au lieu des 1,7 milliard d'euros prévus initialement.
En avril, les autorités avaient aussi décidé une augmentation de 600 dirhams (55 euros) nette des salaires des fonctionnaires au 1er mai.
"Pour acheter la paix civile, l'Etat est prêt à répondre à tous les +chantages+ afin que les revendications politiques, portant sur le noyau du pouvoir, restent écartées", affirme l'économiste Fouad Abdelmoumni.
Pour financer ces décisions, le gouvernement n'a pas précisé les mesures budgétaires prévues. Mais des journaux ont récemment annoncé une prochaine cession de 7% des 30% d'actions de l'Etat dans le groupe Maroc Telecom, une filiale de Vivendi.
Cette information, qui n'a pas été officiellement démentie, suscite de vives critiques au sein de l'opposition parlementaire, qui refuse, comme Lahcen Daoudi, chef du groupe parlementaire du PJD qu'on brade Maroc Telecom, "un fleuron de l'économie nationale".