Le point de non-retour a été atteint après la défaite 2 à 1 de l'équipe nationale face au Gabon, le 28 mars, lors du match de qualification pour la Coupe du Monde 2010. Les médias et le public avaient fait part de leur grande déception et imputé ce résultat à la fédération dirigée par Benslimane depuis 1994.
Depuis lors, les appels se sont multipliés de tous côtés pour une refonte complète de la fédération.
Plusieurs députés se sont plaints du niveau de performance "très faible" dans le domaine sportif. Bassima Hakkaoui, présidente de la commission parlementaire des affaires sociales, a souligné que la fédération est responsable des échecs à répétition de l'équipe nationale au cours de ces derniers mois. "Nous devons donner aux jeunes une chance de remettre ce secteur sur les rails", a-t-elle déclaré.
"La défaite contre le Gabon a été un moment décisif, au vu en particulier de la colère générale du public marocain envers la faiblesse de la sélection nationale", a affirmé Ahmed El Ammori, président de la commission de planification de la fédération.
Certains Marocains se sont également déclarés satisfaits après cette annonce.
"Sans le général à la tête de ce sport, le football marocain pourra s'épanouir", affirme Hassane Bahmidane, un étudiant. "La défaite du Maroc n'aura peut-être pas été si mauvaise après tout, si cela permet de faire bouger les choses."
Hamza Sakili, une enseignante, partage cet avis. "Le match contre le Gabon a été une humiliation. Nous avons dépensé des millions de dirhams dans le football et n'avons rien obtenu en retour. J'espère que le nouveau président pourra redonner au football marocain son lustre d'antan. Nous nous rappelons l'âge d'or de notre équipe."
Rachid Batouli, un universitaire spécialiste du sport, estime que ce changement aurait dû avoir lieu il y a longtemps, parce que la fédération a besoin de dirigeants qui aient une vue pragmatique de ce secteur.
"La fédération ne devrait pas focaliser toute son attention sur l'équipe nationale ; elle devrait s'occuper de toutes les équipes, qui connaissent actuellement de réels problèmes. Et l'avenir du football est entre les mains des clubs", a-t-il ajouté.
Le départ de Hosni Benslimane a eu lieu à la suite d'une intervention du Palais.
Le vice-président de la Fédération Royale Marocaine de Football Mohamed Aouzel ne s'en est pas caché. "Ce changement est positif et permettra de consolider la place du football en tant que force motrice du sport dans ce pays", a-t-il déclaré. "Il convient de se féliciter de l'initiative de Sa Majesté."
Aouzel a noté la déception causée par les résultats de l'équipe nationale, expliquant que la fédération avait "réuni toutes les conditions nécessaires".
C'est désormais Ali Fassi Fihri, actuel directeur du conseil d'Etat de l'électricité et membre du conseil d'administration du club Fath Union Sport, qui est le candidat le mieux placé pour succéder à Benslimane.
Selon M. Batouli, Fassi Fihri devrait très certainement se voir confier cette fonction, car c'est un proche du Palais. C'est en effet le souverain qui nomme les présidents des fédérations.
Depuis lors, les appels se sont multipliés de tous côtés pour une refonte complète de la fédération.
Plusieurs députés se sont plaints du niveau de performance "très faible" dans le domaine sportif. Bassima Hakkaoui, présidente de la commission parlementaire des affaires sociales, a souligné que la fédération est responsable des échecs à répétition de l'équipe nationale au cours de ces derniers mois. "Nous devons donner aux jeunes une chance de remettre ce secteur sur les rails", a-t-elle déclaré.
"La défaite contre le Gabon a été un moment décisif, au vu en particulier de la colère générale du public marocain envers la faiblesse de la sélection nationale", a affirmé Ahmed El Ammori, président de la commission de planification de la fédération.
Certains Marocains se sont également déclarés satisfaits après cette annonce.
"Sans le général à la tête de ce sport, le football marocain pourra s'épanouir", affirme Hassane Bahmidane, un étudiant. "La défaite du Maroc n'aura peut-être pas été si mauvaise après tout, si cela permet de faire bouger les choses."
Hamza Sakili, une enseignante, partage cet avis. "Le match contre le Gabon a été une humiliation. Nous avons dépensé des millions de dirhams dans le football et n'avons rien obtenu en retour. J'espère que le nouveau président pourra redonner au football marocain son lustre d'antan. Nous nous rappelons l'âge d'or de notre équipe."
Rachid Batouli, un universitaire spécialiste du sport, estime que ce changement aurait dû avoir lieu il y a longtemps, parce que la fédération a besoin de dirigeants qui aient une vue pragmatique de ce secteur.
"La fédération ne devrait pas focaliser toute son attention sur l'équipe nationale ; elle devrait s'occuper de toutes les équipes, qui connaissent actuellement de réels problèmes. Et l'avenir du football est entre les mains des clubs", a-t-il ajouté.
Le départ de Hosni Benslimane a eu lieu à la suite d'une intervention du Palais.
Le vice-président de la Fédération Royale Marocaine de Football Mohamed Aouzel ne s'en est pas caché. "Ce changement est positif et permettra de consolider la place du football en tant que force motrice du sport dans ce pays", a-t-il déclaré. "Il convient de se féliciter de l'initiative de Sa Majesté."
Aouzel a noté la déception causée par les résultats de l'équipe nationale, expliquant que la fédération avait "réuni toutes les conditions nécessaires".
C'est désormais Ali Fassi Fihri, actuel directeur du conseil d'Etat de l'électricité et membre du conseil d'administration du club Fath Union Sport, qui est le candidat le mieux placé pour succéder à Benslimane.
Selon M. Batouli, Fassi Fihri devrait très certainement se voir confier cette fonction, car c'est un proche du Palais. C'est en effet le souverain qui nomme les présidents des fédérations.