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Le 8 octobre courant, la ville de Zagora, dans le sud-est du Maroc, a été le théâtre de manifestations revendiquant l'accès à l'eau potable, connues médiatiquement par «manifestations de la soif ».
Les autorités ont intervenu à l’époque pour disperser des manifestations pacifiques, et ont interpellé 21 personnes, dont la plupart sont des jeunes.
L’avocat et membre du Comité de défense des accusés, Mohamed al-Messaoudi, a déclaré à Anadolu que «le verdict annoncé, mardi, est préliminaire, et il sera interjeté en appel pour prouver l’innocence des accusés ».
Il a ajouté que le tribunal a accusé les détenus d'«humiliation et atteinte aux employés gouvernementaux alors qu’ils effectuaient leur travail, entraînant des dégâts matériels sur des biens publics ».
Selon la même source, le tribunal a condamné Mohamed al-Zwin, Mourad al-Yousfi et Ibrahim Bamad à 2 mois de prison, tandis que Hassan al-Dahani et Hamza al-Abdlaoui ont été condamnés à 3 mois de prison ferme.
Quant à Ahmed Laichi, Hamza Naji et Mohamed Banwik, ils ont écopé de 4 mois de prison, levant ainsi le nombre de mois de prison à l’encore des 8 détenus à 24 mois.
Quelques semaines plus tôt, le Roi du Maroc avait ordonné de former un comité présidé par le Premier ministre Saad Eddine al-Othmani, pour résoudre le problème de la pénurie d’eau dans quelques régions du pays, en l’occurrence dans le district de Zagora.
La semaine dernière, la ministre marocaine chargée de l'eau, Charafat Afilal, avait visité la ville de Zagora, et avait annoncé une solution provisoire à la pénurie d’eau, dans le cadre de la première réaction gouvernementale pour mettre fin aux manifestations dans al région.
