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Pour optimiser les exportations dans la région, encourager une plus grande coopération avec les partenaires étrangers et lutter contre le ralentissement anticipé en 2009, le Maroc a lancé la semaine dernière un nouveau programme stratégique.
Le ministère du Commerce extérieur a dévoilé les détails du Plan national pour le développement et la promotion des exportations lors d'une conférence de presse organisée mercredi 6 mai à la Bibliothèque nationale de Rabat.
L'objectif de ce nouveau programme, baptisé "Maroc Export Plus", est de tripler le volume des exportations marocaines au cours des dix années qui viennent et d'impliquer plus de deux mille entreprises dans ce processus, a expliqué le ministre Abdellatif Maazouz.
Ce programme de stimulation du commerce - élaboré en partenariat avec la société de consultants Booz Allen Hamilton - viendra renforcer d'autres programmes de développement comme le Plan Maroc Vert, le Plan Azur, Emergence, Vision 2015 pour le développement de l'artisanat et la Stratégie marocaine de l'énergie, et visera les grands importateurs, les marchés voisins et les niches spécialisées.
S'adressant au parlement la semaine dernière, le ministre des Finances Salaheddine Mezouar a expliqué que les prévisions de croissance de l'économie mondiale étaient passées de 3 pour cent à -1,3 pour cent en avril, tandis que le volume du commerce mondial plongeait de 3,5 à -8 pour cent.
"Ce recul a eu des répercussions sur certaines composantes de l'économie nationale", a-t-il expliqué, "notamment au niveau du tourisme (-21 pour cent en termes de recettes), des transferts des MRE (-14,3 pour cent), des exportations (-30 pour cent), ... au moment où les importations ont connu une baisse de 16,8 pour cent."
La balance commerciale a pour sa part enregistré une baisse de 31 pour cent en mars. Des emplois ont été perdus dans les secteurs du textile, de l'électronique, de la mécanique et de l'industrie automobile.
Les responsables du monde des affaires et les parlementaires marocains estiment que les mesures du gouvernement pour répondre à la crise mondiale sont trop modestes.
Le gouvernement marocain met en place un plan pour réduire le déficit commercial
Abdelhak Lahlou, directeur d'une entreprise hispano-marocaine d'électronique basée à Casablanca qui dessert des clients européens, a expliqué que la situation est délicate du fait de l'exposition du pays à l'économie mondiale.
"Toute la problématique émane de l’étranger, à savoir des principaux donneurs d'ordres", a-t-il expliqué à Magharebia.
L'opposition marocaine cite pour sa part des licenciements au sein de nombreuses entreprises et la baisse des transferts de la part des Marocains résidant à l'étranger comme les causes des problèmes financiers.
Mohammed Benayyad, secrétaire général du Conseil national du commerce extérieur, fait pour sa part valoir que la crise est structurelle et n'est pas seulement liée au climat économique actuel. C'est la raison pour laquelle il estime qu’il faut y répondre par des mesures aussi bien conjoncturelles que structurelles.
Le ministère du Commerce extérieur a dévoilé les détails du Plan national pour le développement et la promotion des exportations lors d'une conférence de presse organisée mercredi 6 mai à la Bibliothèque nationale de Rabat.
L'objectif de ce nouveau programme, baptisé "Maroc Export Plus", est de tripler le volume des exportations marocaines au cours des dix années qui viennent et d'impliquer plus de deux mille entreprises dans ce processus, a expliqué le ministre Abdellatif Maazouz.
Ce programme de stimulation du commerce - élaboré en partenariat avec la société de consultants Booz Allen Hamilton - viendra renforcer d'autres programmes de développement comme le Plan Maroc Vert, le Plan Azur, Emergence, Vision 2015 pour le développement de l'artisanat et la Stratégie marocaine de l'énergie, et visera les grands importateurs, les marchés voisins et les niches spécialisées.
S'adressant au parlement la semaine dernière, le ministre des Finances Salaheddine Mezouar a expliqué que les prévisions de croissance de l'économie mondiale étaient passées de 3 pour cent à -1,3 pour cent en avril, tandis que le volume du commerce mondial plongeait de 3,5 à -8 pour cent.
"Ce recul a eu des répercussions sur certaines composantes de l'économie nationale", a-t-il expliqué, "notamment au niveau du tourisme (-21 pour cent en termes de recettes), des transferts des MRE (-14,3 pour cent), des exportations (-30 pour cent), ... au moment où les importations ont connu une baisse de 16,8 pour cent."
La balance commerciale a pour sa part enregistré une baisse de 31 pour cent en mars. Des emplois ont été perdus dans les secteurs du textile, de l'électronique, de la mécanique et de l'industrie automobile.
Les responsables du monde des affaires et les parlementaires marocains estiment que les mesures du gouvernement pour répondre à la crise mondiale sont trop modestes.
Le gouvernement marocain met en place un plan pour réduire le déficit commercial
Abdelhak Lahlou, directeur d'une entreprise hispano-marocaine d'électronique basée à Casablanca qui dessert des clients européens, a expliqué que la situation est délicate du fait de l'exposition du pays à l'économie mondiale.
"Toute la problématique émane de l’étranger, à savoir des principaux donneurs d'ordres", a-t-il expliqué à Magharebia.
L'opposition marocaine cite pour sa part des licenciements au sein de nombreuses entreprises et la baisse des transferts de la part des Marocains résidant à l'étranger comme les causes des problèmes financiers.
Mohammed Benayyad, secrétaire général du Conseil national du commerce extérieur, fait pour sa part valoir que la crise est structurelle et n'est pas seulement liée au climat économique actuel. C'est la raison pour laquelle il estime qu’il faut y répondre par des mesures aussi bien conjoncturelles que structurelles.
