Mohamed Ould Abdel Aziz
Les jeunes se sont donnés rendez-vous via les réseaux internet, à l'image de ceux d'Egypte et de Tunisie où des révolutions populaires ont entrainé la chute des régimes de ces deux pays.
"Le peuple veut le départ du régime", "Oui à des reformes en profondeur", "Non à l'exclusion", "Non à l'injustice et au népotisme", "Nous avons faim, nous voulons du pain", "Nous voulons juste vivre dignement", figuraient parmi les slogans scandés par ces jeunes.
"Nous voulons d'abord des réformes en profondeur, mais si l'incurie du pouvoir l'emporte, nous exigerons alors son départ pur et simple", a expliqué à l'AFP un porte-parole des manifestants, Saad Bouh Ould Sidi Baba.
Selon lui, "les ressources halieutiques sont pillées, des industries sont fermées par népotisme, l'insécurité règne depuis que le pouvoir a lancé +sa+ guerre contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avec l'allié français, l'opposition et même les ministres du gouvernement sont humiliés".
Aucune présence policière n'était visible dans les environs et la manifestation a eu lieu dans le calme.
Jeudi, le Premier ministre, Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf, avait affirmé lors du lancement d'un projet de construction de routes dans des quartiers pauvres de Nouakchott, que la liberté d'opinion et de manifestation est garantie et que "manifestera qui voudra".
Il a promis le lancement en juin d'un projet pour le relogement de 100.000 familles dans des "terrains viabilisés, avec eau et électricité" et d'offrir plus de 17.000 emplois nouveaux avant la fin de l'année pour résorber le chô mage des jeunes.
Plusieurs partis politiques ont mis en garde le gouvernement contre toute forme de répression contre les manifestants et affirmé leur soutien aux "revendications justes des jeunes" Mauritaniens.
"Le peuple veut le départ du régime", "Oui à des reformes en profondeur", "Non à l'exclusion", "Non à l'injustice et au népotisme", "Nous avons faim, nous voulons du pain", "Nous voulons juste vivre dignement", figuraient parmi les slogans scandés par ces jeunes.
"Nous voulons d'abord des réformes en profondeur, mais si l'incurie du pouvoir l'emporte, nous exigerons alors son départ pur et simple", a expliqué à l'AFP un porte-parole des manifestants, Saad Bouh Ould Sidi Baba.
Selon lui, "les ressources halieutiques sont pillées, des industries sont fermées par népotisme, l'insécurité règne depuis que le pouvoir a lancé +sa+ guerre contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avec l'allié français, l'opposition et même les ministres du gouvernement sont humiliés".
Aucune présence policière n'était visible dans les environs et la manifestation a eu lieu dans le calme.
Jeudi, le Premier ministre, Moulaye Ould Mohamed Laghdhaf, avait affirmé lors du lancement d'un projet de construction de routes dans des quartiers pauvres de Nouakchott, que la liberté d'opinion et de manifestation est garantie et que "manifestera qui voudra".
Il a promis le lancement en juin d'un projet pour le relogement de 100.000 familles dans des "terrains viabilisés, avec eau et électricité" et d'offrir plus de 17.000 emplois nouveaux avant la fin de l'année pour résorber le chô mage des jeunes.
Plusieurs partis politiques ont mis en garde le gouvernement contre toute forme de répression contre les manifestants et affirmé leur soutien aux "revendications justes des jeunes" Mauritaniens.