Après l'extraction des victimes des décombres et leur transfert sous des tentes, "pour sauver des vies, la prise en charge chirurgicale se fait idéalement dans les 48 premières heures", a-t-il expliqué.
Donc "on entre dans une période critique. Il faut qu'une aide humanitaire massive arrive dès ce soir", a-t-il estimé, tout en rappelant la difficulté de la tâche, compte-tenu des "problèmes d'accès à la piste de l'aéroport de Port-au-Prince" et de sa "sécurisation" notamment.
"Ensuite sur le plan politique il faut que la population reçoive très rapidement une aide", a poursuivi Olivier Bernard, ce qui est là aussi compliqué du fait que "tous les Etats-majors --l'Etat, la Minustah (Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti, ndlr)...-- sont décimés".
Point positif toutefois, "les ONG sont présentes depuis 20 ans en Haïti". "On se connaît, on a tous déjà des zones géographiques d'intervention", ce qui devrait faciliter la coordination, selon M. Bernard.
Médecins du Monde va envoyer vendredi "depuis Bordeaux ou Paris" un charter chargé de 40 tonnes de matériel médical et logistique. Il sera "à Port-au-Prince en fin de matinée ou en début d'après-midi", a précisé M. Bernard.
Parallèlement, un logisticien parti de Martinique sera ce jeudi à Port-au-Prince, tout comme quatre membres de MDM Canada.
Sur place, "nos équipes nous transmettent plutôt des nouvelles rassurantes", avec toutes les réserves liées au fait que "les communications restent difficiles", a poursuivi Olivier Bernard, qui avait pu s'entretenir avec le coordinateur local jeudi matin.
"Notre équipe de 7 expatriés français est saine et sauve, comme 90% de notre équipe haïtienne", a-t-il détaillé, mais "les bureaux de MDM France sont détruits".
"Nos médecins sont en train de localiser nos stocks de médicaments pour pouvoir commencer à les distribuer dans la journée (...) La première chose que nos équipes ont faite, c'est s'occuper de leur famille. Maintenant elles sortent du choc et vont pouvoir commencer à travailler", a ajouté Olivier Bernard.
Donc "on entre dans une période critique. Il faut qu'une aide humanitaire massive arrive dès ce soir", a-t-il estimé, tout en rappelant la difficulté de la tâche, compte-tenu des "problèmes d'accès à la piste de l'aéroport de Port-au-Prince" et de sa "sécurisation" notamment.
"Ensuite sur le plan politique il faut que la population reçoive très rapidement une aide", a poursuivi Olivier Bernard, ce qui est là aussi compliqué du fait que "tous les Etats-majors --l'Etat, la Minustah (Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti, ndlr)...-- sont décimés".
Point positif toutefois, "les ONG sont présentes depuis 20 ans en Haïti". "On se connaît, on a tous déjà des zones géographiques d'intervention", ce qui devrait faciliter la coordination, selon M. Bernard.
Médecins du Monde va envoyer vendredi "depuis Bordeaux ou Paris" un charter chargé de 40 tonnes de matériel médical et logistique. Il sera "à Port-au-Prince en fin de matinée ou en début d'après-midi", a précisé M. Bernard.
Parallèlement, un logisticien parti de Martinique sera ce jeudi à Port-au-Prince, tout comme quatre membres de MDM Canada.
Sur place, "nos équipes nous transmettent plutôt des nouvelles rassurantes", avec toutes les réserves liées au fait que "les communications restent difficiles", a poursuivi Olivier Bernard, qui avait pu s'entretenir avec le coordinateur local jeudi matin.
"Notre équipe de 7 expatriés français est saine et sauve, comme 90% de notre équipe haïtienne", a-t-il détaillé, mais "les bureaux de MDM France sont détruits".
"Nos médecins sont en train de localiser nos stocks de médicaments pour pouvoir commencer à les distribuer dans la journée (...) La première chose que nos équipes ont faite, c'est s'occuper de leur famille. Maintenant elles sortent du choc et vont pouvoir commencer à travailler", a ajouté Olivier Bernard.