Jean-Luc Mélenchon
Entre les deux tours des régionales, l'eurodéputé s'était emporté contre un étudiant en journalisme qui l'interrogeait avec une caméra, parlant de "métier pourri" et de "sale corporation voyeuriste".
Pour le président du Parti de Gauche, cet "incident de départ n'a aucun intérêt", émanant d'un étudiant qui n'a pas de carte de presse. "Qui penserait à dire qu'un étudiant en médecine est un médecin?", a-t-il lancé, dans un discours parfois confus, debout devant quelque 70 étudiants du Centre de formation des journalistes (CFJ) à Paris, lors d'un débat sur les médias.
A un étudiant le qualifiant de "showman" qui réussit à faire rire son auditoire, M. Mélenchon a répondu qu'il n'était "pas au spectacle".
"Ma critique est devenue une critique sociale et une critique radicale, je suis partisan d'une révolution citoyenne des médias", a-t-il fait valoir.
"Comment être révolutionnaire dans la société (...) et m'arrêter à la porte de la cathédrale médiatique?", a-t-il demandé, répétant qu'il n'y aurait "ni excuses ni regret" de sa part sur l'épisode de la vidéo. "Je mène une lutte politique", a-t-il martelé.
L'ex-sénateur PS a déploré que "les médias, comme toute autre marchandise, soient soumis aux règles de rentabilité", "du moindre coût humain". Pour lui, les "conditions sociales et matérielles" dans lesquelles travaillent les journalistes "interdisent l'indépendance d'esprit".
Il s'est également prononcé pour un "Conseil national des médias" réunissant professionnels, syndicalistes, citoyens et élus avec un "pouvoir de sanction".
Pour le président du Parti de Gauche, cet "incident de départ n'a aucun intérêt", émanant d'un étudiant qui n'a pas de carte de presse. "Qui penserait à dire qu'un étudiant en médecine est un médecin?", a-t-il lancé, dans un discours parfois confus, debout devant quelque 70 étudiants du Centre de formation des journalistes (CFJ) à Paris, lors d'un débat sur les médias.
A un étudiant le qualifiant de "showman" qui réussit à faire rire son auditoire, M. Mélenchon a répondu qu'il n'était "pas au spectacle".
"Ma critique est devenue une critique sociale et une critique radicale, je suis partisan d'une révolution citoyenne des médias", a-t-il fait valoir.
"Comment être révolutionnaire dans la société (...) et m'arrêter à la porte de la cathédrale médiatique?", a-t-il demandé, répétant qu'il n'y aurait "ni excuses ni regret" de sa part sur l'épisode de la vidéo. "Je mène une lutte politique", a-t-il martelé.
L'ex-sénateur PS a déploré que "les médias, comme toute autre marchandise, soient soumis aux règles de rentabilité", "du moindre coût humain". Pour lui, les "conditions sociales et matérielles" dans lesquelles travaillent les journalistes "interdisent l'indépendance d'esprit".
Il s'est également prononcé pour un "Conseil national des médias" réunissant professionnels, syndicalistes, citoyens et élus avec un "pouvoir de sanction".