L'ambassade américaine à Khartoum
"L'ambassade des Etats-Unis a reçu des informations indiquant que des extrémistes de la région souhaitaient commettre un attentat meurtrier à bord d'un avion d'Air Uganda" sur un trajet entre Kampala, en Ouganda, et Juba, la capitale du Sud-Soudan semi-autonome.
"Bien que la capacité de ces extrémistes à commettre un tel acte demeure inconnue, la menace est suffisamment sérieuse pour mettre en garde tous les passagers américains", souligne le message de l'ambassade américaine.
Les passagers doivent rester "vigilants", souligne l'ambassade.
L'ambassade des Etats-Unis à Khartoum devrait par ailleurs ouvrir comme à l'habitude dimanche, a indiqué à l'AFP un responsable qui n'a pas précisé l'identité ou l'allégeance de ces "extrémistes" présumés.
Le président américain Barack Obama avait accusé Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) d'avoir "entraîné" et "équipé" au Yémen Umar Farouk Abdulmutallab, le Nigérian de 23 ans auteur d'une tentative d'attentat à l'explosif le 25 décembre à bord d'un vol américain parti d'Amsterdam et qui s'apprêtait à atterrir à Detroit (Etats-Unis).
Dans la foulée de cet attentat manqué, les Etats-Unis avaient resserré les contrôles des passagers provenant de différents pays dont le Soudan, qui figure sur la liste noire américaine des pays hébergeant des organisations terroristes.
Cette menace contre un vol d'Air Uganda survient le jour du 5e anniversaire de l'accord de paix global (CPA) qui a mis fin le 9 janvier 2005 à deux décennies de guerre civile entre le Nord, majoritairement musulman, et le Sud, en grande partie chrétien, du Soudan, plus grand pays d'Afrique.
Cette guerre civile avait fait deux millions de morts et quatre millions de déplacés.
L'Ouganda, pour sa part, est actuellement engagé militairement au sein de la force de paix de l'Union africaine (UA) en Somalie (Amisom), qui intervient à Mogadiscio en soutien au très affaibli gouvernement de transition somalien (TFG).
L'Amisom est la seule force étrangère déployée dans ce pays en guerre civile depuis 1991 et est régulièrement la cible des attaques des insurgés islamistes somaliens dans sa zone d'opération limitée à quelques quartiers de la capitale.
Elle est considérée par les islamistes opposés au TFG, dont les shebab qui ont prêté publiquement allégeance au réseau terroriste Al Qaïda, comme une "force d'occupation".
"Bien que la capacité de ces extrémistes à commettre un tel acte demeure inconnue, la menace est suffisamment sérieuse pour mettre en garde tous les passagers américains", souligne le message de l'ambassade américaine.
Les passagers doivent rester "vigilants", souligne l'ambassade.
L'ambassade des Etats-Unis à Khartoum devrait par ailleurs ouvrir comme à l'habitude dimanche, a indiqué à l'AFP un responsable qui n'a pas précisé l'identité ou l'allégeance de ces "extrémistes" présumés.
Le président américain Barack Obama avait accusé Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) d'avoir "entraîné" et "équipé" au Yémen Umar Farouk Abdulmutallab, le Nigérian de 23 ans auteur d'une tentative d'attentat à l'explosif le 25 décembre à bord d'un vol américain parti d'Amsterdam et qui s'apprêtait à atterrir à Detroit (Etats-Unis).
Dans la foulée de cet attentat manqué, les Etats-Unis avaient resserré les contrôles des passagers provenant de différents pays dont le Soudan, qui figure sur la liste noire américaine des pays hébergeant des organisations terroristes.
Cette menace contre un vol d'Air Uganda survient le jour du 5e anniversaire de l'accord de paix global (CPA) qui a mis fin le 9 janvier 2005 à deux décennies de guerre civile entre le Nord, majoritairement musulman, et le Sud, en grande partie chrétien, du Soudan, plus grand pays d'Afrique.
Cette guerre civile avait fait deux millions de morts et quatre millions de déplacés.
L'Ouganda, pour sa part, est actuellement engagé militairement au sein de la force de paix de l'Union africaine (UA) en Somalie (Amisom), qui intervient à Mogadiscio en soutien au très affaibli gouvernement de transition somalien (TFG).
L'Amisom est la seule force étrangère déployée dans ce pays en guerre civile depuis 1991 et est régulièrement la cible des attaques des insurgés islamistes somaliens dans sa zone d'opération limitée à quelques quartiers de la capitale.
Elle est considérée par les islamistes opposés au TFG, dont les shebab qui ont prêté publiquement allégeance au réseau terroriste Al Qaïda, comme une "force d'occupation".