Cette rencontre entre la chancelière allemande et le président français constitue une nouvelle étape du ballet diplomatique au cours duquel pourrait être décidé un assouplissement des conditions d'austérité demandées à Athènes en échange de son sauvetage financier.
Les deux responsables doivent se retrouver à 17H00 GMT pour un dîner de travail. Aucune conférence de presse commune n'est prévue, mais de simples déclarations dès l'arrivée du président à la chancellerie, ce qui devrait éviter de souligner les différences.
La Grèce, qui est entrée dans sa cinquième année de récession, doit toujours réaliser 11,5 milliards d'euros d'économies à travers des coupes budgétaires drastiques et des réformes structurelles.
Le Premier ministre grec Antonis Samaras a dit lors de sa campagne électorale vouloir obtenir un sursis de deux ans renvoyant à 2016 le retour à l'équilibre de ses comptes publics jusque-là prévu pour 2014, afin de limiter les effets de la récession qui sévit dans le pays.
"Nous sommes sûrs que la crédibilité du pays sera rétablie", a-t-il assuré lors d'une rencontre avec le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, mercredi à Athènes.
"Tout se que nous voulons, c'est un peu d'air pour respirer, remettre l'économie en route et accroître les revenus de l'Etat", a-t-il ajouté, garantissant personnellement les engagements de son pays .
Jean-Claude Juncker a assuré la Grèce de son soutien, tout en rappelant que "la priorité numéro un" du pays était l'assainissement de ses finances, via une "stratégie robuste et crédible".
"Dans l'immédiat, la balle est dans le camp grec. En fait, c'est la dernière chance et les Grecs doivent le savoir", a-t-il averti.
M. Samaras doit s'entretenir avec Angela Merkel vendredi à Berlin, et avec François Hollande samedi à Paris.
Donner "plus de temps (à Athènes) n'est pas une solution au problème. (...) Plus de temps signifie (...) plus d'argent", lui a vertement répondu M. Schäuble jeudi matin sur la radio allemande.
"Il faut être compréhensif vis-à-vis de la situation difficile dans laquelle se trouve la Grèce". Mais il est également clair qu'Athènes a "perdu beaucoup de temps", en raison de la convocation d'élections successives pour former un gouvernement, a ajouté M. Schäuble, jusqu'à présent parfaitement en phase avec sa patronne, contrairement à d'autres acteurs plus mineurs de la scène politique allemande.
Face à la France perçue comme plus souple, l'Allemagne refuse dans l'immédiat toute renégociation du plan d'aide et Mme Merkel a réaffirmé mercredi en Moldavie qu'elle ne prendrait aucune décision avant la présentation d'un rapport de la troïka (UE-FMI-BCE) attendu pour septembre.
Ce rapport doit notamment évaluer l'avancement du programme de réformes demandées à Athènes, dont dépend le versement d'une tranche d'aide supplémentaire de 31,5 milliards d'euros.
Sans argent frais, le gouvernement grec pourrait se retrouver rapidement en défaut de paiement, une situation synonyme de sortie de la zone euro selon certains analystes.
A un an des législatives en Allemagne, la chancelière veut éviter de devoir faire voter de nouveau les députés du Bundestag sur le dossier grec.
L'aile droite de sa coalition des conservateurs (CDU/CSU) et libéraux (FDP) rejette tout délai pour Athènes, tandis que l'opposition de gauche, à la traîne dans les sondages, a averti qu'elle ne voterait aucun nouveau paquet d'aide.
M. Hollande doit affronter lui aussi une situation intérieure difficile. Elu sur la promesse de réduire le chômage, il tente de tenir un cap de rigueur budgétaire sans casse sociale malgré des prévisions de croissance en berne.
Les deux responsables doivent se retrouver à 17H00 GMT pour un dîner de travail. Aucune conférence de presse commune n'est prévue, mais de simples déclarations dès l'arrivée du président à la chancellerie, ce qui devrait éviter de souligner les différences.
La Grèce, qui est entrée dans sa cinquième année de récession, doit toujours réaliser 11,5 milliards d'euros d'économies à travers des coupes budgétaires drastiques et des réformes structurelles.
Le Premier ministre grec Antonis Samaras a dit lors de sa campagne électorale vouloir obtenir un sursis de deux ans renvoyant à 2016 le retour à l'équilibre de ses comptes publics jusque-là prévu pour 2014, afin de limiter les effets de la récession qui sévit dans le pays.
"Nous sommes sûrs que la crédibilité du pays sera rétablie", a-t-il assuré lors d'une rencontre avec le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, mercredi à Athènes.
"Tout se que nous voulons, c'est un peu d'air pour respirer, remettre l'économie en route et accroître les revenus de l'Etat", a-t-il ajouté, garantissant personnellement les engagements de son pays .
Jean-Claude Juncker a assuré la Grèce de son soutien, tout en rappelant que "la priorité numéro un" du pays était l'assainissement de ses finances, via une "stratégie robuste et crédible".
"Dans l'immédiat, la balle est dans le camp grec. En fait, c'est la dernière chance et les Grecs doivent le savoir", a-t-il averti.
M. Samaras doit s'entretenir avec Angela Merkel vendredi à Berlin, et avec François Hollande samedi à Paris.
Donner "plus de temps (à Athènes) n'est pas une solution au problème. (...) Plus de temps signifie (...) plus d'argent", lui a vertement répondu M. Schäuble jeudi matin sur la radio allemande.
"Il faut être compréhensif vis-à-vis de la situation difficile dans laquelle se trouve la Grèce". Mais il est également clair qu'Athènes a "perdu beaucoup de temps", en raison de la convocation d'élections successives pour former un gouvernement, a ajouté M. Schäuble, jusqu'à présent parfaitement en phase avec sa patronne, contrairement à d'autres acteurs plus mineurs de la scène politique allemande.
Face à la France perçue comme plus souple, l'Allemagne refuse dans l'immédiat toute renégociation du plan d'aide et Mme Merkel a réaffirmé mercredi en Moldavie qu'elle ne prendrait aucune décision avant la présentation d'un rapport de la troïka (UE-FMI-BCE) attendu pour septembre.
Ce rapport doit notamment évaluer l'avancement du programme de réformes demandées à Athènes, dont dépend le versement d'une tranche d'aide supplémentaire de 31,5 milliards d'euros.
Sans argent frais, le gouvernement grec pourrait se retrouver rapidement en défaut de paiement, une situation synonyme de sortie de la zone euro selon certains analystes.
A un an des législatives en Allemagne, la chancelière veut éviter de devoir faire voter de nouveau les députés du Bundestag sur le dossier grec.
L'aile droite de sa coalition des conservateurs (CDU/CSU) et libéraux (FDP) rejette tout délai pour Athènes, tandis que l'opposition de gauche, à la traîne dans les sondages, a averti qu'elle ne voterait aucun nouveau paquet d'aide.
M. Hollande doit affronter lui aussi une situation intérieure difficile. Elu sur la promesse de réduire le chômage, il tente de tenir un cap de rigueur budgétaire sans casse sociale malgré des prévisions de croissance en berne.