Mahmoud Al-Mabhouh (cercle rouge)
"La police de Dubaï n'a fourni aucune preuve de caractère incriminant dans cette affaire" a déclaré vendredi à l'AFP un haut responsable israélien qui a requis l'anonymat.
Le chef de la police de Dubaï, Dhahi Khalfan, s'est dit jeudi "certain à 99%, sinon à 100% que le Mossad est derrière l'assassinat".
"A ce jour, personne ne sait ce qui s'est passé. La police de Dubaï n'a même pas expliqué les circonstances de la mort" dans un hôtel de l'émirat de Mahmoud Abdel Raouf Al-Mabhouh, a estimé le responsable israélien. Son corps a été retrouvé le 20 janvier.
Le général Khalfan avait déclaré lundi, en annonçant avoir reconstitué dans les moindres détails les faits et gestes des membres du commando auteur de l'assassinat, que le cadre du Hamas avait "été étouffé après avoir reçu peut-être une décharge électrique".
"Il n'existe même pas de preuve qu'il ait été assassiné", a cependant insisté vendredi le haut responsable israélien. "Tout ce qu'on voit sur les films vidéos ce sont des gens qui parlent au téléphone."
Dans ces conditions, il a estimé "ridicules" les menaces de mandat international qui pourrait être lancé à la demande de Dubaï contre le chef du Mossad, Méir Dagan.
Il a minimisé par ailleurs la portée des demandes d'explications de Londres, Dublin, Paris et Berlin aux ambassadeurs d'Israël dans ces capitales sur les passeports de leurs pays, apparemment faux, dont étaient porteurs les onze membres présumés du commando de tueurs (10 hommes et une femme).
Ces pays ont "seulement demandé à Israël de l'aide sur l'usage de ces passeports" a-t-il affirmé.
Par ailleurs un autre officiel, cité vendredi par le site internet du quotidien Haaretz, a estimé que "compte tenu de l'absence de preuves, l'affaire devrait rapidement s'effacer".
Les médias israéliens quant à eux laissent toujours clairement entendre vendredi que le Mossad est bien responsable de l'élimination d'un cadre du bras armé du Hamas, impliqué dans le meurtre de deux soldats israéliens et considéré par Israël comme un maillon essentiel de la contrebande d'armes à destination de la bande de Gaza, sous contrôle du Hamas.
Dans l'ensemble, ils justifient ce type d'opération, tout en s'inquiétant des complications que peuvent entraîner l'usage de faux passeports et des usurpations d'identité par le Mossad .
Le quotidien en langue anglaise Jerusalem Post (pro-gouvernemental) donne le ton en s'en prenant aux médias anglais qui ont vivement dénoncé cette pratique de faux, qui ne serait pas nouvelle pour le Mossad.
"Il y a de bonnes raisons de penser que certaines parties de l'intelligentsia et des medias en Grande Bretagne auraient réagi de la même façon si dans l'hôtel (de Dubaï) s'était trouvé Oussama Ben Laden ou Adolf Eichmann" écrit le journal en référence au chef d'Al-Qaïda et au criminel de guerre nazi enlevé en Argentine en 1960 par le Mossad, condamné à mort et exécuté en 1962 en Israël.
Selon le journal, "ceux qui dénoncent le Mossad ne comprennent pas que parfois la fin justifie les moyens".
Le chef de la police de Dubaï a affirmé que s'il "s'avère que le Mossad est derrière ce crime, ce qui est à présent très vraisemblable, Interpol devrait émettre une notice rouge à l'encontre du chef du Mossad, car cela en ferait un meurtrier".
Les notices rouges d'Interpol sont des avis de recherche en vue d'extradition visant des personnes recherchées par un Etat, selon le site internet de l'organisation de coopération policière internationale.
Le chef de la police de Dubaï, Dhahi Khalfan, s'est dit jeudi "certain à 99%, sinon à 100% que le Mossad est derrière l'assassinat".
"A ce jour, personne ne sait ce qui s'est passé. La police de Dubaï n'a même pas expliqué les circonstances de la mort" dans un hôtel de l'émirat de Mahmoud Abdel Raouf Al-Mabhouh, a estimé le responsable israélien. Son corps a été retrouvé le 20 janvier.
Le général Khalfan avait déclaré lundi, en annonçant avoir reconstitué dans les moindres détails les faits et gestes des membres du commando auteur de l'assassinat, que le cadre du Hamas avait "été étouffé après avoir reçu peut-être une décharge électrique".
"Il n'existe même pas de preuve qu'il ait été assassiné", a cependant insisté vendredi le haut responsable israélien. "Tout ce qu'on voit sur les films vidéos ce sont des gens qui parlent au téléphone."
Dans ces conditions, il a estimé "ridicules" les menaces de mandat international qui pourrait être lancé à la demande de Dubaï contre le chef du Mossad, Méir Dagan.
Il a minimisé par ailleurs la portée des demandes d'explications de Londres, Dublin, Paris et Berlin aux ambassadeurs d'Israël dans ces capitales sur les passeports de leurs pays, apparemment faux, dont étaient porteurs les onze membres présumés du commando de tueurs (10 hommes et une femme).
Ces pays ont "seulement demandé à Israël de l'aide sur l'usage de ces passeports" a-t-il affirmé.
Par ailleurs un autre officiel, cité vendredi par le site internet du quotidien Haaretz, a estimé que "compte tenu de l'absence de preuves, l'affaire devrait rapidement s'effacer".
Les médias israéliens quant à eux laissent toujours clairement entendre vendredi que le Mossad est bien responsable de l'élimination d'un cadre du bras armé du Hamas, impliqué dans le meurtre de deux soldats israéliens et considéré par Israël comme un maillon essentiel de la contrebande d'armes à destination de la bande de Gaza, sous contrôle du Hamas.
Dans l'ensemble, ils justifient ce type d'opération, tout en s'inquiétant des complications que peuvent entraîner l'usage de faux passeports et des usurpations d'identité par le Mossad .
Le quotidien en langue anglaise Jerusalem Post (pro-gouvernemental) donne le ton en s'en prenant aux médias anglais qui ont vivement dénoncé cette pratique de faux, qui ne serait pas nouvelle pour le Mossad.
"Il y a de bonnes raisons de penser que certaines parties de l'intelligentsia et des medias en Grande Bretagne auraient réagi de la même façon si dans l'hôtel (de Dubaï) s'était trouvé Oussama Ben Laden ou Adolf Eichmann" écrit le journal en référence au chef d'Al-Qaïda et au criminel de guerre nazi enlevé en Argentine en 1960 par le Mossad, condamné à mort et exécuté en 1962 en Israël.
Selon le journal, "ceux qui dénoncent le Mossad ne comprennent pas que parfois la fin justifie les moyens".
Le chef de la police de Dubaï a affirmé que s'il "s'avère que le Mossad est derrière ce crime, ce qui est à présent très vraisemblable, Interpol devrait émettre une notice rouge à l'encontre du chef du Mossad, car cela en ferait un meurtrier".
Les notices rouges d'Interpol sont des avis de recherche en vue d'extradition visant des personnes recherchées par un Etat, selon le site internet de l'organisation de coopération policière internationale.