Capturé la semaine dernière, David Orozco, un des membres présumés du gang, a affirmé aux enquêteurs que la jeune femme de 34 ans dirigeait la bande avec son fiancé de l'époque, Israel Vallarta. Celui-ci a avoué avoir commis des kidnappings, et assure que la jeune femme n'avait rien à voir avec ces agissements.
En revanche, selon les déclarations de David Orozco, la Française, qui a toujours affirmé ignorer les activités de son compagnon, avait pour tâche rien de moins que de "toucher les rançons (...) et préparer les enlèvements". Florence Cassez, interpellée en décembre 2005 avec son ex-fiancé et dont l'arrestation a fait l'objet d'un simulacre organisé pour la télévision, a été condamnée l'an dernier à 90 ans de prison, peine ramenée en appel à 60 ans en mars.
"Une manipulation" pour l'avocat de Cassez
Son avocat au Mexique, Agustin Acosta, s'est montré "surpris" de voir "apparaître ces enquêtes quatre ans après". "Je n'ai pas de position sur le sujet car je ne connais pas le dossier. Mais Florence est condamnée, donc cela ne peut pas être introduit dans son dossier." Son avocat français, Me Franck Berton, crie au scandale : "On n'en est pas à la première manipulation dans ce dossier, mais c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase." "Plus c'est gros, plus on croit que ça va passer. Mais à vouloir en faire trop, on n'est plus du tout crédible... Surtout quand on envisage de la présenter comme un chef de bande. Qui va croire ça ? Et à qui cela profite-t-il ?" Le défenseur de Florence Cassez estime qu'"il n'y a pas de hasard là-dedans. Près de quatre ans après l'arrestation, voici un nouveau témoin providentiel, et cela au moment où l'on parle du rapatriement de Florence Cassez. Et ce témoin ne parle pas de Vallarta, mais de Florence Cassez".
Début mai, Florence Cassez a supplié Nicolas Sarkozy de la "rapatrier" en raison des risques accrus de contagion par la grippe A en milieu carcéral, dans un courrier. L'épidémie de grippe a fait à ce jour 58 morts au Mexique, son foyer mondial.
En revanche, selon les déclarations de David Orozco, la Française, qui a toujours affirmé ignorer les activités de son compagnon, avait pour tâche rien de moins que de "toucher les rançons (...) et préparer les enlèvements". Florence Cassez, interpellée en décembre 2005 avec son ex-fiancé et dont l'arrestation a fait l'objet d'un simulacre organisé pour la télévision, a été condamnée l'an dernier à 90 ans de prison, peine ramenée en appel à 60 ans en mars.
"Une manipulation" pour l'avocat de Cassez
Son avocat au Mexique, Agustin Acosta, s'est montré "surpris" de voir "apparaître ces enquêtes quatre ans après". "Je n'ai pas de position sur le sujet car je ne connais pas le dossier. Mais Florence est condamnée, donc cela ne peut pas être introduit dans son dossier." Son avocat français, Me Franck Berton, crie au scandale : "On n'en est pas à la première manipulation dans ce dossier, mais c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase." "Plus c'est gros, plus on croit que ça va passer. Mais à vouloir en faire trop, on n'est plus du tout crédible... Surtout quand on envisage de la présenter comme un chef de bande. Qui va croire ça ? Et à qui cela profite-t-il ?" Le défenseur de Florence Cassez estime qu'"il n'y a pas de hasard là-dedans. Près de quatre ans après l'arrestation, voici un nouveau témoin providentiel, et cela au moment où l'on parle du rapatriement de Florence Cassez. Et ce témoin ne parle pas de Vallarta, mais de Florence Cassez".
Début mai, Florence Cassez a supplié Nicolas Sarkozy de la "rapatrier" en raison des risques accrus de contagion par la grippe A en milieu carcéral, dans un courrier. L'épidémie de grippe a fait à ce jour 58 morts au Mexique, son foyer mondial.