Michelle Obama
Dès sa descente de l'avion, mardi soir, sa silhouette a séduit, élancée, robe légère à motifs clairs sur fond bleu.
Même élégance décontractée mercredi, avec son homologue mexicaine Margarita Zavala de Calderon, dans une robe mauve et jaune de la créatrice belge Diane von Furstenberg.
Le 29 juin 1962, la foule s'était massée dans les rues pour acclamer John et Jackie Kennedy. Elle accompagnait son mari mais, pour la première fois dans la lignée des Premières dames américaines, elle avait joué un rô le personnel.
Elle avait fait chavirer les coeurs mexicains, d'abord en suivant la messe à la Basilique de la Vierge de Guadalupe, haut lieu catholique latino-américain, puis en glissant dans un discours en espagnol que John et elle avaient passé leur lune de miel à Acapulco, la station balnéaire du Pacifique.
Mme Kennedy "était une femme fascinante, captivante rien qu'au regard", se souvient Virginia Cortes, une respectable dame de 78 ans, qui avait assisté à la visite de 1962.
"Dans le cortège en voiture avec John Kennedy, elle saluait tout le monde, c'était un couple comme je n'en ai jamais revu. Ils nous avaient émus, pas seulement moi mais tout le Mexique", sourit-elle.
Mercredi, Michelle Obama a été privée d'un tel élan populaire par des mesures de sécurité très strictes, mais jamais depuis Jackie une Première dame américaine n'avait autant charmé par son sourire, sa simplicité et ses embrassades aux enfants.
Par ses propos aussi.
"Quand il s'est agi de choisir où effectuer mon premier voyage personnel à l'étranger en tant que Première dame, la décision a été évidente: au Mexique bien sûr", a-t-elle déclaré aux étudiants de l'Université Iberoamericana.
"Dès mon arrivée je me suis sentie entre amis", a-t-elle insisté.
Elle leur a vanté les vertus du travail, qui donne un avenir aux jeunes, même défavorisés. Elle-même et Barack Obama sont issus d'un milieu modeste, a-t-elle rappelé avant de les quitter sur un "Yes we can", le leitmotiv de son mari, assorti d'un "Gracias" en espagnol.
"Un message très contemporain, très précis, très enlevé, assorti à l'époque et au public", a apprécié une de ses auditrices, Madai Quiroz, étudiante en communication de 21 ans.
Avocate à succès, mère de famille attentive, confidente et conseillère de son mari, Michelle Obama est à la fois une femme moderne et "presque un symbole de mode", explique à l'AFP Gabriel Guerra, un spécialiste mexicain des relations internationales.
"Elle a un poids spécifique, très différent de toutes les autres Premières dames venues au Mexique", ajoute-t-il.
Après Jackie Kennedy, Nancy Reagan était venue seule à Mexico, mais en 1985, pour s'associer à la peine d'un pays traumatisé par un tremblement de terre qui avait ravagé la capitale, entre 6.000 et 30.000 morts selon les sources.
Hillary Clinton n'est venue seule qu'en tant que secrétaire d'Etat. Comme Première dame, avec son mari, ses propos ne s'étaient guère écartés de la diplomatie et de la politique.
En 2008, Laura Bush était venue seule, mais pour participer à la signature d'un partenariat Etats-Unis/Mexique pour la prévention du cancer du sein.
Même élégance décontractée mercredi, avec son homologue mexicaine Margarita Zavala de Calderon, dans une robe mauve et jaune de la créatrice belge Diane von Furstenberg.
Le 29 juin 1962, la foule s'était massée dans les rues pour acclamer John et Jackie Kennedy. Elle accompagnait son mari mais, pour la première fois dans la lignée des Premières dames américaines, elle avait joué un rô le personnel.
Elle avait fait chavirer les coeurs mexicains, d'abord en suivant la messe à la Basilique de la Vierge de Guadalupe, haut lieu catholique latino-américain, puis en glissant dans un discours en espagnol que John et elle avaient passé leur lune de miel à Acapulco, la station balnéaire du Pacifique.
Mme Kennedy "était une femme fascinante, captivante rien qu'au regard", se souvient Virginia Cortes, une respectable dame de 78 ans, qui avait assisté à la visite de 1962.
"Dans le cortège en voiture avec John Kennedy, elle saluait tout le monde, c'était un couple comme je n'en ai jamais revu. Ils nous avaient émus, pas seulement moi mais tout le Mexique", sourit-elle.
Mercredi, Michelle Obama a été privée d'un tel élan populaire par des mesures de sécurité très strictes, mais jamais depuis Jackie une Première dame américaine n'avait autant charmé par son sourire, sa simplicité et ses embrassades aux enfants.
Par ses propos aussi.
"Quand il s'est agi de choisir où effectuer mon premier voyage personnel à l'étranger en tant que Première dame, la décision a été évidente: au Mexique bien sûr", a-t-elle déclaré aux étudiants de l'Université Iberoamericana.
"Dès mon arrivée je me suis sentie entre amis", a-t-elle insisté.
Elle leur a vanté les vertus du travail, qui donne un avenir aux jeunes, même défavorisés. Elle-même et Barack Obama sont issus d'un milieu modeste, a-t-elle rappelé avant de les quitter sur un "Yes we can", le leitmotiv de son mari, assorti d'un "Gracias" en espagnol.
"Un message très contemporain, très précis, très enlevé, assorti à l'époque et au public", a apprécié une de ses auditrices, Madai Quiroz, étudiante en communication de 21 ans.
Avocate à succès, mère de famille attentive, confidente et conseillère de son mari, Michelle Obama est à la fois une femme moderne et "presque un symbole de mode", explique à l'AFP Gabriel Guerra, un spécialiste mexicain des relations internationales.
"Elle a un poids spécifique, très différent de toutes les autres Premières dames venues au Mexique", ajoute-t-il.
Après Jackie Kennedy, Nancy Reagan était venue seule à Mexico, mais en 1985, pour s'associer à la peine d'un pays traumatisé par un tremblement de terre qui avait ravagé la capitale, entre 6.000 et 30.000 morts selon les sources.
Hillary Clinton n'est venue seule qu'en tant que secrétaire d'Etat. Comme Première dame, avec son mari, ses propos ne s'étaient guère écartés de la diplomatie et de la politique.
En 2008, Laura Bush était venue seule, mais pour participer à la signature d'un partenariat Etats-Unis/Mexique pour la prévention du cancer du sein.