"Le directeur départemental du travail est dans l'usine, où il a commencé son travail de médiateur" en prenant d'abord contact avec les salariés, a précisé à l'AFP un responsable de la préfecture.
Une soixantaine de salariés était réunie devant le bâtiment administratif, où ont été retenus les cadres, a-t-on dit de mêmes sources.
Mercredi matin, la direction du groupe Michelin, tout en déplorant des "dégradations matérielles importantes" dans ce bâtiment, a souhaité "que la médiation porte ses fruits".
L'objet du conflit, ayant valu à quatre cadres d'être retenus, porte sur des sanctions disciplinaires prises à l'encontre de deux employés, dont un CDD, qui refusaient de travailler, et dont les syndicats réclament la levée.
L'un d'eux, employé en CDD, a notamment refusé de travailler sur des machines au maniement desquelles il n'était pas formé, affirme la CGT.
Si elle concerne des cas individuels, la séquestration s'inscrit néanmoins clairement dans un contexte social tendu chez Michelin, un mois après l'annonce par le groupe d'une suppression de 1.093 postes en 2010. L'usine de Montceau-les-Mines est concernée pour 477 postes sur 1.400.
Un délégué syndical de Sud a évoqué la "grosse colère des salariés" depuis l'annonce du plan de restructuration du groupe Michelin.
Une soixantaine de salariés était réunie devant le bâtiment administratif, où ont été retenus les cadres, a-t-on dit de mêmes sources.
Mercredi matin, la direction du groupe Michelin, tout en déplorant des "dégradations matérielles importantes" dans ce bâtiment, a souhaité "que la médiation porte ses fruits".
L'objet du conflit, ayant valu à quatre cadres d'être retenus, porte sur des sanctions disciplinaires prises à l'encontre de deux employés, dont un CDD, qui refusaient de travailler, et dont les syndicats réclament la levée.
L'un d'eux, employé en CDD, a notamment refusé de travailler sur des machines au maniement desquelles il n'était pas formé, affirme la CGT.
Si elle concerne des cas individuels, la séquestration s'inscrit néanmoins clairement dans un contexte social tendu chez Michelin, un mois après l'annonce par le groupe d'une suppression de 1.093 postes en 2010. L'usine de Montceau-les-Mines est concernée pour 477 postes sur 1.400.
Un délégué syndical de Sud a évoqué la "grosse colère des salariés" depuis l'annonce du plan de restructuration du groupe Michelin.