Le géant américain des logiciels, qui a vu des failles sur ses programmes exploitées par des pirates informatiques, a annoncé avoir obtenu l'autorisation de couper les liens entre des ordinateurs et des centres de commandes d'où se diffuse massivement le virus baptisé Waledac.
"Nous avons décidé que la meilleure tactique serait de littéralement ériger un mur" et "couper le cordon ombilical" entre les ordinateurs infectés et ceux qui ont réussi à en prendre le contrô le à distance, a expliqué un responsable
La décision du juge sollicité par Microsoft a permis au groupe de désactiver
Aujourd'hui, trois jours après la décision obtenue du juge, la contre-attaque de Microsoft a "supprimé de fait les connections avec la majorité des ordinateurs infectés, et notre but est de pérenniser" cette réussite, a souligné le groupe dans un communiqué.
Pour autant, Microsoft a reconnu que "l'opération n'a pas nettoyé les ordinateurs infectés, et n'est pas la panacée pour réparer tous les dommages provoqués par Waledac".
Microsoft estime que le virus Waledac, contenu dans des emails ou des liens internet, a infecté des centaines de milliers d'ordinateurs dans le monde, permettant à ses initiateurs d'explorer leurs contenus ou de les utiliser pour lancer des campagnes de pourriels (spams).
Le réseau d'ordinateurs infectés par Waledac aurait eu la capacité d'envoyer plus d'un milliard et demi de pourriels par jour. Durant une période de trois semaines en décembre, il a permis d'envoyer 651 millions de pourriels aux utilisateurs de la messagerie Hotmail de Microsoft, selon le groupe.
"Nous avons décidé que la meilleure tactique serait de littéralement ériger un mur" et "couper le cordon ombilical" entre les ordinateurs infectés et ceux qui ont réussi à en prendre le contrô le à distance, a expliqué un responsable
La décision du juge sollicité par Microsoft a permis au groupe de désactiver
Aujourd'hui, trois jours après la décision obtenue du juge, la contre-attaque de Microsoft a "supprimé de fait les connections avec la majorité des ordinateurs infectés, et notre but est de pérenniser" cette réussite, a souligné le groupe dans un communiqué.
Pour autant, Microsoft a reconnu que "l'opération n'a pas nettoyé les ordinateurs infectés, et n'est pas la panacée pour réparer tous les dommages provoqués par Waledac".
Microsoft estime que le virus Waledac, contenu dans des emails ou des liens internet, a infecté des centaines de milliers d'ordinateurs dans le monde, permettant à ses initiateurs d'explorer leurs contenus ou de les utiliser pour lancer des campagnes de pourriels (spams).
Le réseau d'ordinateurs infectés par Waledac aurait eu la capacité d'envoyer plus d'un milliard et demi de pourriels par jour. Durant une période de trois semaines en décembre, il a permis d'envoyer 651 millions de pourriels aux utilisateurs de la messagerie Hotmail de Microsoft, selon le groupe.