Moammar Kadhafi
"Il n'est pas très intelligent de pourchasser les terroristes dans les montagnes afghanes ou en Asie centrale. C'est impossible. Nous devons chercher à comprendre leurs raisons", a-t-il affirmé lors de son discours d'une heure.
Le dirigeant libyen a appelé au dialogue avec les terroristes. "On doit parler avec le diable, si cela permet d'apporter une solution", a-t-il affirmé.
Moammar Kadhafi s'en est par ailleurs pris aux Etats-Unis pour avoir bombardé des objectifs à Tripoli et Benghazi en 1986, en représailles à un attentat contre une discothèque de Berlin (trois morts, dont deux soldats américains). Tripoli, selon Washington, était impliqué dans cet acte terroriste. Les bombardements américains, selon la Libye, ont fait 41 morts, dont la fille adoptive de Kadhafi, et 226 blessés.
"Quelle est la différence entre les bombardements aériens américains contre nos maisons et les actions de Ben Laden?", s'est-il interrogé. Il s'est dit volontairement provocateur pour "tenter de comprendre" les raisons du terrorisme.
Le colonel libyen s'exprimait dans une salle annexe du Sénat, après le refus des élus de l'opposition de le recevoir au sein de la chambre haute du Parlement. La présence de Kadhafi au Sénat aurait constitué "une humiliation pour l'esprit démocratique et républicain de ce pays", a souligné Enrico Morando, sénateur du Parti démocratique (opposition).
Le dirigeant libyen a appelé au dialogue avec les terroristes. "On doit parler avec le diable, si cela permet d'apporter une solution", a-t-il affirmé.
Moammar Kadhafi s'en est par ailleurs pris aux Etats-Unis pour avoir bombardé des objectifs à Tripoli et Benghazi en 1986, en représailles à un attentat contre une discothèque de Berlin (trois morts, dont deux soldats américains). Tripoli, selon Washington, était impliqué dans cet acte terroriste. Les bombardements américains, selon la Libye, ont fait 41 morts, dont la fille adoptive de Kadhafi, et 226 blessés.
"Quelle est la différence entre les bombardements aériens américains contre nos maisons et les actions de Ben Laden?", s'est-il interrogé. Il s'est dit volontairement provocateur pour "tenter de comprendre" les raisons du terrorisme.
Le colonel libyen s'exprimait dans une salle annexe du Sénat, après le refus des élus de l'opposition de le recevoir au sein de la chambre haute du Parlement. La présence de Kadhafi au Sénat aurait constitué "une humiliation pour l'esprit démocratique et républicain de ce pays", a souligné Enrico Morando, sénateur du Parti démocratique (opposition).