La skieuse des Contamines-Montjoie (Haute-Savoie) savait que sa journée serait spéciale dès le saut du lit: "J'avais une boule d'énergie ce matin... Cela pouvait basculer dans l'excellence comme dans le mauvais".
Mais c'est bien la magie qui a opéré pour la Haute-Savoyarde de 23 ans, dont le meilleur résultat en super-G datait de deux jours plus tôt, avec sa 9e place à Garmisch-Partenkirchen en Coupe du monde (Allemagne).
Partie avec le dossard N.2, Marchand-Arvier a compris qu'elle avait fait une belle course en voyant les spécialistes du super-G buter sur son temps de référence dans un ciel de plus en plus sombre, de la Suédoise Jessica Lindell-Vikarby à sa compatriote et double championne du monde de la spécialité Anja Pärson.
Problèmes de luminosité ou pas, Lindsey Vonn n'a pas un caractère à se laisser déconcentrer. La flamboyante Américaine de 24 ans a su le mieux dompter les courbes en dévers du haut de la piste, qui en ont chahuté plusieurs, pour s'adjuger sa première médaille d'or, avec 34/100 d'avance à l'arrivée sur la Française, et 40/100 sur l'Autrichienne Andrea Fischbacher, médaillée de bronze.
"C'est incroyable de commencer par l'or", a déclaré Vonn, repartie des Championnats du monde d'Are (Suède) en 2007 avec deux médailles d'argent. "C'était vraiment dur, car il faisait de plus en plus noir. La piste était très bosselée, je savais que pour le podium il fallait être parfaite".
Qui pourrait l'être plus qu'elle ? La meilleure skieuse de la saison passée fonce encore tout droit sur le grand Globe de cristal cette saison, relancée par ses deux victoires en Coupe du monde la semaine passée à Garmisch, en slalom vendredi et super-G dimanche. Et pourrait bien s'approprier ces Mondiaux de Val d'Isère à la manière de Pärson, triple médaillée d'or il y a deux ans.
Mardi, la Suédoise a vu ses espoirs de conserver son titre s'envoler dans les ultimes portes du parcours, alors qu'elle était déjà très en retard.
Emue à en retenir ses larmes, Marie Marchand-Arvier savourait d'autant plus sa médaille d'argent que la championne de France est plus à l'aise en descente. C'est dans cette discipline qu'elle était montée deux fois sur le podium lors de la Coupe du monde 2006/2007.
Même si elles avaient l'avantage du terrain avec ses premiers Mondiaux à la maison depuis plus de 40 ans, même si elles étaient les seules à bien connaître l'exigence de cette piste "Rhône-Alpes" et l'avoir testée en compétition, les Françaises n'étaient au mieux que des outsiders.
Sur un massif au pied duquel elle a pourtant grandi, Ingrid Jacquemod est restée crispée. "Je suis hyper déçue d'être passée, à côté surtout avec tout ce qu'il y a autour", a déclaré la doyenne de l'équipe de France, 19e.
Mais le clan français, qui s'est fixé deux médailles pour objectif, n'en espérait pas une d'entrée.
Mais c'est bien la magie qui a opéré pour la Haute-Savoyarde de 23 ans, dont le meilleur résultat en super-G datait de deux jours plus tôt, avec sa 9e place à Garmisch-Partenkirchen en Coupe du monde (Allemagne).
Partie avec le dossard N.2, Marchand-Arvier a compris qu'elle avait fait une belle course en voyant les spécialistes du super-G buter sur son temps de référence dans un ciel de plus en plus sombre, de la Suédoise Jessica Lindell-Vikarby à sa compatriote et double championne du monde de la spécialité Anja Pärson.
Problèmes de luminosité ou pas, Lindsey Vonn n'a pas un caractère à se laisser déconcentrer. La flamboyante Américaine de 24 ans a su le mieux dompter les courbes en dévers du haut de la piste, qui en ont chahuté plusieurs, pour s'adjuger sa première médaille d'or, avec 34/100 d'avance à l'arrivée sur la Française, et 40/100 sur l'Autrichienne Andrea Fischbacher, médaillée de bronze.
"C'est incroyable de commencer par l'or", a déclaré Vonn, repartie des Championnats du monde d'Are (Suède) en 2007 avec deux médailles d'argent. "C'était vraiment dur, car il faisait de plus en plus noir. La piste était très bosselée, je savais que pour le podium il fallait être parfaite".
Qui pourrait l'être plus qu'elle ? La meilleure skieuse de la saison passée fonce encore tout droit sur le grand Globe de cristal cette saison, relancée par ses deux victoires en Coupe du monde la semaine passée à Garmisch, en slalom vendredi et super-G dimanche. Et pourrait bien s'approprier ces Mondiaux de Val d'Isère à la manière de Pärson, triple médaillée d'or il y a deux ans.
Mardi, la Suédoise a vu ses espoirs de conserver son titre s'envoler dans les ultimes portes du parcours, alors qu'elle était déjà très en retard.
Emue à en retenir ses larmes, Marie Marchand-Arvier savourait d'autant plus sa médaille d'argent que la championne de France est plus à l'aise en descente. C'est dans cette discipline qu'elle était montée deux fois sur le podium lors de la Coupe du monde 2006/2007.
Même si elles avaient l'avantage du terrain avec ses premiers Mondiaux à la maison depuis plus de 40 ans, même si elles étaient les seules à bien connaître l'exigence de cette piste "Rhône-Alpes" et l'avoir testée en compétition, les Françaises n'étaient au mieux que des outsiders.
Sur un massif au pied duquel elle a pourtant grandi, Ingrid Jacquemod est restée crispée. "Je suis hyper déçue d'être passée, à côté surtout avec tout ce qu'il y a autour", a déclaré la doyenne de l'équipe de France, 19e.
Mais le clan français, qui s'est fixé deux médailles pour objectif, n'en espérait pas une d'entrée.