"Quand je regarde le film d'Emir Kusturica ("On The milky road", qui sort le 12 juillet, dans lequel elle joue l'un des deux rôles principaux, NDLR), je vois que j'ai des rides, autour des yeux, partout. Il y a dix ans, je ne les avais pas. Je vois mon visage qui a changé à l'écran", a indiqué l'actrice italienne dans un entretien accordé à l'AFP, à l'occasion de la sortie mercredi du livre d'entretiens "Rencontres clandestines" (L'Archipel).
"Pourtant, je regarde ça avec compassion. Je ne me dis pas +oh mon Dieu, c'est monstrueux+. Non, je trouve ça charmant", a ajouté la comédienne élégante, habillée de noir, au visage de madone méditerranéenne désormais marqué de quelques rides.
"Me voir en femme mûre ne me dérange pas. Je trouve qu'il faut faire face à ça. Peut-être que dans dix ans, je serai monstrueuse et que j'aurai changé d'avis parce que j'aurai trop de rides. Mais pour l'instant, j'arrive à faire avec".
L'Italienne à la silhouette pulpeuse et à la beauté célébrée à travers le monde, entrée à 50 ans dans le cercle fermé des "James Bond girls" dans "007 Spectre" de Sam Mendes, dit pourtant "ne pas avoir du tout de position tranchée" sur la chirurgie esthétique.
"Quand je vois des femmes mûres qui ne sont pas refaites, je ne me dis pas +elle devrait faire un lifting+, je me dis +elle est très belle comme ça+. Mais par contre, quand je vois une femme qui a fait un lifting et qui est très belle, je me dis +elle a bien fait+", explique-t-elle.
"Il faut faire ce qui nous fait du bien. La chirurgie plastique est là. Si ça nous rend heureux, pourquoi ne pas le faire?", poursuit-elle.
- Pour la 8e fois à Cannes -
Elle se dit aussi favorable aux photos retouchées, même si elle approuve le fait que les retouches soient plus légères "qu'il y a dix ou quinze ans".
"Moi je dis merci à la retouche. C'est la retouche qui nous sauve!", s'exclame-t-elle.
"Mais aujourd'hui, on retouche beaucoup moins. C'est un grand changement qui est en train de se faire et qui me plaît beaucoup. On retouche les photos parce qu'on est habitués à l'image plastifiée, mais on dit qu'il faut sentir la peau, les petits défauts. Ca veut dire qu'on commence petit à petit à s'habituer à ne plus regarder les défauts comme un défaut", tempère-t-elle.
Concernant l'affiche du Festival de Cannes, sur laquelle une photo de Claudia Cardinale sur un toit de Rome en 1959 a été retouchée pour l'amincir, donnant lieu à une polémique, Monica Bellucci estime que "l'important, c'est que Claudia Cardinale soit contente".
Celle qui a joué dans plus de cinquante films, de "Dracula" de Francis Ford Coppola à "007 Spectre" en passant par "Irréversible" de Gaspar Noé, se dit par ailleurs "prête à toutes les expériences cinématographiques, du moment qu'il y a quelque chose d'intéressant à faire".
"Je fais des films pour lesquels je tourne quatre ans, et d'autres où je tourne deux minutes, quand un cinéaste et un rôle m'intéressent. Dans +Spectre+, j'apparais un quart d'heure, dans +Les vie privées de Pippa Lee+ (de Rebecca Miller) cinq minutes, pour Kusturica j'ai tourné quatre ans".
Quant à son rôle de maîtresse de cérémonie à Cannes, qu'elle avait déjà rempli en 2003, la "Bellissima" dit le retrouver "avec plaisir".
"C'est mon amour du cinéma qui me fait faire ça. Je crois aussi que je dois remercier le Festival de Cannes, sans lequel mon parcours ne serait pas le même", ajoute celle qui vient pour la huitième fois à Cannes, où elle a aussi été membre du jury en 2006.
"Pourtant, je regarde ça avec compassion. Je ne me dis pas +oh mon Dieu, c'est monstrueux+. Non, je trouve ça charmant", a ajouté la comédienne élégante, habillée de noir, au visage de madone méditerranéenne désormais marqué de quelques rides.
"Me voir en femme mûre ne me dérange pas. Je trouve qu'il faut faire face à ça. Peut-être que dans dix ans, je serai monstrueuse et que j'aurai changé d'avis parce que j'aurai trop de rides. Mais pour l'instant, j'arrive à faire avec".
L'Italienne à la silhouette pulpeuse et à la beauté célébrée à travers le monde, entrée à 50 ans dans le cercle fermé des "James Bond girls" dans "007 Spectre" de Sam Mendes, dit pourtant "ne pas avoir du tout de position tranchée" sur la chirurgie esthétique.
"Quand je vois des femmes mûres qui ne sont pas refaites, je ne me dis pas +elle devrait faire un lifting+, je me dis +elle est très belle comme ça+. Mais par contre, quand je vois une femme qui a fait un lifting et qui est très belle, je me dis +elle a bien fait+", explique-t-elle.
"Il faut faire ce qui nous fait du bien. La chirurgie plastique est là. Si ça nous rend heureux, pourquoi ne pas le faire?", poursuit-elle.
- Pour la 8e fois à Cannes -
Elle se dit aussi favorable aux photos retouchées, même si elle approuve le fait que les retouches soient plus légères "qu'il y a dix ou quinze ans".
"Moi je dis merci à la retouche. C'est la retouche qui nous sauve!", s'exclame-t-elle.
"Mais aujourd'hui, on retouche beaucoup moins. C'est un grand changement qui est en train de se faire et qui me plaît beaucoup. On retouche les photos parce qu'on est habitués à l'image plastifiée, mais on dit qu'il faut sentir la peau, les petits défauts. Ca veut dire qu'on commence petit à petit à s'habituer à ne plus regarder les défauts comme un défaut", tempère-t-elle.
Concernant l'affiche du Festival de Cannes, sur laquelle une photo de Claudia Cardinale sur un toit de Rome en 1959 a été retouchée pour l'amincir, donnant lieu à une polémique, Monica Bellucci estime que "l'important, c'est que Claudia Cardinale soit contente".
Celle qui a joué dans plus de cinquante films, de "Dracula" de Francis Ford Coppola à "007 Spectre" en passant par "Irréversible" de Gaspar Noé, se dit par ailleurs "prête à toutes les expériences cinématographiques, du moment qu'il y a quelque chose d'intéressant à faire".
"Je fais des films pour lesquels je tourne quatre ans, et d'autres où je tourne deux minutes, quand un cinéaste et un rôle m'intéressent. Dans +Spectre+, j'apparais un quart d'heure, dans +Les vie privées de Pippa Lee+ (de Rebecca Miller) cinq minutes, pour Kusturica j'ai tourné quatre ans".
Quant à son rôle de maîtresse de cérémonie à Cannes, qu'elle avait déjà rempli en 2003, la "Bellissima" dit le retrouver "avec plaisir".
"C'est mon amour du cinéma qui me fait faire ça. Je crois aussi que je dois remercier le Festival de Cannes, sans lequel mon parcours ne serait pas le même", ajoute celle qui vient pour la huitième fois à Cannes, où elle a aussi été membre du jury en 2006.