
Phil Collins
A 59 ans, et après huit ans de silence, le Britannique veut partager ses souvenirs d'enfance en interprétant les tubes de la maison de disques Motown, un monument de l'histoire musicale du XXe siècle, qui a permis l'éclosion d'artistes tels que The Temptations, Stevie Wonder, The Supremes ou encore Smokey Robinson.
Mais la nostalgie ne suffit pas: il faut de la pêche et du coffre, et Phil Collins en était manifestement dépourvu à Montreux. Pourtant, les 18 membres de sa formation, très solide, ont fait le maximum, avec une mention spéciale pour les trois choristes féminines qui se sont démenées sans compter.
Pour son unique concert en Europe avant la sortie de son album revival en septembre, l'ancien leader de Genesis s'est présenté devant les 3.500 spectateurs de l'auditorium Stravinsky de Montreux en strict costume noir et cravate gris perle tandis que ses musiciens avaient endossé des livrées très années soixante.
Mais cela a été clair dès les premiers morceaux : ces vieux standards qui semblent si évidents dans leur version originale sont en réalité bien difficiles à chanter. A part quelques chansons comme "I'll pick you girl" (Johnta Austin et Bryan Cox), "You really got a hold on me" (Smokey Robinson) et le "Going Back" de Gerry Goffin et Carole King qui donnera son titre à l'album, Phil Collins n'est pas arrivé à impulser le swing à ses interprétations.
Comble de malheur, l'ancien leader de Genesis est même parvenu à livrer une version poussive de "Can't Hurry Love", le tube absolu des Supremes, devant la salle qui, de confiance, s'était levée comme un seul homme dès les premières mesures.
Vendredi soir, à la tête de Roxy Music, Bryan Ferry, une autre vedette des années 70 également fan des Sixties, se produira à Montreux pour la soirée officielle d'ouverture du festival.
La nostalgie sera aussi à l'honneur le 16 juillet avec Herbie Hancock qui revisitera pour sa 26e apparition à Montreux les plus grands succès de John Lennon.
Les deux salles de spectacle de la petite ville des bords du Lac Léman accueilleront également d'ici le 17 juillet des légendes du jazz comme Keith Jarrett (11 juillet), Pat Metheny (7 juillet), Brad Mehldau (4 juillet) ou le Freedom Band de Chick Corea (12 juillet).
Mais la nostalgie ne suffit pas: il faut de la pêche et du coffre, et Phil Collins en était manifestement dépourvu à Montreux. Pourtant, les 18 membres de sa formation, très solide, ont fait le maximum, avec une mention spéciale pour les trois choristes féminines qui se sont démenées sans compter.
Pour son unique concert en Europe avant la sortie de son album revival en septembre, l'ancien leader de Genesis s'est présenté devant les 3.500 spectateurs de l'auditorium Stravinsky de Montreux en strict costume noir et cravate gris perle tandis que ses musiciens avaient endossé des livrées très années soixante.
Mais cela a été clair dès les premiers morceaux : ces vieux standards qui semblent si évidents dans leur version originale sont en réalité bien difficiles à chanter. A part quelques chansons comme "I'll pick you girl" (Johnta Austin et Bryan Cox), "You really got a hold on me" (Smokey Robinson) et le "Going Back" de Gerry Goffin et Carole King qui donnera son titre à l'album, Phil Collins n'est pas arrivé à impulser le swing à ses interprétations.
Comble de malheur, l'ancien leader de Genesis est même parvenu à livrer une version poussive de "Can't Hurry Love", le tube absolu des Supremes, devant la salle qui, de confiance, s'était levée comme un seul homme dès les premières mesures.
Vendredi soir, à la tête de Roxy Music, Bryan Ferry, une autre vedette des années 70 également fan des Sixties, se produira à Montreux pour la soirée officielle d'ouverture du festival.
La nostalgie sera aussi à l'honneur le 16 juillet avec Herbie Hancock qui revisitera pour sa 26e apparition à Montreux les plus grands succès de John Lennon.
Les deux salles de spectacle de la petite ville des bords du Lac Léman accueilleront également d'ici le 17 juillet des légendes du jazz comme Keith Jarrett (11 juillet), Pat Metheny (7 juillet), Brad Mehldau (4 juillet) ou le Freedom Band de Chick Corea (12 juillet).