Jose Socrates
Dans un communiqué, Moody's se dit préoccupé "par la croissance molle" du Portugal, liée à la faiblesse de la demande intérieure. Cette situation va être "exacerbée par l'impact de l'austérité budgétaire", a-t-il noté.
L'agence se dit également inquiète de la capacité du pays à accéder au marchés des capitaux dans des conditions financières acceptables et se préoccupe de l'impact budgétaire d'un possible nouveau renflouement des banques du pays.
Si la dette du pays devait être dégradée d'un cran ou deux --Moody's se donne jusqu'à trois mois pour en décider-- le Portugal resterait confortablement installé dans la catégorie des emprunteurs fiables.
Pour nous, "la solvabilité du Portugal n'est pas remise en question", a souligné Anthony Thomas, le principal spécialiste du pays pour Moody's, cité dans le communiqué. "Mais la probable détérioration des marchés obligataires à moyen terme et la poursuite des interrogations sur la capacité du pays à résister à la consolidation budgétaire et au désendettement du secteur privé font qu'une note +A1+ pourrait ne plus être compatible avec les perspectives économiques du pays", ajoute l'économiste de Moody's.
A la mi-juillet, Moody's avait déjà abaissé la note du pays de deux crans, de "Aa2" (la troisième meilleure note possible dans sa classification) à "A1".
L'agence se dit également inquiète de la capacité du pays à accéder au marchés des capitaux dans des conditions financières acceptables et se préoccupe de l'impact budgétaire d'un possible nouveau renflouement des banques du pays.
Si la dette du pays devait être dégradée d'un cran ou deux --Moody's se donne jusqu'à trois mois pour en décider-- le Portugal resterait confortablement installé dans la catégorie des emprunteurs fiables.
Pour nous, "la solvabilité du Portugal n'est pas remise en question", a souligné Anthony Thomas, le principal spécialiste du pays pour Moody's, cité dans le communiqué. "Mais la probable détérioration des marchés obligataires à moyen terme et la poursuite des interrogations sur la capacité du pays à résister à la consolidation budgétaire et au désendettement du secteur privé font qu'une note +A1+ pourrait ne plus être compatible avec les perspectives économiques du pays", ajoute l'économiste de Moody's.
A la mi-juillet, Moody's avait déjà abaissé la note du pays de deux crans, de "Aa2" (la troisième meilleure note possible dans sa classification) à "A1".