Dans la situation de "chaos" actuelle, la priorité du gouvernement français, "c'est d'abord de s'occuper de la sécurité et de la santé des enfants" sur place et dont beaucoup sont blessés, a-t-elle rappelé sur RMC.
Mais "on peut dire que dès cette semaine il y aura des enfants qui pourront être rapatriés, uniquement" pour des "dossiers d'adoption qui sont déjà aboutis, où les parents ont déjà entre les mains un jugement d'adoption", donc avec un "dossier régulier et en accord avec les autorités haïtiennes", a-t-elle poursuivi.
La secrétaire d'Etat a précisé que six personnes avaient été envoyées mardi en Haïti, sous l'autorité du ministère des Affaires étrangères, pour "examiner la situation très précise de ces enfants et la situation très précise des orphelinats sur place" et s'assurer "que nous ne sommes pas dans le cas d'enlèvements d'enfants", ni dans un "cas d'ambiguïté administrative".
"Cela concerne très peu d'enfants, il y a une liste de 230 enfants" et "pour l'instant il y aurait peut-être, au moment où je vous parle près de 23 enfants qui seraient en situation d'avoir ces dossiers totalement régularisés et un visa" et "si leur situation de santé le permet", a-t-elle précisé.
"Attention la France sera extrêmement pointilleuse, notre priorité c'est de s'occuper des enfants sur place qui sont en souffrance", a lancé Mme Morano qui les a évalués à "près d'un million et demi".
Elle a annoncé qu'"en lien avec le président de l'Unicef", la France "va soutenir le développement de centres de protection de l'enfance sur place" pour "assurer la sécurité et le soin de ces enfants", avec des crédits spécialement dédiés en plus des 10 millions d'euros déjà octroyés à l'Onu, a-t-elle ajouté.
Selon elle, son "ministère est saturé d'appels téléphoniques" de parents aux dossiers non aboutis ou de parents avec "un agrément d'adoption" qui "souhaiteraient ramener au plus vite des enfants".
"Nous ne pouvons pas faire ça", car "nous devons prendre le temps nécessaire de trouver un membre de leur famille", a-t-elle expliqué.
Elle a rappelé que Haïti était le premier pays d'adoption pour la France.
Mais "on peut dire que dès cette semaine il y aura des enfants qui pourront être rapatriés, uniquement" pour des "dossiers d'adoption qui sont déjà aboutis, où les parents ont déjà entre les mains un jugement d'adoption", donc avec un "dossier régulier et en accord avec les autorités haïtiennes", a-t-elle poursuivi.
La secrétaire d'Etat a précisé que six personnes avaient été envoyées mardi en Haïti, sous l'autorité du ministère des Affaires étrangères, pour "examiner la situation très précise de ces enfants et la situation très précise des orphelinats sur place" et s'assurer "que nous ne sommes pas dans le cas d'enlèvements d'enfants", ni dans un "cas d'ambiguïté administrative".
"Cela concerne très peu d'enfants, il y a une liste de 230 enfants" et "pour l'instant il y aurait peut-être, au moment où je vous parle près de 23 enfants qui seraient en situation d'avoir ces dossiers totalement régularisés et un visa" et "si leur situation de santé le permet", a-t-elle précisé.
"Attention la France sera extrêmement pointilleuse, notre priorité c'est de s'occuper des enfants sur place qui sont en souffrance", a lancé Mme Morano qui les a évalués à "près d'un million et demi".
Elle a annoncé qu'"en lien avec le président de l'Unicef", la France "va soutenir le développement de centres de protection de l'enfance sur place" pour "assurer la sécurité et le soin de ces enfants", avec des crédits spécialement dédiés en plus des 10 millions d'euros déjà octroyés à l'Onu, a-t-elle ajouté.
Selon elle, son "ministère est saturé d'appels téléphoniques" de parents aux dossiers non aboutis ou de parents avec "un agrément d'adoption" qui "souhaiteraient ramener au plus vite des enfants".
"Nous ne pouvons pas faire ça", car "nous devons prendre le temps nécessaire de trouver un membre de leur famille", a-t-elle expliqué.
Elle a rappelé que Haïti était le premier pays d'adoption pour la France.