Mohamed Benalal Merah
"M. Merah s'est présenté hier (mardi) dans notre cabinet à Alger pour nous charger formellement de poursuivre les services de sécurité français (Raid) pour n'avoir pas respecté la procédure pendant la tentative d'interpellation de Mohamed Merah et son assassinat", a déclaré à l'AFP Me Mokhtari.
"M. Merah considère que son fils a été assassiné. Il nous a chargés de porter plainte contre les services de sécurité français", a-t-elle indiqué. "Nous commencerons la procédure dès l'enterrement achevé".
Me Mokhtari a précisé qu'une convention signée entre la France et l'Algérie autorise les avocats des deux pays de plaider devant leur tribunaux respectifs.
L'avocate est connue à Alger pour avoir gagné en 2005 un procès devant le tribunal de Memmengen (Allemagne) pour appartenance à Al-Qaïda d'un Algérien, Ibrahim Badaoui, qui a été libéré et est rentré en Algérie. Elle a par la suite fait annuler en 2008 en Algérie une condamnation à mort par contumace de Badaoui.
Mohamed Merah, 23 ans, a été tué le 22 mars lors de l'intervention des policiers de l'unité d'élite du Raid dans son appartement à Toulouse (sud-ouest). Il avait abattu les 11, 15 et 19 mars, sept personnes: trois parachutistes ainsi que trois écoliers et un enseignant juifs à Toulouse et dans la ville voisine de Montauban.
"M. Merah considère que son fils a été assassiné. Il nous a chargés de porter plainte contre les services de sécurité français", a-t-elle indiqué. "Nous commencerons la procédure dès l'enterrement achevé".
Me Mokhtari a précisé qu'une convention signée entre la France et l'Algérie autorise les avocats des deux pays de plaider devant leur tribunaux respectifs.
L'avocate est connue à Alger pour avoir gagné en 2005 un procès devant le tribunal de Memmengen (Allemagne) pour appartenance à Al-Qaïda d'un Algérien, Ibrahim Badaoui, qui a été libéré et est rentré en Algérie. Elle a par la suite fait annuler en 2008 en Algérie une condamnation à mort par contumace de Badaoui.
Mohamed Merah, 23 ans, a été tué le 22 mars lors de l'intervention des policiers de l'unité d'élite du Raid dans son appartement à Toulouse (sud-ouest). Il avait abattu les 11, 15 et 19 mars, sept personnes: trois parachutistes ainsi que trois écoliers et un enseignant juifs à Toulouse et dans la ville voisine de Montauban.