Le CCR a publié, mercredi, un communiqué relatif à la position du gouvernement du Myanmar face aux crimes et aux violences perpétrés contre les Musulmans de l’Etat d’Arakan en novembre 2016.
Le Conseil se dit très inquiet du refus du gouvernement de reconnaître les "crimes contre l’Humanité" et "les massacres commis contre la population civile" d'Arakan.
La déclaration du CCR est intervenue une semaine après la publication du rapport de la commission d’enquête missionnée par le gouvernement pour enquêter sur les évènements survenus en Arakan en novembre dernier.
"Les conclusions du rapport sont une grosse déception et sont surprenantes. Ce rapport ne cherche qu’à blanchir les responsables, il n’a aucune respectabilité et il ne fera que dégrader encore l’image du gouvernement sur la scène internationale", a indiqué le Conseil Consultatif des Rohingyas, estimant que ce rapport risque d’ouvrir la voie à encore plus de crimes contre les Musulmans d’Arakan.
"Le gouvernement a d’autres responsabilités que de toujours blanchir les coupables. Les crimes de certains membres de l’armée et des forces de sécurité vont encore rester impunis", peut-on encore lire dans le communiqué.
Le CCR appelle le gouvernement à autoriser les travaux d’une commission d’enquête internationale constituée par le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.
Phil Robertson, le Directeur pour l’Asie de l’ONG Human Rights Watch (HRW) a déclaré à l’Agence Anadolu que le rapport dévoilé par le vice-président du Myanmar, Myint Swe, ancien chef de la junte militaire, "n’a pas réussi à convaincre l’opinion internationale".
"Ce rapport n’est absolument pas juste. Il vise seulement à blanchir les auteurs de crimes", a-t-il dit.
Le 9 octobre de l’an dernier, des postes-frontières de la province d’Arakan avaient été attaqués, causant la mort de 9 membres des forces de sécurité et de 29 autres personnes. Après cela, le gouvernement avait déployé un grand nombre de soldats et de policiers dans la région.
A la suite de ces derniers événements, plus de 90 mille personnes ont dû se réfugier au Bangladesh ou à se déplacer à l’intérieur du pays. Plus de mille personnes ont été emprisonnées et 500 autres tuées.
A l'initiative du chef de l'Etat birman, Htin Kyaw, une commission composée de 13 membres avait été constituée pour enquêter sur les événements d'Arakan. Sans grande surprise, après 8 mois d'enquête, les membres de la commission ont indiqué, en conclusion de leur rapport, qu'aucun crime contre l'Humanité, de nettoyage ethnique ou de génocide n'a été commis dans le cadre des opérations menées par l'Etat.
Le Conseil se dit très inquiet du refus du gouvernement de reconnaître les "crimes contre l’Humanité" et "les massacres commis contre la population civile" d'Arakan.
La déclaration du CCR est intervenue une semaine après la publication du rapport de la commission d’enquête missionnée par le gouvernement pour enquêter sur les évènements survenus en Arakan en novembre dernier.
"Les conclusions du rapport sont une grosse déception et sont surprenantes. Ce rapport ne cherche qu’à blanchir les responsables, il n’a aucune respectabilité et il ne fera que dégrader encore l’image du gouvernement sur la scène internationale", a indiqué le Conseil Consultatif des Rohingyas, estimant que ce rapport risque d’ouvrir la voie à encore plus de crimes contre les Musulmans d’Arakan.
"Le gouvernement a d’autres responsabilités que de toujours blanchir les coupables. Les crimes de certains membres de l’armée et des forces de sécurité vont encore rester impunis", peut-on encore lire dans le communiqué.
Le CCR appelle le gouvernement à autoriser les travaux d’une commission d’enquête internationale constituée par le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies.
Phil Robertson, le Directeur pour l’Asie de l’ONG Human Rights Watch (HRW) a déclaré à l’Agence Anadolu que le rapport dévoilé par le vice-président du Myanmar, Myint Swe, ancien chef de la junte militaire, "n’a pas réussi à convaincre l’opinion internationale".
"Ce rapport n’est absolument pas juste. Il vise seulement à blanchir les auteurs de crimes", a-t-il dit.
Le 9 octobre de l’an dernier, des postes-frontières de la province d’Arakan avaient été attaqués, causant la mort de 9 membres des forces de sécurité et de 29 autres personnes. Après cela, le gouvernement avait déployé un grand nombre de soldats et de policiers dans la région.
A la suite de ces derniers événements, plus de 90 mille personnes ont dû se réfugier au Bangladesh ou à se déplacer à l’intérieur du pays. Plus de mille personnes ont été emprisonnées et 500 autres tuées.
A l'initiative du chef de l'Etat birman, Htin Kyaw, une commission composée de 13 membres avait été constituée pour enquêter sur les événements d'Arakan. Sans grande surprise, après 8 mois d'enquête, les membres de la commission ont indiqué, en conclusion de leur rapport, qu'aucun crime contre l'Humanité, de nettoyage ethnique ou de génocide n'a été commis dans le cadre des opérations menées par l'Etat.