L'arrière de Cleveland a été élu dans un fauteuil, ou plutôt sur un trône comme son autre surnom de "King" James peut le suggérer.
Kobe Bryant (Lakers) et Dwyane Wade (Miami) étaient supposés être dans la course mais ce fut un plébiscite : 109 des 121 votants, des membres de la presse nord-américaine, l'ont placé en tête de bulletin.
A 24 ans, il est devenu le plus jeune MVP depuis Moses Malone en 1979.
Il faut dire que LeBron James a tout fait jeune. Jouer des matches télévisés alors qu'il était encore au lycée à Akron (Ohio), poser en couverture du magazine Sports Illustrated, signer un lucratif contrat avec Nike, devenir père (19 ans), se faire tatouer, être N.1 de la draft, perdre la finale NBA.
Au lycée St. Vincent-St. Mary, il était un "homme enfant" face à des modèles réduits et ses "highlights" faisaient déjà le tour des télévisions nationales.
Surdoué de naissance, James a toutefois compris après plusieurs saisons en NBA que le titre suprême ne viendrait pas à lui sans un surcroît de travail.
Mai 2008. Quelques jours après l'élimination de Cleveland en play-offs, l'entraîneur Mike Brown emmène son fils jouer en toute tranquillité dans la salle d'entraînement des Cavs, qu'il croit logiquement désertée.
Mais les "swoosh" répétés d'un ballon qui perce le panier l'étonnent.
"J'ai regardé mon fils, raconte Brown, et je lui ai dit : "Tu vois, LeBron ne met pas un habit de Superman juste en arrivant au match. Non, il travaille plus que n'importe qui et c'est pour ça qu'il est LeBron."
Fonte et yoga
Le surdoué s'est mué en obsédé du boulot, en "workaholic". "Je ne l'ai jamais vu aussi déterminé et aussi concentré", témoigne son ami et associé Maverick Carter.
Pour la première fois de sa carrière, James s'est mis à user et abuser des poids et des haltères, étoffant son corps de muscles encore plus dessinés. Il aurait pris 5 kilos de muscles depuis la saison passée, soulevant de la fonte avant chaque match, et s'est mis au yoga.
Il s'est acharné à travailler la défense tout l'été. Avec l'équipe des États-Unis à Pékin, où il a enlevé l'or avec Bryant et Wade, il a souvent défendu le meilleur joueur adverse, quelle que fut sa position sur le terrain. Cette saison, il a terminé meilleur défenseur de la Ligue après Dwight Howard.
Et il y a ce shoot extérieur, qui était vu comme sa faiblesse. Ses heures et ses heures de gamme à l'intersaison avec l'entraîneur assistant des Cavs Chris Jent ont accouché de son meilleur pourcentage de réussite aux tirs (49%).
"Quand les choses lui sourient, il travaille et quand ça ne lui sourit pas, il travaille encore plus, résume Jent. Si on dit entraînement physique à 9 h, il est là 8 h 50. Il n'y a pas un jour où il rechigne, où il se planque."
Le meneur des Cavs Mo Williams, arrivé cette saison et intrigué par l'envers du décor, en est resté scotché : "Je sais combien je travaille dur. Mais lui, son éthique de travail est au-dessus de ce qui se fait de mieux."
"Il donne le la, poursuit Mike Brown. Je n'ai pas besoin de houspiller les joueurs, de leur dire quoi faire. LeBron le fait et tout le monde le suit."
Kobe Bryant (Lakers) et Dwyane Wade (Miami) étaient supposés être dans la course mais ce fut un plébiscite : 109 des 121 votants, des membres de la presse nord-américaine, l'ont placé en tête de bulletin.
A 24 ans, il est devenu le plus jeune MVP depuis Moses Malone en 1979.
Il faut dire que LeBron James a tout fait jeune. Jouer des matches télévisés alors qu'il était encore au lycée à Akron (Ohio), poser en couverture du magazine Sports Illustrated, signer un lucratif contrat avec Nike, devenir père (19 ans), se faire tatouer, être N.1 de la draft, perdre la finale NBA.
Au lycée St. Vincent-St. Mary, il était un "homme enfant" face à des modèles réduits et ses "highlights" faisaient déjà le tour des télévisions nationales.
Surdoué de naissance, James a toutefois compris après plusieurs saisons en NBA que le titre suprême ne viendrait pas à lui sans un surcroît de travail.
Mai 2008. Quelques jours après l'élimination de Cleveland en play-offs, l'entraîneur Mike Brown emmène son fils jouer en toute tranquillité dans la salle d'entraînement des Cavs, qu'il croit logiquement désertée.
Mais les "swoosh" répétés d'un ballon qui perce le panier l'étonnent.
"J'ai regardé mon fils, raconte Brown, et je lui ai dit : "Tu vois, LeBron ne met pas un habit de Superman juste en arrivant au match. Non, il travaille plus que n'importe qui et c'est pour ça qu'il est LeBron."
Fonte et yoga
Le surdoué s'est mué en obsédé du boulot, en "workaholic". "Je ne l'ai jamais vu aussi déterminé et aussi concentré", témoigne son ami et associé Maverick Carter.
Pour la première fois de sa carrière, James s'est mis à user et abuser des poids et des haltères, étoffant son corps de muscles encore plus dessinés. Il aurait pris 5 kilos de muscles depuis la saison passée, soulevant de la fonte avant chaque match, et s'est mis au yoga.
Il s'est acharné à travailler la défense tout l'été. Avec l'équipe des États-Unis à Pékin, où il a enlevé l'or avec Bryant et Wade, il a souvent défendu le meilleur joueur adverse, quelle que fut sa position sur le terrain. Cette saison, il a terminé meilleur défenseur de la Ligue après Dwight Howard.
Et il y a ce shoot extérieur, qui était vu comme sa faiblesse. Ses heures et ses heures de gamme à l'intersaison avec l'entraîneur assistant des Cavs Chris Jent ont accouché de son meilleur pourcentage de réussite aux tirs (49%).
"Quand les choses lui sourient, il travaille et quand ça ne lui sourit pas, il travaille encore plus, résume Jent. Si on dit entraînement physique à 9 h, il est là 8 h 50. Il n'y a pas un jour où il rechigne, où il se planque."
Le meneur des Cavs Mo Williams, arrivé cette saison et intrigué par l'envers du décor, en est resté scotché : "Je sais combien je travaille dur. Mais lui, son éthique de travail est au-dessus de ce qui se fait de mieux."
"Il donne le la, poursuit Mike Brown. Je n'ai pas besoin de houspiller les joueurs, de leur dire quoi faire. LeBron le fait et tout le monde le suit."