
Joakim Noah
Eliminée 4 manches à 1 par LeBron James et Cleveland, dès le premier tour des play-offs, la jeune équipe de Chicago n'a pas pu renverser la tendance. Pour autant, ce résultat n'obère pas l'avenir radieux promis à la franchise installée dans l'Illinois et qui a longtemps couru derrière son passé. La remarque vaut tout particulièrement pour un certain Joakim Noah dont la saison, achevée au plan statistique sur un "double-double" inédit pour les joueurs français de NBA (10,7 points et 11 rebonds de moyenne), aura marqué les esprits en dépit d'une blessure au pied.
Surmontant sa frustration, le pivot des Bulls a su tirer un bilan positif, non sans avoir provisoirement tiré sa révérence sur un dernier coup de force. Malgré une longue habitude des phases finales, il est en effet devenu le premier joueur de Chicago capable de compiler plus de 20 points et autant de rebonds dans un même match de phase finale. Cette petite page d'histoire, que même la "bande à Jordan" n'avait pas su écrire, est devenue réalité lors de la 4e rencontre perdue contre les "Cavs".
Associated Press: Que vous a-t-il manqué pour sortir victorieux de la série face à Cleveland ?
Joakim Noah: "A la fois peu et beaucoup de choses. Mais il n'y a pas non plus matière à se lamenter car on a cravaché toute l'année pour arracher la qualification et je suis fier de cela. Nous avons montré ensuite qu'on pouvait freiner Cleveland à partir du moment où nous appliquions notre plan de jeu. Mais, en face, les Cavs avaient LeBron qui, actuellement, est quand même le meilleur joueur du monde. Je ne dirai pas qu'on a mal défendu sur lui mais ce gars, comme toutes les superstars, a la capacité de mettre les shoots importants".
AP : Sur un plan plus général, quel goût vous laissera cette saison achevée prématurément ?
JN: "Je pense avoir réussi à m'exprimer, même contre des gros pivots comme O'Neal ou Ilgauskas. J'en ai bavé à cause de mon pied, mais la confiance est là (NDLR: 16,5 points - 14 rebonds de moyenne en play-off) et j'attends déjà avec impatience la saison prochaine. En attendant, je vais continuer cet été à travailler quelques aspects importants de mon jeu, dos au panier par exemple, avec un grand bonhomme qui s'appelle Olajuwon (double champion NBA avec Houston)."
AP: Des objectifs sont-ils déjà fixés pour la saison prochaine ?
JN: "Je crois que la base de l'équipe est là (Noah, Rose, Deng) et on peut déjà faire des dégâts. Mais on a besoin de se renforcer sur certains postes et nos dirigeants ont d'ailleurs déjà libéré de la masse salariale en prévision du prochain championnat. Quelques noms circulent déjà comme Bosh (Toronto) et surtout Dwyane Wade (Miami). Avec cet oiseau-là, Chicago peut vite redevenir très brillant. En tout cas, moi, j'y crois!".
Surmontant sa frustration, le pivot des Bulls a su tirer un bilan positif, non sans avoir provisoirement tiré sa révérence sur un dernier coup de force. Malgré une longue habitude des phases finales, il est en effet devenu le premier joueur de Chicago capable de compiler plus de 20 points et autant de rebonds dans un même match de phase finale. Cette petite page d'histoire, que même la "bande à Jordan" n'avait pas su écrire, est devenue réalité lors de la 4e rencontre perdue contre les "Cavs".
Associated Press: Que vous a-t-il manqué pour sortir victorieux de la série face à Cleveland ?
Joakim Noah: "A la fois peu et beaucoup de choses. Mais il n'y a pas non plus matière à se lamenter car on a cravaché toute l'année pour arracher la qualification et je suis fier de cela. Nous avons montré ensuite qu'on pouvait freiner Cleveland à partir du moment où nous appliquions notre plan de jeu. Mais, en face, les Cavs avaient LeBron qui, actuellement, est quand même le meilleur joueur du monde. Je ne dirai pas qu'on a mal défendu sur lui mais ce gars, comme toutes les superstars, a la capacité de mettre les shoots importants".
AP : Sur un plan plus général, quel goût vous laissera cette saison achevée prématurément ?
JN: "Je pense avoir réussi à m'exprimer, même contre des gros pivots comme O'Neal ou Ilgauskas. J'en ai bavé à cause de mon pied, mais la confiance est là (NDLR: 16,5 points - 14 rebonds de moyenne en play-off) et j'attends déjà avec impatience la saison prochaine. En attendant, je vais continuer cet été à travailler quelques aspects importants de mon jeu, dos au panier par exemple, avec un grand bonhomme qui s'appelle Olajuwon (double champion NBA avec Houston)."
AP: Des objectifs sont-ils déjà fixés pour la saison prochaine ?
JN: "Je crois que la base de l'équipe est là (Noah, Rose, Deng) et on peut déjà faire des dégâts. Mais on a besoin de se renforcer sur certains postes et nos dirigeants ont d'ailleurs déjà libéré de la masse salariale en prévision du prochain championnat. Quelques noms circulent déjà comme Bosh (Toronto) et surtout Dwyane Wade (Miami). Avec cet oiseau-là, Chicago peut vite redevenir très brillant. En tout cas, moi, j'y crois!".