Benjamin Netanyahu
"Nous n'avons présenté aucune proposition aux Américains sur la prolongation du gel (...) Le gouvernement n'a pris aucune nouvelle décision sur cette question", a indiqué ce responsable en citant les propos tenus dimanche par M. Netanyahu lors d'une réunion des ministres de son parti, le Likoud.
M. Netanyahu faisait allusion à l'expiration le 26 septembre du moratoire de dix mois sur la construction de logements dans les colonies de Cisjordanie décrété en novembre par son gouvernement. Le Premier ministre avait ainsi cédé aux pressions du président Barack Obama, qui souhaitait relancer les négociations directes gelées depuis décembre 2008.
"Nous avons dit que l'avenir des implantations serait discuté lors des discussions sur un accord final avec d'autres questions", a ajouté M. Netanyahu, selon ce responsable qui a requis l'anonymat.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a pour sa part de nouveau fait porter dimanche à Israël l'entière responsabilité de l'échec des négociations de paix s'il reprenait la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Interrogé le 23 août sur d'éventuels engagements de l'administration américaine qu'aurait obtenus l'Autorité palestinienne pour une prolongation du moratoire, le principal négociateur palestinien Saëb Erakat s'était montré évasif.
"Les Américains nous ont dit que si nous entamions les négociations directes, nous serions en meilleure position pour obtenir une extension du moratoire", s'était-il borné à affirmer.
M. Netanyahu a par ailleurs indiqué qu'il n'avait pas repris à son compte la proposition de ministres suggérant la poursuite du gel dans les petites colonies isolées et la reprise des chantiers dans les grands blocs de colonies qu'Israël veut annexer.
Par ailleurs, la radio militaire a indiqué lundi que "plusieurs milliers" de logements ayant obtenu toutes les autorisations légales nécessaires pourraient commencer à être construits dès le 27 septembre dans 57 colonies, y compris dans des implantations isolées. Seule une prolongation officielle du gel de la part du gouvernement pourrait empêcher ces mises en chantier.
Le secrétaire général de la Paix Maintenant, un mouvement opposé à la colonisation, Yariv Oppenheimer, a pour sa part affirmé que le "gouvernement israélien n'avait aucune intention réelle de parvenir à une solution de deux Etats pour deux peuples".
"Si le gouvernement n'émet pas un nouvel ordre de gel, les colons pourront construire dans toutes les colonies y compris dans celles qui ne resteront pas sous contrô le israélien en cas d'accord", a affirmé M. Oppenheimer.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a annoncé le 20 août la reprise le 2 septembre à Washington des négociations directes israélo-palestiniennes afin d'aboutir à un accord d'ici un an.
M. Netanyahu faisait allusion à l'expiration le 26 septembre du moratoire de dix mois sur la construction de logements dans les colonies de Cisjordanie décrété en novembre par son gouvernement. Le Premier ministre avait ainsi cédé aux pressions du président Barack Obama, qui souhaitait relancer les négociations directes gelées depuis décembre 2008.
"Nous avons dit que l'avenir des implantations serait discuté lors des discussions sur un accord final avec d'autres questions", a ajouté M. Netanyahu, selon ce responsable qui a requis l'anonymat.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a pour sa part de nouveau fait porter dimanche à Israël l'entière responsabilité de l'échec des négociations de paix s'il reprenait la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
Interrogé le 23 août sur d'éventuels engagements de l'administration américaine qu'aurait obtenus l'Autorité palestinienne pour une prolongation du moratoire, le principal négociateur palestinien Saëb Erakat s'était montré évasif.
"Les Américains nous ont dit que si nous entamions les négociations directes, nous serions en meilleure position pour obtenir une extension du moratoire", s'était-il borné à affirmer.
M. Netanyahu a par ailleurs indiqué qu'il n'avait pas repris à son compte la proposition de ministres suggérant la poursuite du gel dans les petites colonies isolées et la reprise des chantiers dans les grands blocs de colonies qu'Israël veut annexer.
Par ailleurs, la radio militaire a indiqué lundi que "plusieurs milliers" de logements ayant obtenu toutes les autorisations légales nécessaires pourraient commencer à être construits dès le 27 septembre dans 57 colonies, y compris dans des implantations isolées. Seule une prolongation officielle du gel de la part du gouvernement pourrait empêcher ces mises en chantier.
Le secrétaire général de la Paix Maintenant, un mouvement opposé à la colonisation, Yariv Oppenheimer, a pour sa part affirmé que le "gouvernement israélien n'avait aucune intention réelle de parvenir à une solution de deux Etats pour deux peuples".
"Si le gouvernement n'émet pas un nouvel ordre de gel, les colons pourront construire dans toutes les colonies y compris dans celles qui ne resteront pas sous contrô le israélien en cas d'accord", a affirmé M. Oppenheimer.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a annoncé le 20 août la reprise le 2 septembre à Washington des négociations directes israélo-palestiniennes afin d'aboutir à un accord d'ici un an.