Benjamin Netanyahu
"Je me rends à Moscou pour des rencontres avec le président (russe Dmitri) Medvedev et le Premier ministre (Vladimir) Poutine", a déclaré Netanyahu à l'ouverture de la réunion hebdomadaire du gouvernement israélien.
"Nous allons discuter d'un certain nombre de questions, mais d'abord et avant tout de l'Iran. Israël considère qu'une forte pression doit être exercée sur l'Iran", a-t-il ajouté, en réclamant des "sanctions très dures". La semaine dernière, il avait parlé de "sanctions paralysantes" contre Téhéran.
Selon un responsable officiel israélien, Netanyahu doit également rencontrer le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et des représentants de la communauté juive de Russie.
Cette visite de deux jours intervient alors que la Russie a sensiblement durci le ton vis-à-vis de l'Iran, qui a décidé de démarrer son propre enrichissement d'uranium jusqu'à 20%. Moscou a condamné cette décision, qu'elle juge de nature à semer le doute sur la "sincérité" de la République islamique dans le dossier de son programme nucléaire controversé.
En dépit de ses dénégations répétées, l'Iran est soupçonné par Israël, qui est considéré comme la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient, et les puissances occidentales de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme civil.
Il est aussi l'ennemi juré de l'Etat hébreu que le président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad a à plusieurs reprises appelé à "rayer" de la carte.
Le chef du gouvernement israélien, qui s'était rendu secrètement en Russie en septembre pour parler de l'Iran notamment, va donc tenter de convaincre Moscou d'accepter de renforcer les sanctions contre la République islamique.
"Israël va encourager la Russie à se joindre aux efforts américains pour imposer des sanctions contre l'Iran", explique ainsi Yossi Alpher, un analyste stratégique israélien.
Moscou a d'ores et déjà fait savoir par la voix de son vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, que l'adoption de nouvelles sanctions était "davantage d'actualité" après la décision iranienne, tout en soulignant qu'elles "ne résoudront pas le problème".
Traditionnellement alliée à l'Iran, pour qui elle construit la centrale nucléaire de Bouchehr et fournit du combustible, la Russie a longtemps traîné les pieds pour de nouvelles sanctions.
M. Netanyahu devrait également discuter de la fourniture à l'Iran d'un système russe de défense antiaérien S-300, qui pourrait être déployé autour des installations nucléaires iraniennes. Israël, qui n'a pas jusqu'ici renoncé à recourir à la force pour empêcher l'Iran de parvenir à l'arme nucléaire, tente depuis des années de convaincre Moscou de ne pas fournir ce système de défense sophistiqué à Téhéran.
La tenue d'une conférence de paix à Moscou sur le Proche-Orient, que la Russie appelle de ses voeux, pourrait enfin figurer au menu de cette visite de Netanyahu.
"Les Russes veulent être davantage impliqués dans le processus de paix au Proche-Orient et satisfaire leurs ambitions de grande puissance", souligne ainsi Yossi Alpher. "Cela ne pourra se produire sans l'accord de Netanyahu", poursuit-il.
Israël a toutefois vu d'un mauvais oeil la récente visite à Moscou de Khaled Mechaal, le chef en exil du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, l'Union européenne et les Etats-Unis.
"Nous allons discuter d'un certain nombre de questions, mais d'abord et avant tout de l'Iran. Israël considère qu'une forte pression doit être exercée sur l'Iran", a-t-il ajouté, en réclamant des "sanctions très dures". La semaine dernière, il avait parlé de "sanctions paralysantes" contre Téhéran.
Selon un responsable officiel israélien, Netanyahu doit également rencontrer le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et des représentants de la communauté juive de Russie.
Cette visite de deux jours intervient alors que la Russie a sensiblement durci le ton vis-à-vis de l'Iran, qui a décidé de démarrer son propre enrichissement d'uranium jusqu'à 20%. Moscou a condamné cette décision, qu'elle juge de nature à semer le doute sur la "sincérité" de la République islamique dans le dossier de son programme nucléaire controversé.
En dépit de ses dénégations répétées, l'Iran est soupçonné par Israël, qui est considéré comme la seule puissance nucléaire du Moyen-Orient, et les puissances occidentales de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert de son programme civil.
Il est aussi l'ennemi juré de l'Etat hébreu que le président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad a à plusieurs reprises appelé à "rayer" de la carte.
Le chef du gouvernement israélien, qui s'était rendu secrètement en Russie en septembre pour parler de l'Iran notamment, va donc tenter de convaincre Moscou d'accepter de renforcer les sanctions contre la République islamique.
"Israël va encourager la Russie à se joindre aux efforts américains pour imposer des sanctions contre l'Iran", explique ainsi Yossi Alpher, un analyste stratégique israélien.
Moscou a d'ores et déjà fait savoir par la voix de son vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, que l'adoption de nouvelles sanctions était "davantage d'actualité" après la décision iranienne, tout en soulignant qu'elles "ne résoudront pas le problème".
Traditionnellement alliée à l'Iran, pour qui elle construit la centrale nucléaire de Bouchehr et fournit du combustible, la Russie a longtemps traîné les pieds pour de nouvelles sanctions.
M. Netanyahu devrait également discuter de la fourniture à l'Iran d'un système russe de défense antiaérien S-300, qui pourrait être déployé autour des installations nucléaires iraniennes. Israël, qui n'a pas jusqu'ici renoncé à recourir à la force pour empêcher l'Iran de parvenir à l'arme nucléaire, tente depuis des années de convaincre Moscou de ne pas fournir ce système de défense sophistiqué à Téhéran.
La tenue d'une conférence de paix à Moscou sur le Proche-Orient, que la Russie appelle de ses voeux, pourrait enfin figurer au menu de cette visite de Netanyahu.
"Les Russes veulent être davantage impliqués dans le processus de paix au Proche-Orient et satisfaire leurs ambitions de grande puissance", souligne ainsi Yossi Alpher. "Cela ne pourra se produire sans l'accord de Netanyahu", poursuit-il.
Israël a toutefois vu d'un mauvais oeil la récente visite à Moscou de Khaled Mechaal, le chef en exil du Hamas, considéré comme une organisation terroriste par Israël, l'Union européenne et les Etats-Unis.