Bernard Kouchner
"C'était un débat vivant, assez long, animé. Enfin, sincère, entre amis. Il est évident que les positions de l'Union africaine (UA) devaient être respectées, même si on tentait de faire évoluer les choses, comme une preuve de réalisme", a déclaré M. Kouchner.
La discussion a été "houleuse", parfois "très dure", ont confirmé plusieurs diplomates africains.
La rencontre, destinée à harmoniser les positions à quelques heures de l'ouverture du sommet Afrique-France lundi à Nice (sud-est), a duré plus de six heures.
"Le Conseil de sécurité a été évoqué très précisément pendant une heure et demie, ce qui est un début formidable. Maintenant, on n'a pas trouvé de solution. On a trouvé la manière de commencer à se donner les moyens d'être plus réalistes", a expliqué Bernard Kouchner.
"La position de la France est très claire: nous voulons une représentation africaine dans toutes les institutions internationales, l'ONU aussi, mais on ne va pas l'imposer", a-t-il poursuivi, avant d'ajouter: "C'était quand même très fraternel, même si c'était assez, comment dirais-je, assez contrasté!"
L'Afrique, qui représente 27% des Etats membres des Nations unies, ne dispose à l'heure actuelle que de trois sièges de membres non permanents au Conseil de sécurité.
En 2005, les pays africains ont adopté une position commune sur la réforme du Conseil de sécurité: ils réclament deux sièges permanents avec droit de veto et au moins deux sièges non permanents supplémentaires.
C'est cette position, dite du "consensus d'Ezulwini" (du nom d'une petite ville du Swaziland), qui a été défendue bec et ongle par les représentants africains, tandis que la France plaidait pour un élargissement progressif, commençant par un siège permanent.
La discussion a été "houleuse", parfois "très dure", ont confirmé plusieurs diplomates africains.
La rencontre, destinée à harmoniser les positions à quelques heures de l'ouverture du sommet Afrique-France lundi à Nice (sud-est), a duré plus de six heures.
"Le Conseil de sécurité a été évoqué très précisément pendant une heure et demie, ce qui est un début formidable. Maintenant, on n'a pas trouvé de solution. On a trouvé la manière de commencer à se donner les moyens d'être plus réalistes", a expliqué Bernard Kouchner.
"La position de la France est très claire: nous voulons une représentation africaine dans toutes les institutions internationales, l'ONU aussi, mais on ne va pas l'imposer", a-t-il poursuivi, avant d'ajouter: "C'était quand même très fraternel, même si c'était assez, comment dirais-je, assez contrasté!"
L'Afrique, qui représente 27% des Etats membres des Nations unies, ne dispose à l'heure actuelle que de trois sièges de membres non permanents au Conseil de sécurité.
En 2005, les pays africains ont adopté une position commune sur la réforme du Conseil de sécurité: ils réclament deux sièges permanents avec droit de veto et au moins deux sièges non permanents supplémentaires.
C'est cette position, dite du "consensus d'Ezulwini" (du nom d'une petite ville du Swaziland), qui a été défendue bec et ongle par les représentants africains, tandis que la France plaidait pour un élargissement progressif, commençant par un siège permanent.