Nicolas Sarkozy et Abou Dhabi
Le président français, qui effectue pour l'occasion une courte visite aux Emirats arabes unis, s'est rendu sur la base, aménagée dans le port d'Abou Dhabi. Aux côtés du prince héritier Mohammed ben Zayed al-Nahyan, il a assisté au lever des drapeaux français et émirati devant des soldats des deux pays.
Cette base, essentiellement navale, est la première base permanente installée par la France hors d'Afrique. Son installation avait été annoncée en janvier 2008 lors de la précédente visite du président français dans la région.
Elle sera installée à quelques encablures des côtes iraniennes et constitue un signal envoyé à Téhéran, qui persiste à ne pas renoncer à son programme nucléaire.
L'ouverture de cette base à la demande des Emirats sera accompagnée du renouvellement de l'accord de défense entre les deux pays. "Soyez assurés que la France sera à vos côtés si votre sécurité devait être menacée", a affirmé Nicolas Sarkozy à l'agence officielle WAM.
La base navale est complétée par l'installation, à une quarantaine de kilomètres de là, d'avions de combats français, dont des Rafales, sur une base aérienne de l'armée émiratie, très bonne cliente des fabricants d'armes français.
Les Emirats ont fait savoir l'an dernier qu'ils étaient intéressés par l'achat d'une soixantaine d'avions Dassault pour le renouvellement de leur flotte de Mirage, mais aucun contrat ne semble imminent. Le Rafale n'est pour le moment utilisé que par l'armée française et n'a jamais été vendu à l'étranger.
La visite de Nicolas Sarkozy intervient aussi sur fond de négociations pour la construction de 12 à 16 centrales nucléaires pour un montant d'environ 40 milliards de dollars (30 milliards d'euros). Total, GDF-Suez et Areva se sont associés pour proposer leurs services, mais sont en concurrence avec des offres d'entreprises américaines et coréennes.
Défenseur du développement de l'énergie nucléaire comme alternative à l'utilisation des hydrocarbures, Nicolas Sarkozy a profité de sa présence au coeur de la principale région productrice de pétrole au monde pour réaffirmer sa volonté de travailler avec les pays producteurs pour stabiliser les prix du baril.
Selon lui, des cours trop bas n'encouragent pas suffisamment à diversifier les sources d'énergie, tandis que des cours trop élevés nuisent à la croissance. Le baril s'échange aujourd'hui à plus de 60 dollars, contre environ 30 il y a quatre mois.
Mardi, le président français a également participé au lancement symbolique de la construction d'une succursale du musée du Louvre à Abou Dhabi, dans un bâtiment signé Jean Nouvel.
Cette base, essentiellement navale, est la première base permanente installée par la France hors d'Afrique. Son installation avait été annoncée en janvier 2008 lors de la précédente visite du président français dans la région.
Elle sera installée à quelques encablures des côtes iraniennes et constitue un signal envoyé à Téhéran, qui persiste à ne pas renoncer à son programme nucléaire.
L'ouverture de cette base à la demande des Emirats sera accompagnée du renouvellement de l'accord de défense entre les deux pays. "Soyez assurés que la France sera à vos côtés si votre sécurité devait être menacée", a affirmé Nicolas Sarkozy à l'agence officielle WAM.
La base navale est complétée par l'installation, à une quarantaine de kilomètres de là, d'avions de combats français, dont des Rafales, sur une base aérienne de l'armée émiratie, très bonne cliente des fabricants d'armes français.
Les Emirats ont fait savoir l'an dernier qu'ils étaient intéressés par l'achat d'une soixantaine d'avions Dassault pour le renouvellement de leur flotte de Mirage, mais aucun contrat ne semble imminent. Le Rafale n'est pour le moment utilisé que par l'armée française et n'a jamais été vendu à l'étranger.
La visite de Nicolas Sarkozy intervient aussi sur fond de négociations pour la construction de 12 à 16 centrales nucléaires pour un montant d'environ 40 milliards de dollars (30 milliards d'euros). Total, GDF-Suez et Areva se sont associés pour proposer leurs services, mais sont en concurrence avec des offres d'entreprises américaines et coréennes.
Défenseur du développement de l'énergie nucléaire comme alternative à l'utilisation des hydrocarbures, Nicolas Sarkozy a profité de sa présence au coeur de la principale région productrice de pétrole au monde pour réaffirmer sa volonté de travailler avec les pays producteurs pour stabiliser les prix du baril.
Selon lui, des cours trop bas n'encouragent pas suffisamment à diversifier les sources d'énergie, tandis que des cours trop élevés nuisent à la croissance. Le baril s'échange aujourd'hui à plus de 60 dollars, contre environ 30 il y a quatre mois.
Mardi, le président français a également participé au lancement symbolique de la construction d'une succursale du musée du Louvre à Abou Dhabi, dans un bâtiment signé Jean Nouvel.