Nicolas Sarkozy
Le chef de l'Etat français a notamment félicité le président de l'UE, Herman Van Rompuy avec qui la France a "travaillé main dans la main" et la chef contestée de la diplomatie européenne Catherine Ashton qui "a joué tout son rô le".
Cependant, a souligné M. Sarkozy, "ce n'est pas la Haute représentante (pour les Affaires étrangères) qui a la main opérationnelle sur les forces armées". Ce rô le reste du domaine exclusif des Etats européens, a-t-il insisté.
Mme Ashton "a joué son rô le, elle était présente à Paris (lors du sommet convoqué samedi dernier par la France sur la Libye), elle sera présente à Londres", mardi prochain lors d'une nouvelle réunion sur la Libye, a expliqué le chef de l'Etat français.
"Elle s'occupe de tout le volet humanitaire, Herman Van Rompuy s'occupe de tout le volet politique pour s'assurer de l'unité, et un certain nombre d'Etats membres de l'UE, notamment la Grande-Bretagne et la France, ont fait part de leur leadership pour mettre à la disposition de cet objectif international leurs forces armées", a-t-il résumé.
"C'est l'Europe, c'est pas toujours simple, mais finalement ça fonctionne pas si mal", a-t-il conclu.
De nombreux observateurs, eurodéputés, diplomates et experts jugent au contraire que la crise libyenne, et notamment la décision de lancer l'opération militaire, poussée par la France et la Grande-Bretagne et votée au Conseil de sécurité de l'ONU malgré l'abstention de l'Allemagne, a constitué un échec pour la politique étrangère commune européenne.
Le Premier ministre bulgare notamment, Boïko Borissov, avait dénoncé quelques jours avant le sommet "une aventure" motivée par des intérêts pétroliers.
Toutefois, vendredi à Bruxelles, les 27 sont parvenus à une déclaration "unanime" sur la Libye, s'est plu à souligner M. Sarkozy, qui a précisé avoir "de très bonnes relations" avec M. Borissov.
Cependant, a souligné M. Sarkozy, "ce n'est pas la Haute représentante (pour les Affaires étrangères) qui a la main opérationnelle sur les forces armées". Ce rô le reste du domaine exclusif des Etats européens, a-t-il insisté.
Mme Ashton "a joué son rô le, elle était présente à Paris (lors du sommet convoqué samedi dernier par la France sur la Libye), elle sera présente à Londres", mardi prochain lors d'une nouvelle réunion sur la Libye, a expliqué le chef de l'Etat français.
"Elle s'occupe de tout le volet humanitaire, Herman Van Rompuy s'occupe de tout le volet politique pour s'assurer de l'unité, et un certain nombre d'Etats membres de l'UE, notamment la Grande-Bretagne et la France, ont fait part de leur leadership pour mettre à la disposition de cet objectif international leurs forces armées", a-t-il résumé.
"C'est l'Europe, c'est pas toujours simple, mais finalement ça fonctionne pas si mal", a-t-il conclu.
De nombreux observateurs, eurodéputés, diplomates et experts jugent au contraire que la crise libyenne, et notamment la décision de lancer l'opération militaire, poussée par la France et la Grande-Bretagne et votée au Conseil de sécurité de l'ONU malgré l'abstention de l'Allemagne, a constitué un échec pour la politique étrangère commune européenne.
Le Premier ministre bulgare notamment, Boïko Borissov, avait dénoncé quelques jours avant le sommet "une aventure" motivée par des intérêts pétroliers.
Toutefois, vendredi à Bruxelles, les 27 sont parvenus à une déclaration "unanime" sur la Libye, s'est plu à souligner M. Sarkozy, qui a précisé avoir "de très bonnes relations" avec M. Borissov.