Vincent Delory et Antoine de Leocour
Selon l'Aqmi, deux soldats français ont également trouvé la mort lors de l'assaut.
Des forces spéciales françaises avaient mené l'assaut le 8 janvier en territoire malien contre les ravisseurs de Vincent Delory et Antoine De Léocour, tous les deux âgés de 25 ans, enlevés la veille au Niger et retrouvés morts après l'assaut.
"Un groupe de vaillants moujahidine a mené le 7 janvier une opération audacieuse au coeur du quartier diplomatique fortifié à Niamey et réussi à enlever deux Français", a indiqué un porte-parole de l'Aqmi.
L'assaut donné par les forces "françaises et nigériennes" pour "sauver les otages" a été "un échec cuisant", a ajouté le porte-parole dans l'enregistrement, dont l'authenticité n'a pas pu être établie.
Il s'est soldé "par la mort des deux otages français, de deux membres des forces spéciales françaises et il y a eu d'autres blessés", a-t-il affirmé. "Vingt-cinq militaires nigériens ont été tués et blessés" et un hélicoptère français a été endommagé dans les combats, selon lui.
Le porte-parole de l'Aqmi n'a pas dit clairement qui avait tué les otages.
A Paris, le ministère de la Défense a affirmé jeudi que les corps des deux Français retrouvés morts après l'assaut étaient "tous les deux entravés" et portaient des impacts de balles. L'un d'eux a été tué d'une balle dans la tête et "le corps du second portait plusieurs impacts de balles et des brûlures importantes".
Selon les premiers éléments de l'autopsie révélés par des sources policières françaises, un des deux otages a été tué par balle à bout portant au visage, ce qui laisse penser à une exécution.
Le porte-parole de l'Aqmi a également annoncé "le martyre" de deux des ravisseurs, qu'il a identifiés comme Mohamed Mohammadi Al-Azawadi et Moustapha al-Ansari, "des Touaregs du Niger".
Après le rapt, les ravisseurs ont mis en garde les responsables français et nigériens contre "toute tentative d'une intervention militaire", mais le président français Nicolas "Sarkozy et son gouvernement imprudent n'ont pas retenu la leçon des échecs précédents", a-t-il dit.
Il faisait allusion à l'exécution par Aqmi en juillet dernier d'un otage français, Michel Germaneau, 78 ans, après une opération menée par l'armée mauritanienne, avec l'aide de la France, pour retrouver l'otage.
Dans l'enregistrement diffusé par Al-Jazira, le porte-parole de l'Aqmi n'a donné aucune précision sur le sort des autres ravisseurs alors que Paris affirme que deux ravisseurs blessés avaient été remis aux autorités nigériennes, lesquelles nient en disposer d'aucun.
Des forces spéciales françaises avaient mené l'assaut le 8 janvier en territoire malien contre les ravisseurs de Vincent Delory et Antoine De Léocour, tous les deux âgés de 25 ans, enlevés la veille au Niger et retrouvés morts après l'assaut.
"Un groupe de vaillants moujahidine a mené le 7 janvier une opération audacieuse au coeur du quartier diplomatique fortifié à Niamey et réussi à enlever deux Français", a indiqué un porte-parole de l'Aqmi.
L'assaut donné par les forces "françaises et nigériennes" pour "sauver les otages" a été "un échec cuisant", a ajouté le porte-parole dans l'enregistrement, dont l'authenticité n'a pas pu être établie.
Il s'est soldé "par la mort des deux otages français, de deux membres des forces spéciales françaises et il y a eu d'autres blessés", a-t-il affirmé. "Vingt-cinq militaires nigériens ont été tués et blessés" et un hélicoptère français a été endommagé dans les combats, selon lui.
Le porte-parole de l'Aqmi n'a pas dit clairement qui avait tué les otages.
A Paris, le ministère de la Défense a affirmé jeudi que les corps des deux Français retrouvés morts après l'assaut étaient "tous les deux entravés" et portaient des impacts de balles. L'un d'eux a été tué d'une balle dans la tête et "le corps du second portait plusieurs impacts de balles et des brûlures importantes".
Selon les premiers éléments de l'autopsie révélés par des sources policières françaises, un des deux otages a été tué par balle à bout portant au visage, ce qui laisse penser à une exécution.
Le porte-parole de l'Aqmi a également annoncé "le martyre" de deux des ravisseurs, qu'il a identifiés comme Mohamed Mohammadi Al-Azawadi et Moustapha al-Ansari, "des Touaregs du Niger".
Après le rapt, les ravisseurs ont mis en garde les responsables français et nigériens contre "toute tentative d'une intervention militaire", mais le président français Nicolas "Sarkozy et son gouvernement imprudent n'ont pas retenu la leçon des échecs précédents", a-t-il dit.
Il faisait allusion à l'exécution par Aqmi en juillet dernier d'un otage français, Michel Germaneau, 78 ans, après une opération menée par l'armée mauritanienne, avec l'aide de la France, pour retrouver l'otage.
Dans l'enregistrement diffusé par Al-Jazira, le porte-parole de l'Aqmi n'a donné aucune précision sur le sort des autres ravisseurs alors que Paris affirme que deux ravisseurs blessés avaient été remis aux autorités nigériennes, lesquelles nient en disposer d'aucun.