"La Coordination des forces démocratiques pour la république (CFDR) appelle tous les démocrates sincères et tous les patriotes pour qu'ils se mobilisent massivement en vue de faire échec au référendum illégal du 4 août 2009", a déclaré lors d'une conférence de presse, le chef de file de l'opposition, Mahamadou Issoufou.
"Notre devoir de citoyen est de défendre l'actuelle Constitution", a affirmé M. Issoufou qui s'exprimait au nom de la CFDR.
La CFDR comprend le Front de défense de la démocratie (FDD), dirigé par M. Issoufou, le Mouvement pour la défense de la démocratie et la République (MDDR), de l'ancien président du Parlement Mahamane Ousmane, le Front pour la république et la démocratie (FRD), de l'activiste Mahamane Hamissou, ainsi que les sept centrales syndicales du pays.
M. Issoufou a notamment exhorté les Nigériens à appliquer "l'article 13 de la Constitution qui stipule que +nul n'est tenue d'exécuter un ordre manifestement illégal (...)".
L'opposant a dénoncé "l'état d'urgence instauré de fait" dans le pays par le président Tandja avec des "interpellations quasi-quotidiennes" de leurs partisans.
Il a indiqué que le président du FRD, Mahamane Hamissou a été brièvement interpellé samedi par la police à Niamey, mais un autre militant, Alhassane Karfi, est détenu depuis fin juillet dans une prison de Haute sécurité à Koutoukalé (ouest) après avoir pris part à un débat sur une télévision privé.
Dans une intervention musclée samedi, le ministre de l'Intérieur, Albadé Abouba, a adressé "une dernière mise en garde à tous ceux qui poserait des actes de violences avant pendant ou après le scrutin" pour "compromettre sa tenue ou ses résultats".
"Des instructions fermes ont été données à tous les niveaux pour prévenir et réprimer sévèrement tout acte qui viendrait à perturber les opérations de vote", a prévenu le ministre sur les médias d'Etat.
Les électeurs nigériens sont appelés aux urnes ce 4 août pour se prononcer sur l'adoption d'une nouvelle Constitution qui permettra à Tandja de rester en fonction jusqu'en 2012 puis se représenter autant qu'il le souhaite, alors que la Constitution actuelle veut qu'il se retire au terme de son deuxième quinquennat consécutif qui expire en décembre.
"Notre devoir de citoyen est de défendre l'actuelle Constitution", a affirmé M. Issoufou qui s'exprimait au nom de la CFDR.
La CFDR comprend le Front de défense de la démocratie (FDD), dirigé par M. Issoufou, le Mouvement pour la défense de la démocratie et la République (MDDR), de l'ancien président du Parlement Mahamane Ousmane, le Front pour la république et la démocratie (FRD), de l'activiste Mahamane Hamissou, ainsi que les sept centrales syndicales du pays.
M. Issoufou a notamment exhorté les Nigériens à appliquer "l'article 13 de la Constitution qui stipule que +nul n'est tenue d'exécuter un ordre manifestement illégal (...)".
L'opposant a dénoncé "l'état d'urgence instauré de fait" dans le pays par le président Tandja avec des "interpellations quasi-quotidiennes" de leurs partisans.
Il a indiqué que le président du FRD, Mahamane Hamissou a été brièvement interpellé samedi par la police à Niamey, mais un autre militant, Alhassane Karfi, est détenu depuis fin juillet dans une prison de Haute sécurité à Koutoukalé (ouest) après avoir pris part à un débat sur une télévision privé.
Dans une intervention musclée samedi, le ministre de l'Intérieur, Albadé Abouba, a adressé "une dernière mise en garde à tous ceux qui poserait des actes de violences avant pendant ou après le scrutin" pour "compromettre sa tenue ou ses résultats".
"Des instructions fermes ont été données à tous les niveaux pour prévenir et réprimer sévèrement tout acte qui viendrait à perturber les opérations de vote", a prévenu le ministre sur les médias d'Etat.
Les électeurs nigériens sont appelés aux urnes ce 4 août pour se prononcer sur l'adoption d'une nouvelle Constitution qui permettra à Tandja de rester en fonction jusqu'en 2012 puis se représenter autant qu'il le souhaite, alors que la Constitution actuelle veut qu'il se retire au terme de son deuxième quinquennat consécutif qui expire en décembre.