"Quinze personnes ont été massacrées dans le district de Vwang, dans le gouvernorat de Jos, dans l'Etat du Plateau, lors d'une attaque en milieu de nuit", a déclaré le porte-parole de l'Etat du Plateau (centre), Pam Ayuba.
La dernière attaque, dans un district situé à la périphérie de la ville de Jos, a visé des fermiers majoritairement chrétiens de l'ethnie des Beroms.
Des villageois étaient toujours portés manquants dans ce qui semble être une vague d'attaques perpétrées par des bergers de l'ethnie Fulani (Peuls) de villages voisins.
"C'est la troisième fois que de telles attaques ont lieu ce qui suggère des meurtres prémédités", a précisé le porte-parole.
Douze personnes, dont 7 enfants de la même famille, avaient été tuées dans la nuit de jeudi à vendredi lors d'une attaque dans le centre du Nigeria.
L'attaque avait eu lieu à Barkin Ladi, une zone peuplée principalement par des chrétiens et située dans la banlieue de la ville de Jos. Cette attaque pourrait avoir été motivée par la recherche de pâturages dans la région.
Par ailleurs, un chef communautaire, Emmanuel Loman, a rapporté qu'une seconde attaque avait eu lieu dans un village de la même région, où trois autres personnes ont été tuées.
La région de Jos, située au point de jonction entre le Nord majoritairement musulman et le Sud essentiellement chrétien, est secouée régulièrement par des violences à caractère communautaire et religieux ayant fait des centaines de morts ces dernières années.
Le Haut commissariat de l'ONU pour les droits de l'Homme s'est dit préoccupé vendredi à Genève par les violences dans le centre du Nigeria et a demandé aux autorités de faire cesser le cercle vicieux des incidents et représailles.
Le porte-parole de cet organisme onusien, Rupert Colville, a estimé que ce cycle de violences avait fait quelque 70 morts depuis début août.
Des dizaines de suspects ont été interpellés en liaison avec ces récentes attaques.
Le porte-parole de l'Etat du Plateau, Pam Ayuba a précisé que "54 personnes ont été arrêtées jusqu'à présent ces jours derniers".
La recrudescence de ces violences intercommunautaires est le dernier défi auquel doit faire face le gouvernement du président Goodluck Jonathan, déjà sous pression pour mettre fin aux attaques à la bombe menées par des combattants islamistes dans le nord du pays et dans la capitale fédérale Abuja.
La secte nigériane islamiste connue sous le nom de Boko Haram a déjà revendiqué la responsabilité de l'attaque à la bombe qui a tué au moins 23 personnes au QG de l'ONU à Abuja.
Le Nigeria est le pays le plus peuplé d'Afrique avec plus de 150 millions d'habitants à peu près également repartis entre les deux confessions, musUlmane et chrétienne. Le Nord est majoritairement musulman et Sud essentiellement chrétien.
La dernière attaque, dans un district situé à la périphérie de la ville de Jos, a visé des fermiers majoritairement chrétiens de l'ethnie des Beroms.
Des villageois étaient toujours portés manquants dans ce qui semble être une vague d'attaques perpétrées par des bergers de l'ethnie Fulani (Peuls) de villages voisins.
"C'est la troisième fois que de telles attaques ont lieu ce qui suggère des meurtres prémédités", a précisé le porte-parole.
Douze personnes, dont 7 enfants de la même famille, avaient été tuées dans la nuit de jeudi à vendredi lors d'une attaque dans le centre du Nigeria.
L'attaque avait eu lieu à Barkin Ladi, une zone peuplée principalement par des chrétiens et située dans la banlieue de la ville de Jos. Cette attaque pourrait avoir été motivée par la recherche de pâturages dans la région.
Par ailleurs, un chef communautaire, Emmanuel Loman, a rapporté qu'une seconde attaque avait eu lieu dans un village de la même région, où trois autres personnes ont été tuées.
La région de Jos, située au point de jonction entre le Nord majoritairement musulman et le Sud essentiellement chrétien, est secouée régulièrement par des violences à caractère communautaire et religieux ayant fait des centaines de morts ces dernières années.
Le Haut commissariat de l'ONU pour les droits de l'Homme s'est dit préoccupé vendredi à Genève par les violences dans le centre du Nigeria et a demandé aux autorités de faire cesser le cercle vicieux des incidents et représailles.
Le porte-parole de cet organisme onusien, Rupert Colville, a estimé que ce cycle de violences avait fait quelque 70 morts depuis début août.
Des dizaines de suspects ont été interpellés en liaison avec ces récentes attaques.
Le porte-parole de l'Etat du Plateau, Pam Ayuba a précisé que "54 personnes ont été arrêtées jusqu'à présent ces jours derniers".
La recrudescence de ces violences intercommunautaires est le dernier défi auquel doit faire face le gouvernement du président Goodluck Jonathan, déjà sous pression pour mettre fin aux attaques à la bombe menées par des combattants islamistes dans le nord du pays et dans la capitale fédérale Abuja.
La secte nigériane islamiste connue sous le nom de Boko Haram a déjà revendiqué la responsabilité de l'attaque à la bombe qui a tué au moins 23 personnes au QG de l'ONU à Abuja.
Le Nigeria est le pays le plus peuplé d'Afrique avec plus de 150 millions d'habitants à peu près également repartis entre les deux confessions, musUlmane et chrétienne. Le Nord est majoritairement musulman et Sud essentiellement chrétien.