Nouvelle preuve de vie de l'otage italienne enlevée par Aqmi en Algérie


Jeudi 21 Juillet 2011 - 17:08
AFP


Bamako - Une nouvelle preuve de vie sous forme de vidéo de Maria Sandra Mariani, otage italienne enlevée le 2 février en Algérie et détenue depuis par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a été montrée jeudi à un journaliste de l'AFP par une source proche de la médiation.


Maria Sandra Mariani
Maria Sandra Mariani
Sur ces images, l'otage, qui ne parle pas, est assise sur le sable, porte un voile et a les yeux légèrement floutés. Vêtue d'une djellaba rose, elle a les deux mains croisées. Derrière elle, on aperçoit les extrémités de trois fusils, sans voir les hommes qui tiennent ces armes.

Début mai, des sources proches du dossier avaient affirmé qu'une première vidéo montrant l'otage saine et sauve, avait été tournée.

"C'est la même personne, mais elle n'a pas les mêmes habits, ni la même posture sur les deux vidéos", a affirmé une source malienne qui a vu les deux.

Cette nouvelle "preuve de vie" sera portée "à des médiateurs d'un pays voisin du Mali", a déclaré l'un des deux hommes proches de la médiation qui possèdent le document, dont la date et le lieu d'enregistrement n'ont pas été divulgués.

"Les négociations sont en bonne voie pour la libération de Mme Mariani", a-t-il ajouté, affirmant que le paiement d'une rançon était au centre des tractations.

L'Italienne, 53 ans, a été kidnappée dans la région d'Ilidina, près de la ville de Djanet, dans le sud-est de l'Algérie où elle était déjà venue à plusieurs reprises. Peu après son rapt, elle avait indiqué le 18 février être en vie et aux mains d'Aqmi, dans un enregistrement audio diffusé par la chaîne de télévision Al-Arabiya basée à Dubaï.

De sources concordantes, elle est détenue par l'unité combattante (katiba) d'Aqmi dirigée par Abou Zeid, l'un des chefs de l'organisation considéré comme brutal.

Il est tenu pour responsable d'une série d'enlèvements, dont celui du Britannique Edwin Dyer exécuté en juin 2009, et de ceux de cinq Français, d'un Malgache et d'un Togolais, dans le nord du Niger, en septembre 2010.

Trois de ces sept otages, une Française, le Malgache et le Togolais, avaient été libérés fin février, les 4 Français restant toujours aux mains d'Aqmi.


           

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