"J'insiste sur la consolidation des droits nucléaires de l'Iran", a déclaré M. Khamenei dans un discours diffusé en direct à la télévision, demandant aux négociateurs iraniens de respecter les "lignes rouges" du programme nucléaire, qui sont notamment l'enrichissement d'uranium sur le sol iranien et le refus de fermer le site souterrain d'enrichissement de Fordo.
Dans son discours, le guide a également affirmé qu'Israël était "voué à la disparition", une phrase qui va compliquer les négociations de Genève, où les puissances occidentales répètent vouloir garantir la sécurité d'Israël dans le cadre d'un accord avec l'Iran.
La reprise des discussions sur le programme nucléaire iranien controversé suscite un intense chassé-croisé diplomatique mondial, mobilisant les grandes puissances, pressées à la fermeté par Israël et appelées par l'Iran à ne pas manquer une rare opportunité de régler cette crise.
Des discussions bilatérales vont se poursuivre toute la matinée avec notamment une rencontre entre les diplomates en chef de l'Iran, Mohammad Javad Zarif et de l'Union Européenne, Catherine Ashton, qui préside les négociations.
Une discussion plénière entre l'Iran et les 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne plus Allemagne) est programmée en début d'après midi.
Ballet diplomatique
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, après s'être assuré du soutien de la France lors d'une visite du président François Hollande, s'est envolé mercredi en urgence pour Moscou pour y rencontrer le président Vladimir Poutine.
Ce dernier, qui a eu une conversation téléphonique avec le président iranien Hassan Rohani, avait évoqué "une chance réelle" de régler la question du nucléaire en Iran.
"Je ne sais pas si nous serons capables de parvenir à un accord cette semaine ou la semaine prochaine", a pour sa part affirmé mardi le président des Etats-Unis Barack Obama. Mais lors d'une rencontre à la Maison Blanche, il a demandé à d'importants sénateurs américains de donner une chance aux pourparlers, et de ne pas voter un renforcement des sanctions existantes, comme certains l'envisagent.
Côté britannique, le Premier ministre David Cameron a appelé mardi le président Rohani, dans une démarche inédite depuis "plus d'une décennie". L'Iran "défendra fermement ses droits nucléaires" et refusera "toute discrimination", a dit le président iranien au Premier ministre.
M. Rohani a également eu un contact téléphonique avec le président chinois Xi Jinping, à qui il a déclaré que l'Iran "voulait un accord qui préservera ses droits et par lequel il montrera que son programme nucléaire iranien est totalement pacifique", selon Irna.
Il a demandé à la Chine "d'agir contre les demandes excessives de certains pays", en faisant allusion à la France qui avait obtenu lors de la dernière réunion début novembre un durcissement du texte de l'accord préparé par l'Iran et les Etats-Unis. Téhéran avait refusé le texte final.
Le précédent round de discussions s'était achevé le 9 novembre à Genève sans aboutir. Tous les participants avaient cependant souligné les progrès accomplis, rendus en grande partie possibles par la politique d'ouverture menée par le président Rohani depuis son élection en juin.
Au Congrès à Washington, certains démocrates et républicains entendent voter un nouveau volet de sanctions économiques contre Téhéran, persuadés que ce sont les précédentes sanctions qui ont poussé les dirigeants iraniens à la table des négociations et que le resserrement de l'étau pourrait les conduire à la capitulation.
Un groupe de six influents sénateurs démocrates et républicains, dont l'ancien candidat à la présidentielle John McCain, a fait part mardi de son inquiétude au secrétaire d'Etat John Kerry dans une lettre où ils exigent que Téhéran aille plus loin qu'un simple ralentissement des activités d'enrichissement.
"Bien que l'accord intérimaire suggère que l'Iran est potentiellement prêt à ralentir de façon temporaire sa recherche de la capacité d'arme nucléaire, il pourrait aussi permettre à l'Iran de continuer à avancer vers cet objectif sous couvert des négociations". C'est aussi ce que dit la France, qui avait fortement pesé au début du mois pour amender un texte d'accord intérimaire sur lequel Iraniens et Américains avaient largement avancé.
Dans son discours, le guide a également affirmé qu'Israël était "voué à la disparition", une phrase qui va compliquer les négociations de Genève, où les puissances occidentales répètent vouloir garantir la sécurité d'Israël dans le cadre d'un accord avec l'Iran.
La reprise des discussions sur le programme nucléaire iranien controversé suscite un intense chassé-croisé diplomatique mondial, mobilisant les grandes puissances, pressées à la fermeté par Israël et appelées par l'Iran à ne pas manquer une rare opportunité de régler cette crise.
Des discussions bilatérales vont se poursuivre toute la matinée avec notamment une rencontre entre les diplomates en chef de l'Iran, Mohammad Javad Zarif et de l'Union Européenne, Catherine Ashton, qui préside les négociations.
Une discussion plénière entre l'Iran et les 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne plus Allemagne) est programmée en début d'après midi.
Ballet diplomatique
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, après s'être assuré du soutien de la France lors d'une visite du président François Hollande, s'est envolé mercredi en urgence pour Moscou pour y rencontrer le président Vladimir Poutine.
Ce dernier, qui a eu une conversation téléphonique avec le président iranien Hassan Rohani, avait évoqué "une chance réelle" de régler la question du nucléaire en Iran.
"Je ne sais pas si nous serons capables de parvenir à un accord cette semaine ou la semaine prochaine", a pour sa part affirmé mardi le président des Etats-Unis Barack Obama. Mais lors d'une rencontre à la Maison Blanche, il a demandé à d'importants sénateurs américains de donner une chance aux pourparlers, et de ne pas voter un renforcement des sanctions existantes, comme certains l'envisagent.
Côté britannique, le Premier ministre David Cameron a appelé mardi le président Rohani, dans une démarche inédite depuis "plus d'une décennie". L'Iran "défendra fermement ses droits nucléaires" et refusera "toute discrimination", a dit le président iranien au Premier ministre.
M. Rohani a également eu un contact téléphonique avec le président chinois Xi Jinping, à qui il a déclaré que l'Iran "voulait un accord qui préservera ses droits et par lequel il montrera que son programme nucléaire iranien est totalement pacifique", selon Irna.
Il a demandé à la Chine "d'agir contre les demandes excessives de certains pays", en faisant allusion à la France qui avait obtenu lors de la dernière réunion début novembre un durcissement du texte de l'accord préparé par l'Iran et les Etats-Unis. Téhéran avait refusé le texte final.
Le précédent round de discussions s'était achevé le 9 novembre à Genève sans aboutir. Tous les participants avaient cependant souligné les progrès accomplis, rendus en grande partie possibles par la politique d'ouverture menée par le président Rohani depuis son élection en juin.
Au Congrès à Washington, certains démocrates et républicains entendent voter un nouveau volet de sanctions économiques contre Téhéran, persuadés que ce sont les précédentes sanctions qui ont poussé les dirigeants iraniens à la table des négociations et que le resserrement de l'étau pourrait les conduire à la capitulation.
Un groupe de six influents sénateurs démocrates et républicains, dont l'ancien candidat à la présidentielle John McCain, a fait part mardi de son inquiétude au secrétaire d'Etat John Kerry dans une lettre où ils exigent que Téhéran aille plus loin qu'un simple ralentissement des activités d'enrichissement.
"Bien que l'accord intérimaire suggère que l'Iran est potentiellement prêt à ralentir de façon temporaire sa recherche de la capacité d'arme nucléaire, il pourrait aussi permettre à l'Iran de continuer à avancer vers cet objectif sous couvert des négociations". C'est aussi ce que dit la France, qui avait fortement pesé au début du mois pour amender un texte d'accord intérimaire sur lequel Iraniens et Américains avaient largement avancé.