Après six heures de discussions sans avancée concrète vendredi, les pays du groupe 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU - Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Chine - plus l'Allemagne) et l'Iran ont décidé de poursuivre les discussions samedi à Almaty, principale ville du Kazakhstan, en vue de rapprocher leur points de vue encore très éloignés.
Avant le début de la première session plénière, la représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, qui dirige les négociations pour les 5+1, et le chef des négociateurs iraniens, Saïd Jalili, ont eu un entretien bilatéral.
"Ils ont abordé en détails l'état des dernières négociations et les différents points de vue des deux parties", a déclaré un responsable iranien. "Ils ont aussi échangé des points de vue sur la manière de progresser dans le déroulement des négociations", a-t-il ajouté.
La délégation iranienne a aussi rencontré séparément des diplomates français et chinois avant la première session plénière qui s'est achevée au bout de trois heures. Un diplomate occidental a indiqué que les pourparlers reprendraient dans l'après-midi, après une suspension pour le déjeuner et la prière.
Il était difficile de faire état d'éventuels progrès dans les négociations, les diplomates se montrant très discrets sur l'évolution des pourparlers.
L'Iran insiste sur la reconnaissance internationale de son droit à enrichir de l'uranium, un point sur lequel le groupe 5+1 exige justement des concessions de Téhéran en promettant d'atténuer les sanctions visant la République islamique.
Les grandes puissances demandent à l'Iran de fermer son site d'enrichissement de Fordo, considéré comme le seul de ce pays à être à l'abri d'une frappe militaire, et d'envoyer à l'étranger son stock d'uranium enrichi à 20%.
Mais l'Iran insiste sur le fait que l'enrichissement à 20% est utilisé pour produire du combustible destiné à son réacteur de Téhéran, qui produit des radio-isotopes utilisés contre le cancer.
Pendant la précédente réunion au même endroit fin février, les 5+1 avaient présenté une offre prévoyant la "suspension" et non plus "l'arrêt" des activités d'enrichissement d'uranium à 20% en Iran.
Ils avaient proposé en échange d'atténuer certaines sanctions sur le commerce de l'or et le secteur pétrochimique, qui étranglent l'économie iranienne.
Les puissances occidentales et Israël -- ennemi juré de Téhéran -- soupçonnent l'Iran de chercher à fabriquer avec l'uranium enrichi l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que dément la République islamique.
Les résolutions de l'ONU sanctionnant l'Iran en raison de ses activités nucléaires ont été renforcées unilatéralement par un embargo bancaire et pétrolier de l'Union européenne et des Etats-Unis.
Le groupe 5+1 attend toujours une réponse de Téhéran à sa proposition de février. Les négociateurs iraniens ont été critiqués pour le manque de clarté.
"Nous avons eu de longues et importantes discussions, mais nous sommes encore loin du fond du problème", avait déclaré un diplomate occidental après les pourparlers vendredi.
Les réponses apportées par Téhéran ont suscité "encore plus de questions", avait résumé le négociateur russe Sergueï Riabkov. "Cela prouve que ces pourparlers sont sérieux" a-t-il toutefois estimé.
La porte-parole du département d'Etat américain, Victoria Nuland, a elle aussi souligné le côté positif des pourparlers avec les Iraniens.
"Ils ont abordé les vrais problèmes, ce qui n'a pas toujours été le cas", a-t-elle déclaré. "Mais nous ne sommes pas encore en mesure de dire s'ils ont fait ou non des progrès", a ajouté Mme Nuland.
Des experts considèrent cependant qu'une percée dans les discussions est peu probable avant l'élection présidentielle du 14 juin en Iran, à laquelle le président Mahmoud Ahmadinejad ne peut se représenter après deux mandats consécutifs.
Le président américain Barack Obama a déclaré en mars qu'il estimait à "un peu plus d'un an" le délai nécessaire à l'Iran pour se doter de l'arme nucléaire, laissant entendre qu'il y avait encore du temps pour trouver une solution diplomatique, alors qu'Israël a menacé à plusieurs reprises de recourir à l'option militaire.
Avant le début de la première session plénière, la représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, qui dirige les négociations pour les 5+1, et le chef des négociateurs iraniens, Saïd Jalili, ont eu un entretien bilatéral.
"Ils ont abordé en détails l'état des dernières négociations et les différents points de vue des deux parties", a déclaré un responsable iranien. "Ils ont aussi échangé des points de vue sur la manière de progresser dans le déroulement des négociations", a-t-il ajouté.
La délégation iranienne a aussi rencontré séparément des diplomates français et chinois avant la première session plénière qui s'est achevée au bout de trois heures. Un diplomate occidental a indiqué que les pourparlers reprendraient dans l'après-midi, après une suspension pour le déjeuner et la prière.
Il était difficile de faire état d'éventuels progrès dans les négociations, les diplomates se montrant très discrets sur l'évolution des pourparlers.
L'Iran insiste sur la reconnaissance internationale de son droit à enrichir de l'uranium, un point sur lequel le groupe 5+1 exige justement des concessions de Téhéran en promettant d'atténuer les sanctions visant la République islamique.
Les grandes puissances demandent à l'Iran de fermer son site d'enrichissement de Fordo, considéré comme le seul de ce pays à être à l'abri d'une frappe militaire, et d'envoyer à l'étranger son stock d'uranium enrichi à 20%.
Mais l'Iran insiste sur le fait que l'enrichissement à 20% est utilisé pour produire du combustible destiné à son réacteur de Téhéran, qui produit des radio-isotopes utilisés contre le cancer.
Pendant la précédente réunion au même endroit fin février, les 5+1 avaient présenté une offre prévoyant la "suspension" et non plus "l'arrêt" des activités d'enrichissement d'uranium à 20% en Iran.
Ils avaient proposé en échange d'atténuer certaines sanctions sur le commerce de l'or et le secteur pétrochimique, qui étranglent l'économie iranienne.
Les puissances occidentales et Israël -- ennemi juré de Téhéran -- soupçonnent l'Iran de chercher à fabriquer avec l'uranium enrichi l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que dément la République islamique.
Les résolutions de l'ONU sanctionnant l'Iran en raison de ses activités nucléaires ont été renforcées unilatéralement par un embargo bancaire et pétrolier de l'Union européenne et des Etats-Unis.
Le groupe 5+1 attend toujours une réponse de Téhéran à sa proposition de février. Les négociateurs iraniens ont été critiqués pour le manque de clarté.
"Nous avons eu de longues et importantes discussions, mais nous sommes encore loin du fond du problème", avait déclaré un diplomate occidental après les pourparlers vendredi.
Les réponses apportées par Téhéran ont suscité "encore plus de questions", avait résumé le négociateur russe Sergueï Riabkov. "Cela prouve que ces pourparlers sont sérieux" a-t-il toutefois estimé.
La porte-parole du département d'Etat américain, Victoria Nuland, a elle aussi souligné le côté positif des pourparlers avec les Iraniens.
"Ils ont abordé les vrais problèmes, ce qui n'a pas toujours été le cas", a-t-elle déclaré. "Mais nous ne sommes pas encore en mesure de dire s'ils ont fait ou non des progrès", a ajouté Mme Nuland.
Des experts considèrent cependant qu'une percée dans les discussions est peu probable avant l'élection présidentielle du 14 juin en Iran, à laquelle le président Mahmoud Ahmadinejad ne peut se représenter après deux mandats consécutifs.
Le président américain Barack Obama a déclaré en mars qu'il estimait à "un peu plus d'un an" le délai nécessaire à l'Iran pour se doter de l'arme nucléaire, laissant entendre qu'il y avait encore du temps pour trouver une solution diplomatique, alors qu'Israël a menacé à plusieurs reprises de recourir à l'option militaire.