L'agence onusienne veut conclure une "approche structurée" pour lever les questions en suspens pointées du doigt dans son sévère rapport de novembre 2011. Elle avait alors publié un catalogue d'éléments, selon elle "crédibles", semblant indiquer que l'Iran avait travaillé à la mise au point de l'arme atomique avant 2003 et peut-être après.
Avec cette "approche structurée", l'AIEA souhaite avoir accès à des sites, des documents et des scientifiques pouvant l'aider à déterminer la nature du programme nucléaire iranien, soupçonné de cacher un volet militaire.
Des inspections régulières sont menées par l'agence au sein des installations déclarées par l'Iran, qui affirme ne pas être obligé d'ouvrir l'accès à d'autres sites.
Téhéran reproche à l'AIEA d'avoir abandonné son rôle d'organisation technique non-partisane pour devenir un instrument "politisé" des puissances occidentales, dénonçant ses conclusions "erronées".
L'Iran affirme qu'elles sont basées sur de fausses informations de services d'espionnage étrangers comme la CIA américaine ou le Mossad israélien.
Les neuf précédentes réunions tenues depuis novembre 2011, dont la dernière en date en février à Téhéran, n'ont permis d'aboutir à des avancées significatives.
L'AIEA souhaite notamment accéder au site militaire de Parchin, au sud-est de Téhéran, où elle soupçonne l'Iran d'avoir procédé à des tests d'explosion conventionnelle applicable au nucléaire.
Si l'Iran s'appuie sur des visites réalisées par l'agence onusienne à Parchin en 2005, l'AIEA affirme avoir obtenu de nouvelles informations, et les pays occidentaux accusent Téhéran d'avoir effacé toute preuve d'activité dans le site.
L'ambassadeur de l'Iran auprès de l'AIEA, Ali Asghar Soltanieh, a qualifié ces accusations d'"infantiles".
En mars, le directeur général de l'AIEA, le Japonnais Yukiya Amano, avait appelé l'Iran à ouvrir l'accès au site de Parchin, sans attendre un accord plus global sur "l'approche structurée", mais Téhéran avait rejeté cette demande.
Dans le même temps, les négociations diplomatiques entre le groupe "5+1" (Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France et Allemagne) et l'Iran se concentrent sur les activités iraniennes en cours, notamment l'enrichissement de l'uranium.
Cet enrichissement d'uranium figure au centre des inquiétudes de la communauté internationale, puisque l'uranium peut être utilisé tant bien à but pacifique que dans la perspective de fabriquer une bombe atomique, à un degré d'enrichissement supérieur à 90%.
Le dernier rendez-vous à Almaty, au Kazakhstan, début avril, entre les 5+1 et l'Iran s'était soldé par un échec, les deux parties restant sur des positions "très éloignées", selon la négociatrice des 5+1 et représentante de la diplomatie de l'Union européenne, la Britannique Catherine Ashton.
Le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU) a voté plusieurs résolutions, dont quatre assorties de sanctions, appelant l'Iran à suspendre toutes ses activités d'enrichissement d'uranium.
De plus, les Etats-Unis et l'Union européenne ont imposé unilatéralement un embargo bancaire et pétrolier.
Cette nouvelle réunion intervient alors que l'AIEA doit présenter son nouveau rapport sur l'Iran d'ici une semaine, qui devrait prendre acte d'une nouvelle extension du programme iranien d'enrichissement d'uranium.
"Il semble que l'Iran essaie une fois de plus d'offrir un minimum de discussion juste avant que le directeur général de l'AIEA ne publie son rapport, dans une initiative calculée pour atténuer les critiques", a expliqué un diplomate occidental.
Mark Fitzpatrick, analyste de l'Institut international pour les études stratégiques (IISS) basé à Londres, montre un pessimisme identique : "L'AIEA persiste en demandant des moyens pour répondre aux questions, mais l'Iran s'acharne obstinément à lier ses obligations envers l'AIEA aux sanctions qui relèvent du domaine de la diplomatie", expliquait-il le mois dernier.
Avec cette "approche structurée", l'AIEA souhaite avoir accès à des sites, des documents et des scientifiques pouvant l'aider à déterminer la nature du programme nucléaire iranien, soupçonné de cacher un volet militaire.
Des inspections régulières sont menées par l'agence au sein des installations déclarées par l'Iran, qui affirme ne pas être obligé d'ouvrir l'accès à d'autres sites.
Téhéran reproche à l'AIEA d'avoir abandonné son rôle d'organisation technique non-partisane pour devenir un instrument "politisé" des puissances occidentales, dénonçant ses conclusions "erronées".
L'Iran affirme qu'elles sont basées sur de fausses informations de services d'espionnage étrangers comme la CIA américaine ou le Mossad israélien.
Les neuf précédentes réunions tenues depuis novembre 2011, dont la dernière en date en février à Téhéran, n'ont permis d'aboutir à des avancées significatives.
L'AIEA souhaite notamment accéder au site militaire de Parchin, au sud-est de Téhéran, où elle soupçonne l'Iran d'avoir procédé à des tests d'explosion conventionnelle applicable au nucléaire.
Si l'Iran s'appuie sur des visites réalisées par l'agence onusienne à Parchin en 2005, l'AIEA affirme avoir obtenu de nouvelles informations, et les pays occidentaux accusent Téhéran d'avoir effacé toute preuve d'activité dans le site.
L'ambassadeur de l'Iran auprès de l'AIEA, Ali Asghar Soltanieh, a qualifié ces accusations d'"infantiles".
En mars, le directeur général de l'AIEA, le Japonnais Yukiya Amano, avait appelé l'Iran à ouvrir l'accès au site de Parchin, sans attendre un accord plus global sur "l'approche structurée", mais Téhéran avait rejeté cette demande.
Dans le même temps, les négociations diplomatiques entre le groupe "5+1" (Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France et Allemagne) et l'Iran se concentrent sur les activités iraniennes en cours, notamment l'enrichissement de l'uranium.
Cet enrichissement d'uranium figure au centre des inquiétudes de la communauté internationale, puisque l'uranium peut être utilisé tant bien à but pacifique que dans la perspective de fabriquer une bombe atomique, à un degré d'enrichissement supérieur à 90%.
Le dernier rendez-vous à Almaty, au Kazakhstan, début avril, entre les 5+1 et l'Iran s'était soldé par un échec, les deux parties restant sur des positions "très éloignées", selon la négociatrice des 5+1 et représentante de la diplomatie de l'Union européenne, la Britannique Catherine Ashton.
Le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU) a voté plusieurs résolutions, dont quatre assorties de sanctions, appelant l'Iran à suspendre toutes ses activités d'enrichissement d'uranium.
De plus, les Etats-Unis et l'Union européenne ont imposé unilatéralement un embargo bancaire et pétrolier.
Cette nouvelle réunion intervient alors que l'AIEA doit présenter son nouveau rapport sur l'Iran d'ici une semaine, qui devrait prendre acte d'une nouvelle extension du programme iranien d'enrichissement d'uranium.
"Il semble que l'Iran essaie une fois de plus d'offrir un minimum de discussion juste avant que le directeur général de l'AIEA ne publie son rapport, dans une initiative calculée pour atténuer les critiques", a expliqué un diplomate occidental.
Mark Fitzpatrick, analyste de l'Institut international pour les études stratégiques (IISS) basé à Londres, montre un pessimisme identique : "L'AIEA persiste en demandant des moyens pour répondre aux questions, mais l'Iran s'acharne obstinément à lier ses obligations envers l'AIEA aux sanctions qui relèvent du domaine de la diplomatie", expliquait-il le mois dernier.