La décision de se retrouver dès le 2 juillet à Vienne a été annoncée après cinq jours de dialogue difficile dans la capitale autrichienne, où les parties se sont heurtées à d'importants points de blocage.
Le 5+1 (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) et la République islamique négocient depuis le début de l'année un accord historique devant garantir aux grandes puissances que l'Iran ne cherche pas à se doter de la bombe atomique, en échange de la levée des sanctions internationales qui privent Téhéran, chaque semaine, de milliards de dollars de revenus du pétrole.
Selon plusieurs sources, deux sujets-clé bloquent les discussions.
Le premier est l'enrichissement d'uranium, qui permet à un degré élevé d'obtenir le combustible d'une arme nucléaire. Téhéran, qui a toujours affirmé que son programme nucléaire était uniquement civil, insiste pour conserver sa capacité d'enrichissement.
Concrètement, le marchandage devrait concerner le nombre de centrifugeuses - machines utilisées pour enrichir l'uranium - que la République islamique pourrait conserver après un accord. Les Occidentaux veulent une réduction drastique de leur nombre.
Le second différend majeur concerne le rythme de la levée des sanctions après un éventuel accord.
Les 5+1 accepteraient une levée rapide, après un accord, des sanctions économiques et financières dites "unilatérales" prises par l'Union européenne et les Etats-Unis. Il y aurait ensuite "un démantèlement progressif" des sanctions infligées à l'Iran par l'ONU.
L'accord temporaire de novembre 2013, qui a permis de lancer la négociation, prévoit un dégel des sanctions à hauteur de 4,2 milliards de dollars.
Un allègement "extrêmement limité" et "réversible" du régime qui étrangle l'économie iranienne, a souligné mercredi Jacob Lew, secrétaire américain au Trésor. L'économie iranienne "reste en situation de détresse", a-t-il décrit.
- Négocier tous les jours ou presque -
Les deux parties se retrouvaient pour la cinquième fois, en autant de mois, à Vienne. Après avoir défini le cadre de la discussion, elles ont entrepris depuis mai la rédaction d'un document commun, exercice qui a révélé l'ampleur des désaccords.
Dans l'espoir d'avancer, les deux parties avaient ajouté à leurs agendas plusieurs jours d'entretiens bilatéraux à Genève au début du mois. Et selon une source américaine, on négociera désormais "sous une forme ou une autre" tous les jours ou presque jusqu'au 20 juillet, date butoir fixée par les parties pour aboutir à un accord.
Ni l'Iran, ni les 5+1 n'envisagent publiquement de prolonger la discussion pour six mois - une possibilité prévue par l'accord temporaire.
Tout se passe, au contraire, comme si les parties voulaient profiter du sentiment d'urgence lié à la date limite pour faire émerger un accord.
"Nous savions depuis le début que cela serait vraiment dur, et que si un mouvement devait se produire, il se produirait tout à la fin plutôt qu'au début des négociations", a justifié jeudi soir une source au sein du 5+1.
Prolonger les discussions serait aussi risqué politiquement, tant pour les Etats-Unis, qui éliront en novembre un nouveau Congrès sans doute encore plus méfiant envers l'Iran, que pour le président iranien Rohani, en butte à la suspicion des conservateurs du régime.
Le 5+1 (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) et la République islamique négocient depuis le début de l'année un accord historique devant garantir aux grandes puissances que l'Iran ne cherche pas à se doter de la bombe atomique, en échange de la levée des sanctions internationales qui privent Téhéran, chaque semaine, de milliards de dollars de revenus du pétrole.
Selon plusieurs sources, deux sujets-clé bloquent les discussions.
Le premier est l'enrichissement d'uranium, qui permet à un degré élevé d'obtenir le combustible d'une arme nucléaire. Téhéran, qui a toujours affirmé que son programme nucléaire était uniquement civil, insiste pour conserver sa capacité d'enrichissement.
Concrètement, le marchandage devrait concerner le nombre de centrifugeuses - machines utilisées pour enrichir l'uranium - que la République islamique pourrait conserver après un accord. Les Occidentaux veulent une réduction drastique de leur nombre.
Le second différend majeur concerne le rythme de la levée des sanctions après un éventuel accord.
Les 5+1 accepteraient une levée rapide, après un accord, des sanctions économiques et financières dites "unilatérales" prises par l'Union européenne et les Etats-Unis. Il y aurait ensuite "un démantèlement progressif" des sanctions infligées à l'Iran par l'ONU.
L'accord temporaire de novembre 2013, qui a permis de lancer la négociation, prévoit un dégel des sanctions à hauteur de 4,2 milliards de dollars.
Un allègement "extrêmement limité" et "réversible" du régime qui étrangle l'économie iranienne, a souligné mercredi Jacob Lew, secrétaire américain au Trésor. L'économie iranienne "reste en situation de détresse", a-t-il décrit.
- Négocier tous les jours ou presque -
Les deux parties se retrouvaient pour la cinquième fois, en autant de mois, à Vienne. Après avoir défini le cadre de la discussion, elles ont entrepris depuis mai la rédaction d'un document commun, exercice qui a révélé l'ampleur des désaccords.
Dans l'espoir d'avancer, les deux parties avaient ajouté à leurs agendas plusieurs jours d'entretiens bilatéraux à Genève au début du mois. Et selon une source américaine, on négociera désormais "sous une forme ou une autre" tous les jours ou presque jusqu'au 20 juillet, date butoir fixée par les parties pour aboutir à un accord.
Ni l'Iran, ni les 5+1 n'envisagent publiquement de prolonger la discussion pour six mois - une possibilité prévue par l'accord temporaire.
Tout se passe, au contraire, comme si les parties voulaient profiter du sentiment d'urgence lié à la date limite pour faire émerger un accord.
"Nous savions depuis le début que cela serait vraiment dur, et que si un mouvement devait se produire, il se produirait tout à la fin plutôt qu'au début des négociations", a justifié jeudi soir une source au sein du 5+1.
Prolonger les discussions serait aussi risqué politiquement, tant pour les Etats-Unis, qui éliront en novembre un nouveau Congrès sans doute encore plus méfiant envers l'Iran, que pour le président iranien Rohani, en butte à la suspicion des conservateurs du régime.