William Burns
A la réunion, précédée par une session exploratoire la semaine dernière, participent les ambassadeurs des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (France, Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne) plus l'Allemagne.
Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux accusent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'usage civil, ce que la République islamique dément.
Les représentants des Six devraient se pencher sur un projet de résolution américain qui prévoit une quatrième batterie de sanctions contre l'Iran.
Les mesures ciblent notamment les Gardiens de la Révolution iraniens. Elles comportent aussi des sanctions dans le domaine des armes, de l'énergie, de la navigation maritime et des finances, selon un diplomate proche du dossier.
"Des consultations très importantes nous attendent avec un accent particulier sur la diplomatie", a dit l'ambassadeur chinois Li Baodong au moment où il se rendait à la rencontre qui a lieu à la mission américaine auprès de l'ONU.
Mardi, en marge du sommet sur la sécurité nucléaire à Washington, Cui Tankai, le ministre adjoint des Affaires étrangères de la République populaire, avait déclaré que son pays était prêt à discuter des "nouvelles idées" sur la table pour régler la question du programme nucléaire iranien. Mais il avait pris soin de préciser que Pékin continuait à privilégier le dialogue.
Quelques heures avant la réunion, William Burns, le directeur politique du département d'Etat américain, a reconnu que ce serait "très difficile" de rallier la Russie et la Chine à des sanctions visant les importations iraniennes d'essence et d'autres produits pétroliers.
Il a affirmé que les Etats-Unis travaillaient "dur pour adopter des mesures concrètes" qui permettent de "renforcer et étendre les sanctions déjà prises et cibler" ainsi au mieux "les centres de décisions stratégiques" de l'Iran.
"Nous visons la résolution la plus ferme possible en un laps de temps restreint ce printemps", a dit M. Burns à la commission de la Défense du Sénat.
Interrogé sur la probabilité de l'adoption d'une résolution sanctionnant Téhéran au Conseil de sécurité, vu la réticence de Moscou et Pékin, M. Burns a répondu : "Oui, je pense que c'est probable", insistant sur le fait qu'il espérait que ce serait "une question de semaines".
Mercredi, le général américain James Cartwright, chef d'état-major adjoint, a estimé lors d'une audition au Sénat que si l'Iran pouvait produire suffisamment d'uranium hautement enrichi pour fabriquer une bombe atomique en un an, Téhéran n'aurait sans doute pas le savoir-faire pour mettre au point l'arme elle-même avant trois à cinq ans.
Il a néanmoins précisé que son "évaluation" reposait sur l'Histoire et pas spécifiquement sur la situation en Iran.
Des sanctions doivent être prises contre l'Iran "en avril ou mai, pas plus tard, la minute de vérité approche", avait lancé mardi le président français Nicolas Sarkozy, à Washington, à l'occasion du sommet sur la sécurité nucléaire.
Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux accusent l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'usage civil, ce que la République islamique dément.
Les représentants des Six devraient se pencher sur un projet de résolution américain qui prévoit une quatrième batterie de sanctions contre l'Iran.
Les mesures ciblent notamment les Gardiens de la Révolution iraniens. Elles comportent aussi des sanctions dans le domaine des armes, de l'énergie, de la navigation maritime et des finances, selon un diplomate proche du dossier.
"Des consultations très importantes nous attendent avec un accent particulier sur la diplomatie", a dit l'ambassadeur chinois Li Baodong au moment où il se rendait à la rencontre qui a lieu à la mission américaine auprès de l'ONU.
Mardi, en marge du sommet sur la sécurité nucléaire à Washington, Cui Tankai, le ministre adjoint des Affaires étrangères de la République populaire, avait déclaré que son pays était prêt à discuter des "nouvelles idées" sur la table pour régler la question du programme nucléaire iranien. Mais il avait pris soin de préciser que Pékin continuait à privilégier le dialogue.
Quelques heures avant la réunion, William Burns, le directeur politique du département d'Etat américain, a reconnu que ce serait "très difficile" de rallier la Russie et la Chine à des sanctions visant les importations iraniennes d'essence et d'autres produits pétroliers.
Il a affirmé que les Etats-Unis travaillaient "dur pour adopter des mesures concrètes" qui permettent de "renforcer et étendre les sanctions déjà prises et cibler" ainsi au mieux "les centres de décisions stratégiques" de l'Iran.
"Nous visons la résolution la plus ferme possible en un laps de temps restreint ce printemps", a dit M. Burns à la commission de la Défense du Sénat.
Interrogé sur la probabilité de l'adoption d'une résolution sanctionnant Téhéran au Conseil de sécurité, vu la réticence de Moscou et Pékin, M. Burns a répondu : "Oui, je pense que c'est probable", insistant sur le fait qu'il espérait que ce serait "une question de semaines".
Mercredi, le général américain James Cartwright, chef d'état-major adjoint, a estimé lors d'une audition au Sénat que si l'Iran pouvait produire suffisamment d'uranium hautement enrichi pour fabriquer une bombe atomique en un an, Téhéran n'aurait sans doute pas le savoir-faire pour mettre au point l'arme elle-même avant trois à cinq ans.
Il a néanmoins précisé que son "évaluation" reposait sur l'Histoire et pas spécifiquement sur la situation en Iran.
Des sanctions doivent être prises contre l'Iran "en avril ou mai, pas plus tard, la minute de vérité approche", avait lancé mardi le président français Nicolas Sarkozy, à Washington, à l'occasion du sommet sur la sécurité nucléaire.